Les routes spectaculaires de la pittoresque Garden Route en Afrique du Sud serpentent sur près de 750 km entre la ville du Cap et Port Elizabeth. La rencontre entre terres australes et océan Indien offre des paysages sauvages et uniques. Sillonez la Garden Route entre baleines d’Hermanus, lagon enchanté de Knysna, côte sauvage et réserves animalières pour une aventure safari !
Le + : ce road-trip dépaysant est une destination idéale pour partir avec ses enfants, la région étant exempte de paludisme.
De long en large, voici de quoi est faite la Garden Route, la plus jolies de routes panoramiques d’Afrique du Sud :
#1 | Point de départ : Cape Town, cité-Mère de l’Afrique du Sud
Les sommets du Cap : Lion’s Head, Table Moutain et Devil’s Peak.Les plages aux airs de Seychelles de la Cité Mère.
Le Cap, cette ville fascinante du bout du monde est une merveille incontournable de l’Afrique du Sud. Entre mer et montagnes, cette Cité vibrante jouit d’une nature sauvage époustouflante.
Sur place…
Randonnées sur le sommet plat de Table Moutain
Plages et surf sur les plages idylliques de Clifton
Après quelques jours intenses au rythme de la ville, le périple peut commencer…
#2 | Escapade le long de la Route des Baleines
Baignades, balades et grandes bouffées d’air pur !Les géantes de l’Océan s’adonnent chaque année à un ballet spectaculaire.
En suivant la N2 direction la région de l’Overberg, difficile de rester concentré sur la route tant les paysages sauvages – entre dunes, falaises escarpées et océan agité – invitent à la rêverie. On s’arrête au gré de nos envies pour faire des photos ou partager un pique-nique entre Betty’s Bay, Hermanus et autres petits villages portuaires aux côtes sauvages.
Sur le chemin…
Betty’s Bay : colonie de manchots à observer toute l’année
Hermanus : rencontre avec les baleines entre juin et novembre
L’Agulhas : le phare à la pointe la plus au Sud de l’Afrique
250 km au compteur et la sensation (légitime!) d’être au bout du monde. On continue ?
#3 | Un détour dans l’arrière-pays par la Route 62
Sur la Route 62, arrêtez-vous dans les fermes à l’architecture Cape Dutch.Oudtshoorn capitale mondiale de l”autruche, plus grand oiseau du monde.
Changement de décor en mode Out of Africa : direction la Route 62, version sud-africaine de la Route 66 américaine Version sud-africaine de la Route 66 américaine, bordée par les montagnes de Langeberg.
Sur le chemin…
Montagu : village victorien au charme suranné
Dégustations sur la plus grande Route des Vins d’Afrique du Sud
On quitte l’arrière-pays, les terres pour se rapprocher encore du littoral…
#4 | Se perdre sur la côte sauvage : entre George et Nature’s Valley
Le lagon de Knysna vu depuis les incontournables falaises East Heads.Le vertigineux pont de Bloukrans à Nature’s Valley, pour sauter à l’élastique.
Nous voiçi déjà à mi-parcours, notre partie préférée de la Garden Route où les paysages sont les plus contrastés et les plus époustouflants. Entre Knysna et son lagon enchanté, et les réserves naturelles qui bordent l’Océan Indien, de nombreuses activités s’offrent aux voyageurs.
Sur le chemin…
Le lagon enchanté de Knysna ouvert sur l’Océan Indien
Forêts et torrents autour des montagnes de Tsitsikamma
Kwandwe Game Reserve pour observer les léopards, les lions, les giraffes et plein d’autres…Addo Elephant Park accueille près de 350 éléphants et des rhinocéros noirs.
Port Elizabeth marque la fin de la Garden Route mais pas de votre aventure. Il faut absolument arpenter les réserves et Parcs Nationaux qui parsèment les alentours. L’avantage ? Aucun risque de paludisme, à la différence de certaines réserves du Parc national Kruger.
Sur le chemin…
La baie d’Algoa à Port Elizabeth pour surfer ou se prélasser
Addo Elephant National Park pour une immersion auprès des éléphants
Réserves animalières privées de Kwandwe, Kariega, Shamwari, Pumba ou Sibuya
Le road-trip sur la Garden Route peut commencer ! Après quelques jours au Cap à vibrer au rythme de la Cité Mère, suivez la N2 et aventurez-vous sur la Route des Baleines, itinéraire sur les côtes de l’Atlantique Sud.
Chaque année, entre juin et novembre a lieu l’odyssée des plus grands mammifères marins tels que les baleines franches australes, les grands requins blancs, les dauphins et les phoques , tous présents au large de la Route des Baleines. Profitez de cette escapade pour les observer mais aussi pour vivre une aventure inoubliable !
Ce qui vous attend le long de cette côte sauvage et pittoresque, première étape de la Garden Route…
#1 | Betty’s Bay : manchots, montagnes et océan
Moins fréquenté que Boulders Beach, Storny Point est un point d’observation des manchots d’Afrique.On appelle fynbos la brousse fleurie qui tapisse les montagnes du Sud de l’Afrique.
| À 1h30 du Cap
À partir de Muizenberg, longez les dunes de False Bay pour atteindre l’exact opposé de la péninsule du Cap. Autour de Betty’s Bay, les montagnes semblent se jeter dans l’océan. Loin de l’agitation et du bouillonnement du Cap, venez prendre un grand bol d’air et vous rapprocher de la nature.
Une fois sur place…
Stony Point : une colonie de manchots y a élu domicile
Harold Porter Botanical Garden : jardin idyllique entre fleurs et cascades
Hottentots Holland : montagnes aux chemins de randonnées très variés
+ | On s’arrête avant à Muizenberg pour ses vagues et ses cabanes de pêcheurs colorées
La baleine franche australe est une espèce menacée par l’activité humaine.Depuis la terre ferme ou à bord d’un bateau, observez l’un des plus fascinant mammifère marin. Crédits photo : PoesybySophie.com
| À 2h du Cap, en passant par la côte
Hermanus est un charmant village portuaire où les baleines viennent mettre bas entre juin et novembre. Pour être aux premières loges de ce ballet spectaculaire, gardez un oeil sur le “crieur des baleines” qui vous guidera pour les observer. Approchez les géantes de l’océan en danger pour sensibiliser petits et grands à la sauvegarde des écosystèmes.
Une fois sur place…
Cliff Path : 12 km de sentier sur les falaises
Marché d’Hermanus : balade gustative, tous les samedis
#3 | Gansbaai : à la rencontre du Grand Requin Blanc
Plongée en cage avec des requins au large de Gansbaai.Le charmant port de pêche de Gansbaai.
| À 1 h d’Hermanus
Les alentours de Gansbaai sont peuplés de grand requins blancs. Les plus courageux éprouveront le grand frisson que procure une plongée en cage à la rencontre de ces prédateurs marins. On aime aussi Gansbaai pour son port de pêche tranquille et ses longues plages de sable bordées de fynbos.
Une fois sur place…
Plongée à la rencontre des requins : sensations fortes garanties
Balades à cheval sur la plage de Franskraal
Visite du phare de Dangerpoint
+ | Grotte de Klipgat dans la Réserve de Walker Bay : comme une paupière ouverte sur l’océan
Le phare de Cape Agulhas, pointe la plus au Sud de l’Afrique.Les eaux turquoises de la Route des Baleines à L’Agulhas.
| À 1h30 d’Hermanus
Cape Agulhas – alias Le Cap des Aiguilles – rivalise et l’emporte sur le Cap de Bonne-Espérance au Sud de la Péninsule du Cap. Et oui, contrairement à une fausse idée reçue, il est le point le plus méridional de l’Afrique ! Après un passage à L’Agulhas, vous aurez à proprement parler l’idée de ce à quoi ressemble le bout du monde…
Une fois sur place…
Les eaux de l’Océan Atlantique et de l’Océan Indien se rencontrent ici
Son nom portugais réfère aux aiguilles des boussoles des marins et aux rochers abruptes
Vestiges de nombreux naufrages : épaves de bateau à visiter
+ | Que diriez-vous d’une balade à cheval sur les plages infinies ?
Randonnées dans les dunes immaculées de la réserve De Hoop.Observation des zèbres des montagnes du Cap.
| À 1 h de L’Agulhas
Entre terre et mer, De Hoop Nature Reserve est idéale pour faire du vélo, de la marche et se sentir en communion avec la nature. Un véritable havre de tranquilité ultra-privé et hors des sentiers battus.
Réserve privée où la faune et la flore ont repris leurs droits
Étape incontournable de la Garden Route, la Route 62 est à l’Afrique du Sud ce qu’est la Route 66 aux États-Unis : une traversée de l’arrière-pays rural faite d’aventure et de dépaysement !
Lors de cette troisième étape de la Garden Route, changement de décor : l’on quitte temporairement les sublimes côtes littorales pour se retrouver encerclé par les majestueuses montagnes de Langeberg.
La Route 62 est aussi connue comme étant la Route des Vins la plus longue du monde. Immersion dans le Klein Karoo aux airs de Far West Américain… Si si, on vous assure vous êtes bel et bien en Afrique !
#1 |Roberston Wine Valley et ses vignobles
La Route 62 sur la Garden Route en Afrique du Sud.
| À 2h de la Route des Baleines
Roberston Wine Valley est une étape de la Route 62 qu’apprécieront les bons vivants aimant déguster les meilleurs crus face à des paysages sublimes. Ici, les majestueuses montagnes de Riviersonderend embrassent les vignobles de la vallée. On adore s’y rendre au printemps entre septembre et décembre pour y voir les Jakarandas en fleur, grands arbres mauves qui fleurissent en Afrique du Sud.
Sur place…
Wine Valley Safari : tour véhiculé des vignobles et déjeuner dans des restaurants gourmets
Rafting canoë kayak sur Breede River
Golf Club au milieu des vignes pour une partie de swing insolite
+ | La Route des Vins se poursuit jusqu’à Calitzdorp, capitale du Porto sud-africain
#2 | Montagu : immersion dans un village victorien pittoresque
Le petit village pittoresque de Montagu : un bout d’Europe au coeur de l’Afrique.Les petites rues et maisons proprettes de Montagu ont tout pour plaire.
| À 40 mn de Roberston
Montagu est un village pittoresque charmant entouré par les montagnes de Langeberg d’où jaillisent de nombreuses sources minérales. Les maisons de style Cape Dutch qui parsème ce bourg font de lui un exemple emblématique de village victorien agricole. Nichée entre les rivières de Keisie et Kingna, ce havre de sérénité est le point de départ de nombreux chemins de randonnées.
Sur place…
Station thermale d’Avalon Springs alimentée par les sources chaudes des montagnes
“Lover’s Walk” : promenade de 2,5 km qui mène au vieux moulin Eyssenhuis
Montagu Village Market : étals de produits locaux et friendly people
+ | Halte dans les vergers pour une cueillette dans les abres fruitiers
#3 | Une traversée aux airs de Far West américain
Enfourchez votre moto et partez à la découverte de l’Afrique sur la Route 62.Le fameux bar de la Route 62, Photo Credit: Volker Wissen
Sur la Route 62 est surtout belle pour les paysages qui la bordent. Profitez-en ! À bord de votre moto ou de votre voiture, on vous met au défi de ne pas vous laisser distraire par la beauté des plaines semi-désertiques du Klein Karoo.
À ne pas rater…
Reliefs, plaines sans fins et décor lunaire
Ronnie’s Sex Shop : son nom tapageur cache en fait un bar routier emblématique
Routes idéales pour un road-trip à moto
#4 | Oudtshoorn : capitale mondiale de l’autruche
Une famille d’autruche, composée de la mère et de ses autruchons.L’occasion de nouer des amitiés pour le moins originales.
| À 2h30 de Montagu
Oudtshoorn est la capitale mondiale de l’autruche, le plus grand oiseau du monde. À la fin du 19e siècle – époque où la plume d’autruche est à la mode sur les chapeaux des dames- la reine d’Angleterre rend populaire cette région d’élevage. Les marchands qui ont fait fortune ont d’ailleurs laissés derrière eux de nombreux palais à visiter.
Sur place…
Visite des élevages d’autruches dans les fermes en plein air
Goûtez à la gastronomie à base d’autruches
Arpenter les rues sous les porches en fer forgé des maisons victoriennes
#4 | Cango Caves : descente dans les profondeurs
Les Cango Caves sont de véritables cathédrales minérales, enfouies dans les replis de l’Afrique du Sud.
| À 29 km d’Oudtshoorn
Sur les hauteurs de la pittoresque Cango Valley, les formations calcaires de Cango Caves sont un point d’attraction célèbre sur la Route 62. On vous conseille de réserver à l’avance pour pouvoir assister à ce véritable spectacle géologique, idéal pour les spéléologues en herbe et amateurs. 20 millions d’années d’érosion ont sculpté magnifiquement ces grottes sous-terraines.
Sur place…
2 parcours : Heritage Tour (facile) et Adventure Tour (plus physique)
De 75 R à 180 R la descente – 1h ou 1h30 environ
Guides anglophones, francophones et germanophones
La Route 62, un incontournable de votre road-trip
Une question sur votre voyage ? Nos experts s’occupent de tout. Contactez-les ici.
Du Cap à Port Elizabeth, la Garden Route suit la côte littorale et offre des panoramas exceptionnels. Après la Route des Baleines et un léger détour sur la Route 62 nous revoilà sur la N2 à déjà 500km du Cap. Sur la côte sauvage appelée aussi « Wild Coast », l’eau de l’océan Indien se réchauffe quelque peu, les plages immaculées se suivent et ne se ressemblent pas, bordées par forêts, plaines et falaises uniques au monde.
#1 | Knysna et son lagon enchanté ouvert sur l’océan Indien
Le magnifique lagon de Knysna, réputé pour ses couleurs éclatantes.Les falaises de “The Head”, gardiennes imperturbables du lagon de Knysna.
Prononçez ” Niz Na ” ! Knysna est ce village pittoresque sur la côte de l’Océan Indien aux airs de falaises normandes. Traversé par un lagon, Knysna est entouré pas des forêts. Les falaises The Heads sont deux falaises escarpées qui forment une véritable porte entre la lagune et l’océan. Le passage incessant des voiliers confère un charme incomparable à ce bras de mer azur.
Sur place…
Atteindre le sommet des falaises The Headsembrasées par le coucher du soleil
Tour en voilier sur le lagon peuplé d’hippocampes à observer sur les quais
Paddle et canoë
+ | Une balade en forêt à l’ombre des arbres centenaires
#2 | Robberg Reserve et ses plages sauvages et préservées
Les paysages de Robberg Reserve valent le coup d’oeil.
Un pont suspendu dans le Garden Route National Park.
La péninsule de Robberg est située à 8km de Plettenberg Bay. Pétries de roches vieilles de plus de 120 millions d’années, ces criques de sable blanc offrent des balades et des baignades idéales. Cet havre de nature est peuplé de céphalophes, petites antilopes aussi appelées “rare blue duiker”, la plus petite antilope de la région du Cap.
Visitez le plus haut phare de la région : Cape Cape Seal Lighthouse (146m)
Observation de dauphins et de baleines.
Balades et baignades sur les plages immaculées
+ | Spot incontournable pour les photographes au Garden Route National Park
#3 | Birds of Eden : le sanctuaire des oiseaux du monde entier
Un des oiseaux que vous aurez peut-être la chance de croiser à Birds of Eden.
Birds of Eden est une réserve naturelle édénique peuplée d’oiseaux hauts en couleurs. A l’ombre des arbres centenaires, déambuler à travers les bois sur les traces des plus beaux oiseaux venant du monde entier. Situé à proximité de la petite station balnéaire de Plettenberg Bay. 220 espèces cohabitent dans ce sanctuaire, pour le plus grand plaisir des yeux.
Safari à pied, possibilité d’être en compagnie d’un guide
Pont suspendu au-dessus de la forêt
+ | À combiner avec Monkey Land sanctuaire des singes (double-ticket), ci-dessous
#4 |Monkey Land : le paradis des singes en pleine forêt
Les petits singes de Monkey Land.Baladez vous au dessus du sol de la forêt – comme un singe!
Combinez votre aventure à Birds of Eden au sanctuaire des singes appelé Monkeyland. Ici les primates sont rois. Facétieux et curieux des êtres humains, ces animaux sont aussi drôles qu’attendrissants. Observez lémuriens, chimpanzés sauter de branches en branches et faire des pieds et des mains. Un véritable show à ne pas manquer, amusant pour petits et grands !
Sur place…
Sanctuaire pour la protection des primates
Espèces du monde entier réunies et protégées ici
Environ 130 R pour les enfants et 250 R pour les adultes
+ | Combinez avec Birds of Eden pour un tarif plus avantageux
5 | Le Grand Saut à Bloukrans Bridge autour de Nature’s Valley
Le Bloukrans Bridge, près de la Nature’s ValleyLes rubans de la Garden Route, serpentant dans les forêts du Cap et d’Afrique du Sud.
Un peu plus loin rapprochez de Nature’s Valley et de ses paysages verdoyants et rendez vous au pont de Bloukrans pour vivre une expéreince à fort taux d’adrénaline qu’est le saut en parachute. Vivez cette expérience exaltante depuis le plus vertigineux des ponts.
Expérience inoubliable et sensationelle : le saut à l’élastique
Pour les plus sensibles, choisissez plutôt les sports nautiques qui abondent dans la région
Balades, pêche, randonnées…
+ | Nature’s Valley Beach : notre plage préférée pour un coucher de soleil
Votre périple sur la côte sauvage court jusqu’à Port Elizabeth
Last but not least : retrouvez notre 4e et dernière étape de la Garden Route dans les parcs animaliers autour de Port Elizabeth ! Rien de tel que de conclure cette belle aventure par un safari.
Et pour plus d’informations, nos expert.e.s sont à votre écoute ! Contactez-les ici pour organiser votre road-trip sur la Garden Route.
La Garden Route, étapes par étapes, du Cap à Port-Elizabeth :
Nous savons qu’après avoir passé un séjour inoubliable en Namibie, vous ne pensez qu’à une chose : partager ces instants inoubliables avec le monde entier. Rhino Africa vous livre aujourd’hui les 8 photos que vous devez impérativement poster sur votre compte instagram dès votre descente de l’avion !
Post numéro 1 : les célèbres dunes de Sossusvlei
Oubliez de partager cette photo de Namibie avec votre entourage serait un sacrillège. C’est un peu comme ne pas poster une photo de la Tour Eiffel lors de votre passage à Paris. Impensable n’est-ce pas? Un petit conseil, le meilleur moment pour capturer la photo parfaite sera aux aurores ou à la tombée de la nuit. Les rayons du soleil donneront cette tinte encore plus extraordinaire aux dunes du désert de Sossusvlei !
Le second cliché incontesté de Namibie est sûrement celui d’un des arbres de la cuvette d’argile située entre les plus magnifiques dunes du désert du Namib. Cependant, essayez de ne pas arriver trop tard puisqu’il vous sera difficile d’avoir ce moment privilégié avec l’un de ces magnifiques acacias. Il serait dommage de gâcher votre photo avec l’ombre d’un autre touriste.
Post numéro 3 : votre première rencontre avec les magnifiques créatures du Parc National d’Etosha
Le Parc National d’Etosha est un arrêt obligatoire lors de votre road trip en Namibie et il serait inimaginable de ne pas imortaliser ce moment. Les nombreuses oasis présentes au coeur du parc seront sûrement les lieux idéals pour capturer cet instant magique. Soyez patient ! Vous aurez forcément droit à ce tête-à-tête unique avec lions, léopards et autres magnifiques créatures.
La ville fantôme de Komanskop est comme figée dans le temps. Après avoir connue la prospérité grâce aux nombreux gisements de diamants qui l’entouraient, elle fut abandonnée dû à une chute du court boursier. Aujourd’hui, cette ville offre un décor parfait pour le septième art et surtout pour votre appareil photo ! Vagabondez dans les différentes pièces, vous trouverez forcément votre bonheur et serez sûr d’avoir une photo originale à partager.
Post numéro 5 : une photo de votre plus fidèle compagnon
Il serait bête de ne pas prendre au moins un cliché de votre voiture puisqu’elle est l’élément essentiel de votre voyage ! Un arrêt de quelques minutes sur le bord de la route se soldera sûrement par une photo que vous ne regretterez pas d’avoir prise.
Post numéro 6 : Le célèbre panneau du Tropique du Capricorne
Une autre photo immanquable de votre voyage en Namibie est celle du célèbre panneau du Tropique du Capricorne. Visible d’un côté comme de l’autre de la route, il vous sera impossible de le louper !
Le Canyon de Fish River est aussi un arrêt obligatoire lors de votre périple à travers la Namibie. Vous aurez l’opportunité de pouvoir prendre des photos incroyables dans un décor qui vous rappellera celui du Grand Canyon aux États-Unis. N’oubliez pas de jouer avec les différents angles de vue pour obtenir la photo parfaite !
Post numéro 8 : Les vieilles voitures de la ville de Solitaire
Cette photo sera sûrement des plus originales. Ne manquez pas de vous arrêter dans la ville de Solitaire avant d’arriver à Sossusvlei. Cette ville est sûrement le lieu idéal pour prendre des photos au style vintage qui raviront vos proches. Posez à côté de l’une de ces voitures anciennes à moitié ensevelies sous le sable du désert pour obtenir la photo parfaite qui donnera cette touche d’originalité à votre profil instagram.
Vous détenez désormais le secret ultime pour donner envie à tous vos amis de partir à leur tour en Namibie. S’il vous manque certains clichés peut être qu’un second voyage en Namibie ne serait pas de trop. Contactez nos experts de l’Afrique francophones pour vous aider à organiser votre voyage !
Nos autres articles qui pourraient vous intéresser :
Imaginez-vous perdu assis sur une dune de sable rouge à l’aurore, observant le soleil doucement se lever derrière l’horizon. Ce moment magique, vous l’avez imaginé pendant des mois, les billets d’avion sont imprimés et la voiture réservée… Il ne reste plus que l’étape fatidique : la valise ! Cette étape crutiale (que nous repoussons parfois jusqu’à la veille) est sûrement la plus importante. Un seul élément oublié et tout est chamboulé ! Aujourd’hui on vous livre tous les secrets d’un coffre bien bouclés pour un road-trip réussi en Namibie !
N’oubliez pas votre écharpe ou votre buff pour admirer le lever de soleil dans le désert.
Ce que vous devez absolument mettre dans votre valise
Le fameux « Less is More »
Lorsque le moment sera venu de faire votre valise, gardez à l’esprit que le moins d’affaires vous aurez avec vous, le mieux vous vous sentirez. Cette doctrine s’applique parfaitement pour votre prochaine excursion sur les terres Namibiennes, surtout lorsque l’on prend en compte le fait que vous devrez sans arrêt faire et défaire votre valise.
Cette idée en tête voilà les essentiels qui doivent être avec vous pour un séjour de 2 semaines :
2 pantalons et 2 shorts
8 à 10 t-shirts (malheureusement on transpire beaucoup dans le désert)
1 coupe vent ou une veste légère (lorsque vous serez le long de la côte)
1 tenue pour dormir
Le nombre conséquent de sous-vêtements
1 maillot de bain
1 paire de baskets et 1 paire de tongs
10 paires de chaussettes (de préférence de vieilles paires et éviter les chaussettes blanches à moins de vouloir les recolorer !)
1 trousse de toilette avec les essentiels (choisissez des petits flacons plutôt que des grands)
Le petit sac à dos où comment amener l’essentiel partout avec vous !
Les indispensables
Après avoir moi-même passé une semaine en Namibie, et oublié quelques-uns des indispensables, voici la liste des choses à absolument mettre dans sa valise :
Des Pulls
Même si nous avons tous en tête l’image d’un désert chaud, la Namibie se rafraîchit très vite une fois le soleil tombé. Avoir un ou deux pulls bien pliés dans sa valise vous réchauffera le coeur, surtout si vous avez prévu de regarder les étoiles jusqu’au lever du soleil !
Le combo casquette et écharpe
Entre soleil et tempête de sable votre visage en verra de toutes les couleurs ! Bien que beaucoup d’entre vous penseront à la casquette, l’écharpe sera souvent oublié. Même au coeur du territoire, le vent viendra forcément s’amuser avec les grains de sable et malheureusement ce n’est ni agréable pour vos yeux, ni pour votre peau. Pour éviter tout désagrément, une petite écharpe ou le nec plus ultra buff fera de votre traversée du désert un moment parfait !
Un petit sac à dos
Nous sommes d’accord, vous n’allez pas porter votre sac de voyage 24h/24 ! Avoir un petit sac à dos où vous pourrez ranger les incontournables (bouteille d’eau, crème solaire et … une seconde bouteille d’eau !) est le dernier accessoires de votre panoplie !
Le kit de survie à ne pas oublier
Tout comme ces vêtements que vous vous devrez de mettre dans votre valise, n’oubliez pas les à-côtés qui vous manqueront indéniablement si vous les laissez à la maison :
Une petite pharmacie (surtout s’il vous vient à l’idée de grimper en haut de Spitzkoppe)
Un repousse insectes
Une lampe torche ou une frontale (les nuits sont noires et il vous sera difficile de voir à plus de 2 mètres!)
La fameuse crème solaire !
Pour les aventuriers qui souhaitent découvrir chaque recoin, n’oubliez pas la petite pharmacie. On est jamais à l’abri d’une coupure !
Technologie, technologie sans toi…
… nous ne serions rien !
Bien que nous savons pertinemment que vous ne partez pas en Namibie pour son réseau 4G, la technologie ne nous quitte jamais vraiment. Pensez à prendre vos chargeurs, batteries externes et surtout plusieurs cartes mémoires (dans ce cas précis, mieux vaut trop que pas assez).
La seule chose que vous vous devez de ne pas oubliez cependant c’est le GPS ! Il existe aussi désormais de nombreuses applications de cartes offlines qu’il serait intéressant pour vous de télécharger avant de partir en Namibie. Soyons honnête, peu d’entre nous savent se servir d’une boussole !
… la vraie vie je découvrirai !
Mise à part ce que nous avons cité plus haut, ne vous embarassez pas d’un ordinateur ou tout autre engin de technologie qui ne fera qu’ajouter du poids à votre sac déjà chargé ! Vous redécouvrirez de cette manière à quel point la nature est belle et pas uniquement à travers nos écrans !
Sans eux dans votre coffre, votre voyage ne sera pas le même
Nous arrivons à la fin de notre liste, cependant il reste deux trois petites choses qui vous changera la vie si vous pensez à les mettres dans le coffre de votre voiture.
Des bouteilles d’eau
Vous pourrez conduire pendant des heures et des heures sans croiser une seule habitation, il est donc recommandé d’avoir des bouteilles de 5 litres dans le coffre de votre voiture et ainsi éviter la déshydratation.
Du papier toilette (et oui !)
Une glacière
Des grands sacs poubelles et une brosse
Si vous souhaitez garder vos affaires loin du sable et surtout éviter de ramener la moitié du désert à l’aéroport une petite brosse pour dépouissiérer le tout et un sac pour garder vos affaires loin du sable rendra votre voyage bien plus facile.
Une lampe torche
Vous êtes parés pour un road-trip en Namibie inoubliable !
Il y a trois ans, quand j’organisais mon premier voyage en Afrique du Sud, mes recherches internet n’étaient pas là pour me rassurer. C’était comme chercher les causes d’un mal de tête sur Doctissimo : une escalade un peu insensée. La sécurité en Afrique du Sud est un vrai sujet et grand nombre de personnes – bien souvent ceux qui n’y sont jamais allés – ont leur avis sur la question. Ce problème freine beaucoup de voyageurs à se rendre dans ce pays pourtant magnifique. Mais après trois séjours, un road-trip d’un mois à travers le pays et un an de vie d’expatriée au Cap je suis désormais bien placée pour vous en parler.
Juste une mise au point
Risque-on vraiment sa vie en voyageant en Afrique du Sud ?
La réponse est non. Il ne m’est jamais arrivé de mésanventures où que ce soit en Afrique du Sud et bien souvent de retour à Paris je me sens davantage en insécurité dans mon propre pays. Cela ne veut pas dire que l’insécurité n’existe pas mais en appliquant quelques règles de bon sens – comme partout ailleurs dans le monde – il est très peu probable qu’il vous arrive quoi que ce soit. Je voux explique pourquoi.
Dans les rues du Cap, nombreux sont les agents de sécurité qui veillent sur les habitants tout au long de la journée comme ici en face de nos anciens bureaux. Crédit photo : Garance Chassaing.
L’insécurité en Afrique du Sud : qui touche-elle ?
L’insécurité en Afrique du Sud est d’abord et avant tout causée par la pauvreté, la drogue et l’alcool. Le lourd passé historique de ce pays a créé de fortes inégalités en regroupant les plus défavorisés dans les bidonvilles en dehors des villes, appelés townships. En conséquence la violence est principalement concentrée dans ces zones, dues à des réglements de compte et le viol.
Les premières victimes du crime en Afrique du Sud sont donc la population sud-africaine vivant dans ces quartiers défavorisés. Mais cela, les forts pourcentages de criminalité du pays ne vous le disent pas. En d’autres termes ; à moins que vous vous rendiez dans ces quartiers seul la nuit il y a très peu de chance qu’il vous arrive quelque chose.
Enfin, ces townships ne sont pas que ces lieux de non-lois où règne la terreur, c’est aussi le coeur névralgique de beaux projets que soutient notamment Rhino Africa et qui visent à élever les populations locales y vivant. On vous en dit plus sur l’un de ses projets social dans cet article.
Les townships sont aussi des lieux d’espoir et de paix, comme ici au Centre d’Éducation de Khumbulani pour les enfants affectés par le virus du Sida.
La sécurité en Afrique du Sud ; inégale selon la zone visitée
La criminalité en Afrique du Sud baisse d’année en année de façon significative grâce à des efforts mis en place par les adminsitrations du pays, la police et sa population. Malgré une baisse générale, certaines villes sont plus dangeureuses que d’autres. Johannesbourg et Durban sont encore des villes à forte insécurité alors que la ville du Cap et la région du Kruger – car très touristiques – sont les lieux les moins dangeureux du pays !
Après un road-trip d’un mois à travers l’Afrique du Sud en découle la synthèse de mon expérience du pays et ces quelques règles de base énoncées ci-dessous. On vous conseille de demander le second avis de votre conseiller en voyage pour chaque étape de votre voyage dans notre beau pays.
Bien que l’insécurité chute en Afrique du Sud, la ville de Johannesburg reste touchée par l’insécurité. Là encore il suffit de suivre nos règles de base ! Crédit photo : Themba Zondo
Quelques règles de bon sens en Afrique du Sud
Le risque zéro n’existant pas voici mes conseils pour vous éviter bien des tracas :
Règle numéro 1 : Ne jamais se déplacer la nuit à pied
Ne pas porter d’objets de valeur ou de bijoux exubérants, ne rien laisser dans sa voiture
Toujours vérouiller sa porte de voiture spécialement aux feux rouge
Être vigilant lors des retraits d’argent
Se renseigner dans chaque ville sur les quartiers à éviter
Se renseigner dans chaque ville sur les routes à ne pas emprunter (celles qui traversent les bidonvilles par exemple)
Éviter les grands déplacements de nuit
Ne jamais résister en cas de tentative de vol ou d’agression (donnez tout sans hésiter)
Ne jamais visiter un township seul ou sans que cela soit encadré par un guide
Éviter les gares ferrovières et routières
Panneaux à la sortie de l’aéroport du Cap sur la N2. Crédit photo : Garance Chassaing
Quels risques pour les voyageurs ?
En conclusion : en dehors des townships le crime est motivé par les disparités de richesses. Le risque majeur en tant que voyageur est donc le vol et l’agression par des personnes défavorisées dans la rue. Ces dernières quittent les townships pour mendier dans la rue. Suivez ces règles avec précaution et comme moi et toutes les personnes qui m’ont rendu visite ces trois dernières années ; il ne vous arrivera rien.
Dans les rues de Khayelitsha. Crédit photo : Garance Chassaing
Focus sur la ville du Cap
Bientôt 1 an de vie d’expatriée dans la plus belle ville du monde. Je suis tombée amoureuse du Cap lors d’une ascension de Lion’s Head il y a plus de 3 ans et depuis avoir touché le ciel il m’est impossible de remettre pieds sur terre. Pourtant à force de recherches sur internet – qui ont le même effet que d’essayer de se rassurer sur doctissimo – j’ai bien failli ne jamais y aller. Aujourd’hui il n’y a pas un jour ou je regrette d’être partie m’installer dans ce lieu idyllique que j’aurais eu tord de manquer à cause de mythes sur l’insécurité infondés.
Quelques règles de bon sens au Cap
Mon expérience me permet de vous partager ces 4 règles de sécurité spécifiques au Cap :
Si vous sortez à Long Street et Kloof Street, rangez votre portable et autre objet de valeur. Beaucoup de pick-pockets ciblent les fêtards alcoolisés.
Renseignez-vous sur les quartiers où être vigilant. Woodstock, le City Bowl et Observatory sont des quartiers en pleine évolution mais il est important de rester alerte lorsque vous vous y promenez. Même de jour. La nuit tombée, je déconseille de s’y ballader.
Partez en randonnées en groupe et sans objets de valeurs. Lion’s Head et Table Mountain ne sont pas concernées par les problèmes de sécurité ; très touristiques vous rencontrerez toujours du monde lors de votre ascension.
Ne pas visiter le township de Khayelitsha seul et de nuit ; préférez les agences qui organisent des visites encadrées d’un guide.
Les couchers de soleil du Cap sont quelque chose que l’on noublie pas.
Le mot de la fin
Ces quelques règles de base devraient vous rassurer, tant elles ressemblent à celles que l’on applique déjà partout ailleurs dans le monde. Je suis ravie de pouvoir mettre à contribution mon expérience du Cap et du pays pour rassurer les potentiels indéçis. L’Afrique du Sud regorge de richesses. En suivant ces quelques principes simples vous serez à l’abris des tracas pour vivre en toute sérénité votre voyage. On a aussi fait une liste, un peu différente cette fois, de tous les immanquables de la ville ici. Dites nous ce que vous en pensez !
Il y a quelques jours j’ai pu vous livrer dans le dernier article une partie de mon ressenti quant à l’île de Zanzibar entre conseils pratiques et compte rendu des premiers jours dans la ville de Stone Town. L’aventure continue ici avec la suite et fin de mon itinéraire et la part d’anecdotes d’un road trip haut en couleur.
Second stop à Kizimkazi
Sur la route toute la sainte journée
Il était tôt le matin quand le cap fut mis vers Kizimkazi, le point le plus au Sud de l’île de Unguja. 3 heures de route nous séparaient depuis Stone Town en scooter. 3 heures durant lesquelles j’ai pu voir défiler sous mes yeux une île de nature riche et verdoyante. Traversant des petits villages, échangeant des regards complices avec les habitants ; tout était plus beau encore que dans mes rêveries, noyée dans les guides d’une librairie. En scooter ou en voiture, la route est définitivement une partie intégrante du voyage. Regarder les paysages défiler sous vos yeux c’est déjà l’aventure.
Du Sud au Nord de l’île en scooter. Crédit Photo : Lucas Metz
Fôret de Jozani et invités surprise
Sur notre route, nous sommes passés par la forêt de Jozani, poumon vert au cœur de l’île. Ce parc national de 50km2 seulement, n’est pas moins riche d’une faune exceptionnelle ; peuplé par des centaines de colobes roux, espèce de singe endémique (comprenez qui ne se trouve qu’ici), il vous sera impossible de ne pas en croiser un sur votre chemin ! Pour ma part, les trois premiers ont surgi sur la route, avant que l’on ne décide de s’arrêter et que l’on découvre une dizaine d’autres cachés dans les arbres voisins. J’ai toujours eu une peur bleue des babouins du Cap, de nature parfois agressive. Les Colobes sont tout l’inverse ; calmes et sereins. Leur tête ébouriffée et leur pelage tricolore (blanc, roux et noir) les rendent incroyablement attachants. Rangez vos flashs et évitez de les nourrir pour ne pas bouleverser leurs habitudes et autonomie dans leur milieu naturel. Mais ouvrez grand vos yeux et votre cœur à la rencontre de la faune unique de cette île.
On reconnait les Colobes roux pour la couleur de leur pelage. Crédit Photo : Lucas Metz
Arrivée à Kizimkazi ; ambiance et ressenti
Arrivée en milieu d’après-midi fatiguée par la route, j’ai été accueillie chaleureusement dans l’auberge Promised Land Lodge où j’ai pu me remettre de ce périple bercée par les marées et les eaux translucides du village de Kizimkazi. Détente dans un hamac, la peau réchauffée par le soleil ; je laissais l’aventure un temps de côté pour profiter de cette plénitude dont j’avais longtemps rêvé.
Hôte dans l’auberge de Kizimkazi. Crédit photo : Lucas Metz
Les dauphins et le Sud de l’île :
Kizimkazi est le point le plus au Sud de l’île de Unguja. Ce village de pêcheurs est réputé pour ses dauphins qui viennent s’approvisionner dans les eaux peu profondes côtières. Or depuis plusieurs années des habitants proposent des ballades le matin, quand il fait encore frais, pour partir à la rencontre des dauphins ; en conséquence des dizaines et des dizaines de bateaux – à moteurs parfois – partent à la chasse de ces mammifères sur leur lieu de vie ce qui a pour conséquence de les faire fuir ou de les effrayer. Le nombre de dauphins peuplant la région a donc drastiquement chuté et désormais il est de plus en plus rare d’en croiser ; et ce même si vous avez payé pour l’excursion. Mon conseil : d’un point de vue personnel je n’encouragerai pas ce type d’excursion qui ont un impact négatif sur l’écosystème mais si vous choisissez de partir à leur rencontre, assurez-vous que votre guide ne s’approche pas trop près d’eux et n’insistez pas si les dauphins préfèrent s’éloigner.
Un voyage ce sont aussi des rencontres sur son chemin. Crédit Photo : Lucas Metz
Troisième stop à Nungwi :
Sur la route toute la sainte journée :
Après quelques jours entre farniente et découverte de la vie locale de la région, me voilà de nouveau en partance pour le Nord de l’île cette fois-ci ! Souhaitant de nouveau tirer le meilleur de la route qui nous sépare de cette nouvelle destination, nous décidons de nous arrêter dans l’Est de l’île sur notre chemin. Entre Paje et Pingwe se cache les plus beaux et luxueux hôtels le long du sable blanc, faisant face à l’océan. Région réputée pour être le foyer des plus belles plages de l’île, il est impossible de ne pas s’y arrêter. Une adresse exceptionnelle à Pingwe retiendra votre attention : The Rock, un restaurant perché sur un rocher comme un diamant brut perdu au milieu de l’Océan. Accessible seulement à marée basse vous pourrez profiter d’un déjeuner, dîner ou d’un simple verre dans ce cadre édénique, à la frontière entre terre et mer. Après ce stop non superflu, nous voilà repartis pour rejoindre notre destination finale.
L’Est de l’île est réputé pour ses plages hautes en couleur. Crédit Photo : Lucas Metz
Arrivée à Nungwi, ambiance et ressenti :
C’est en milieu d’après-midi que nous rejoignons le Nord de l’île et le village de Nungwi. Le temps semble être suspendu. C’est ici que se trouve les quelques-uns des plus beaux lodges de l’île. Au programme ; lecture bercée dans un hamac, diners à la lumière des bougies les pieds dans le sable et sourire XXL. Le soir les jeunes du village viennent faire des acrobaties sur la plage au coucher du soleil ce qui me vaut une série de très belles photos L’ombre de leurs silhouettes se superposant à celles des pirogues au loin, sur la même ligne d’horizon.
De jour comme de nuit, les dhows sont toujours un beau spectacle. Crédit Photo : Lucas Metz
Snorkeling ; plongée et invités surprise :
Nungwi est le spot idéal pour les amoureux de plongée ; l’atoll voisin de Mnemba et l’île de Tumbatu offrent un récif coralien idéal pour la reproduction de la faune marine. Dauphins, tortues et multitudes de poissons colorés habitent ces côtes. Partez à leur découverte avec les centres de plongée/snorkeling de Nungwi organisant des excursions quotidiennes de différents types. Attention tout de même sur les tarifs, très disparates, ils pourront passer du simple au double en fonction du rabatteur qui vous introduit. Un conseil d’ami ; marchez le long de la plage et demandez le tarif à plusieurs d’entre eux avant de revenir à la meilleure offre. N’hésitez pas non plus à négocier. Le plus souvent les sorties sont organisées à bord des dhows, ou boutres, voiliers arabes traditionnels originaires de la Mer Rouge, si caractéristiques aujourd’hui de l’île de Zanzibar dont ils peuplent l’horizon. C’est à bord de ce navire que j’ai plongé dans les eaux translucides du Nord de l’île pour une demi-journée de snorkeling. Un banc de dix dauphins sont venus spontanément jouer dans le sillon de notre bateau. Les voir dans le milieu naturel, sans avoir à les poursuivre, fut pour moi l’une des plus belles façons de clôturer cette aventure zanzibarienne.
Le dhow ou pirogue traditionnelle de Zanzibar. Crédit Photo : Lucas Metz
Les tortues et le Nord de l’île :
Si Kizimkazi est réputé pour ses dauphins, Nungwi est connu lui pour ses tortues. Et pour cause elles viennent se reproduire sur les plages accueillantes du Nord de l’île. Pour notre dernier jour, nous avons visité le centre de conservation Mnarani Marine qui récupère, protège et soigne les tortues de la région bien souvent victimes des humains pour leur carapace, viande et leurs œufs. Elles sont aussi trop souvent victimes des autres habitants de l’océan qui viennent faucher leurs petits avant même que ces derniers ne réussissent à rejoindre l’eau. Ici, plusieurs dizaines de tortues sont soignées et recueillies avant d’être relâchées dans la mer deux fois par an. Le ticket d’entrée est de 5 dollars et votre contribution aide au financement et maintien du petit centre de conservation.
Activité du soir préférée : capturer les lignes d’horizon. Crédit Photo : Lucas Metz.
Retour à Stone Town et clap de fin :
Après 10 jours d’aventure à la rencontre de cet archipel dont j’avais tant rêvé il était temps de rentrer. Joseph Kessel avait donc raison : « Les grands voyages ont ceci de merveilleux que leur enchantement commence avant le départ même. On ouvre les atlas, on rêve sur les cartes. On répète les noms magnifiques des villes inconnues… ». Ce que j’ai découvert dans l’avion du retour avec pour seule vue le dégradé de bleu turquoise qui se détache du blanc et vert de l’île ; c’est que l’enchantement du début persiste dans le souvenir. Et si l’on ferme les yeux et que l’on se concentre un peu, on peut encore sentir ces odeurs de parfums et d’embruns.
« Les grands voyages ont ceci de merveilleux que leur enchantement commence avant le départ même. On ouvre les atlas, on rêve sur les cartes. On répète les noms magnifiques des villes inconnues… » – Joseph Kessel
Et je me rappelle précisément du jour où, perdue dans une librairie de Cape Town, j’ai ouvert mon premier guide de Zanzibar. Les tickets d’avions n’étaient pas encore réservés mais le simple fait de parcourir ces quelques pages me donnait l’impression d’avoir posé pied sur le tarmac du petit aéroport de l’île et d’inspirer une grande bouffée d’air aux parfums d’épices et d’embruns.
Je me rends compte seulement maintenant que l’enchantement dure aussi après le voyage ; quand on ouvre, non plus les atlas, mais les albums photos et que l’on se replonge dans les souvenirs. Cet article est l’occasion pour moi de vous partager mon expérience sur cet archipel édénique, entre conseils pratiques, itinéraires et mes ressentis ; pour que vous aussi à la fin de la lecture vous soyez transportés par les parfums de ces îles hautes en couleur.
Plage du Sud de l’île de Ugunja. Crédit Photo : Lucas MetzLes bateaux de pêcheurs attendant la prochaine marée. Crédit Photo : Lucas Metz
Zanzibar, géographie et histoire
Zanzibar est un archipel de l’océan indien situé en face des côtes Tanzaniennes formé de trois îles principales ; Unguja, Pemba et Mafia. Unguja, aussi appelée à tort Zanzibar, est la principale île de l’archipel. Elle abrite la plus grande ville de la région : Stone Town, dont le cœur ancien a été inscrit en 2000 au Patrimoine mondial de l’Unesco, en faisant une étape incontournable pour quiconque souhaitant découvrir cet archipel édénique. De par sa position géographique le long des côtes de l’Afrique de l’Est, Zanzibar fut longtemps un haut lieu stratégique du commerce justifiant un vaste brassage culturel. D’abord conquis par les navigateurs Persans et Arabes, l’archipel devient vite la cible convoitée des conquistadors Portugais et des Britanniques avant son intégration à la Tanzanie et son autonomie partielle. Depuis 1963, Zanzibar s’est uni au Tanganyka, créant ainsi la Tanzanie (contraction de Tanganyka et Zanzibar). Étape de la route des Indes du temps des Anglais, carrefour de l’or et des épices, de l’ivoire et du bois, point central du trafic d’esclaves, Zanzibar garde des traces de son passé. L’archipel est une véritable mosaïque de cultures et de couleurs !
Beaucoup de Zanzibaris réclament l’indépendance totale de l’archipel. Crédit Photo : Lucas Metz.Zanzibari dont l’habillement témoigne de la richesse culturelle de la région : entre influence Perse et Arabe. Crédit Photo : Lucas Metz.
Avant mon départ
Plongée dans la lecture de ces guides je me voyais déjà foulant ces plages de sable blanc. Le soir même les billets d’avion étaient réservés, j’allais moi-même partir à la découverte de ces eaux translucides. Place à l’organisation du voyage et ces quelques obligations :
VISA
Zanzibar est une destination qui nécessite un visa. Pour l’obtenir préparez simplement 50 dollars en liquide (par personne) qui vous seront demandés à votre arrivée sur le territoire avec votre passeport valide 6 mois au moins après la date de retour. Le visa est ensuite directement délivré à l’aéroport de Dar-Es-Salam si vous transitez par la Tanzanie, ou directement à l’aéroport de Zanzibar si vous prenez un vol direct.
Vaccin fièvre jaune
Avant mon départ sur l’archipel j’ai pu lire tout et son contraire sur les vaccins recommandés. Aujourd’hui le vaccin pour la fièvre jaune depuis la France ou l’Afrique du Sud n’est plus obligatoire. La vaccination n’est désormais en principe exigée que pour les personnes en provenance d’un pays où cette fièvre est endémique, ou pour les personnes qui ont transité plus de 12 heures par un de ces pays. Dans la pratique, toutefois, cette réglementation est parfois inégalement suivie et la preuve de vaccination est exigée de manière indistincte. Pour ma part personne ne me l’a réclamée. Dans le doute ; faites-vous vacciner (au plus tard 10 jours avant le départ).
Depuis Cape Town je conseille le centre Netcare Travel Clinic Cape Town au 11ème étage, Room 1107, dans l’immeuble Picbel Parkade au 58 Strand Street. Vous devez prendre rendez-vous au téléphone avant votre passage au numéro suivant : +27 21 419 3172. Depuis la France vous pouvez vous faire vacciner dans un centre agrégé.
Malaria
Là encore Zanzibar est une zone faiblement impaludée. Mais le paludisme persiste tout de même encore dans certaines zones reculées de l’île et votre médecin vous conseillera surement un traitement antipaludéen préventif à prendre en amont de votre voyage, pendant votre voyage et après votre voyage. Le traitement est parfois onéreux et tout le monde n’est pas égal face à ses effets secondaires ; pour ma part j’ai fait le choix de prendre de la Malarone afin de n’avoir aucune mauvaise surprise pouvant entraver ce beau voyage. Il existe plusieurs traitements anti -paludisme à différents coûts et pouvant aussi parfois provoquer différents effets indésirables. Demandez l’avis de votre médecin et choisissez le vôtre en conséquence. Une fois les formalités réglées ; place au voyage, à l’aventure et à la découverte avec un rapide itinéraire de mon voyage.
Côte de Pingwe, à l’Est de l’île. Crédit Photo : Lucas Metz
Premier stop à Stone Town
Ambiance et ressenti
Le premier stop de mon voyage fut la charismatique ville de Stone Town, ville où se trouve l’aéroport. Sur les 10 jours de mon séjour j’ai eu le plaisir d’explorer en 48h cette ville étonnante, témoignage de la diversité culturelle de l’archipel de Zanzibar ; des vieilles portes cochères venant d’Inde se mêlent à une architecture orientale et une culture musulmane. Si bien que je cru reconnaître plusieurs fois l’ambiance des souks Marocains. Les étales de fruits, de légumes dans les rues venaient rajouter à l’île une palette de couleurs qui se marie à des odeurs d’épice et de parfums.
Jeux d’enfant dans les rues de la “ville de pierre”. Crédit Photo : Lucas Metz
Peuple et architecture
Les Zanzibaris sont de nature apaisée et accueillante ; il règne dans les rues de Stone Town une atmosphère de paix et de respect mêlée à de l’agitation. J’invite les femmes voyageant dans la ville à se couvrir les genoux et les épaules pour le respect bienveillant des mœurs. À les regarder on devine leur héritage culturel comme lorsque l’on admire l’architecture des monuments de la ville. La Maison des Merveilles ou Beit-al-Ajaib en arabe et pour moi un bâtiment emblématique à ne pas manquer. Autrefois le palais d’un sultan, c’est aussi le plus haut bâtiment de Stone Town depuis lequel vous disposerez d’une vue imprenable sur la mer et la vieille ville.
Rencontre. Crédit Photo : Lucas MetzLa Maison des Merveilles. Crédit Photo : Lucas Metz
Passion pour les portes
Portez une attention toute particulière aux portes en vieux bois sculpté ; en fonction des sculptures on y découvre la profession ou la position sociale du propriétaire, ou encore des versants du Coran. Les bords droits sont de style Arabe alors que le haut arrondi témoigne de l’influence Indienne. Plus étonnant encore elles sont ornées de pointes en bronze ou en laiton pour empêcher les éléphants d’enfoncer les portes. Directement importées par la route des Indes sur l’archipel, ces portes ne sont qu’un témoignage de plus du melting-pot de Zanzibar puisque l’on raconte qu’il n’y eu jamais d’éléphants sur l’île…
Les portes de Zanzibar, témoignage de l’Histoire.
En route !
Après ces deux jours de rêveries dans les rues de « La ville de pierre » il fallait partir à la découverte du reste de l’île. Pour ma part mon cheval fut un scooter de location. Si vous lui préférez la voiture sachez simplement que dans les deux cas il vous sera nécessaire de payer un passeport international. Les agences de location de véhicules s’en chargent. Il coûte environ 10 dollars. Un investissement non vain car il m’a été demandé plusieurs fois sur mon chemin. Fin prête, je me lançais donc à la conquête de l’île du Nord au Sud. Rendez-vous la semaine prochaine pour la suite du périple et d’autres conseils pratiques.
Nous voici repartis pour de nouvelles aventures et vers la dernière étape de notre road trip. Après avoir passé 3 magnifiques nuits dans le Cederberg nous voici en route pour la dernière étape de notre road trip, le lagon de Langebaan situé sur la côte ouest. Ce lagon fait partie du parc national SANParks Honorary rangers.
Parmi les 7 attractions principales du parc nous en avons visité 3 :
La plage de Kraalbaai
Idyllique. Face à cette plage de sable fin il est possible de pique-niquer ou de profiter des espace de braai (barbecue) à disposition. Cet endroit est parfait pour l’observation des baleines entre le mois d’août et octobre. Lorsque le temps est clément, vous pourrez même admirer Table Mountain depuis le parc.
Le parc a été divisé en trois parties A, B et C. La Zone A est la zone autorisant les activités nautiques, la zone B est réservée à la pêche à la ligne sans bateau à moteur et la zone C est la zone la plus préservée, l’accès y est interdit. Situé en zone A, la plage de Kraalbaai autorise les activités nautiques comme le kitesurfing, le ski nautique, la plongée avec masque et tuba, plongée sous-marine, le kayak, la nage et la pêche à la ligne.
L’avantage avec le windsurf sur le lagon de Langebaan est qu’il n’y a pas de requins !
Le restaurant et musée Geelbek
Crédit photo : www.sanparks.org
Le restaurant Geelbek est logé dans une belle maison restaurée dans le style architectural néerlandais appellé Cape Dutch Architecture. La gamme de plats servis est un riche mélange entre cuisine traditionnelle portugaise, néerlandaise, norvégienne, italienne et malaise. Leur tarte à la citrouille est un réel délice !
Le restaurant comprend aussi un musée retraçant l’histoire du parc et abrite la réplique des empreintes d’Eve. Ces empreintes ont été découvertes en 1995 à Kraalbaai, ce sont des traces humaines gravées dans la roche (roche sableuse) et ont appartenu à une jeune femme qui vivait ici il y a 117 000 ans. Les empreintes d’origine sont chaudement gardées au Musée sud-africain Iziko à Cape Town.
L’observatoire des oiseaux
Avez-vous trouvé les deux intrus qui se cachent sur cette photo. Petit indice ces oiseaux sont très gracieux mais aussi très caractériels !
Ce parc national recense plus de 250 espèces d’oiseaux comme le bécasseau, le colibri, le busard Saint-Martin, le flamant rose et l’autruche. Dans l’abri d’une cabane en bois, il est possible d’observer les nuages d’oiseaux survolant le parc. Avec un peu de chance, vous pourrez même observer un couple d’autruches traverser la route avec grâce.
Informations générales
Quelques règles à respecter:
L’alcool est interdit sur toutes les zones publiques (les zones de pique-nique, de braai, les plages) ainsi que sur l’entièreté du lagon.
La vitesse est limitée à 50km/h pour la protection et le respect des espèces animalières
Les animaux de compagnie ne sont pas autorisés
Il est interdit de cueillir ou de planter des fleurs
Quelques conseils:
Penser à prendre avec vous votre maillot de bain, crème solaire, camera, lunette de soleil
En saison haute et les mois de vacance (décembre et janvier) le parc est très fréquenté que ce soit par les locaux ou les touristes internationaux dans ce sens il est préférable de venir tôt afin d’éviter l’encombrement des barbecues (braai).
Les tarifs :
En basse saison : citoyen sud-africain ou résident sud-africain : R50 (4€) adulte / R25 (2€) enfants
En haute saison : citoyen sud-africain ou résident sud-africain : R70 (5€) adulte / R35 (3€) enfants
Les heures d’ouverture du parc :
Septembre à Mars 07h00 – 19h00
Avril à Août : 07h00 – 18h00
Plage de sable blanc et lagon translucide sont au programme à Langebaan.
Vous souhaitez vous aussi découvrir le lagon de Langebaan lors de vos futur vacances en Afrique du Sud ? Contactez dès maintenant un consultant voyage Rhino Africa et commencez à organiser vos vacances de rêve sur-mesure.
Avoir un week-end de 4 jours est une belle aubaine pour faire un road trip entre amis. À, défaut de chasser les œufs de Pâques dans le jardin familial, nous nous sommes rendus dans un jardin bien plus grand : les montagnes du Cederberg.
Notre Itineraire – 282 km – 3h30
Cape Town – Stellenbosch
Après environ 45 minutes sur la route N2, nous arrivons à notre premier arrêt, la ville universitaire de Stellenbosh. Cette ville à l’allure de campus américain est connue pour son rythme de vie étudiant et ses nombreux vignobles alentour. En se baladant dans le centre-ville, l’architecture victorienne de certaines maisons me saute aux yeux.
Stellenbosch est le lieu de l’architecture Cape Dutch. Crédit photo : Fabiana Seitz
L’heure du déjeuner approche. Je tombe nez à nez sur un charmant restaurant « Schoon de Companje », situé entre les rues Bird et Church Street. Nous sommes chaleureusement accueillis par le serveur qui m’apprend que « Schoon » signifie Frais et Sain comme la nourriture et la philosophie du restaurant. Après avoir scruté l’alléchant menu, j’opte pour la quiche maison à base de brocoli et de poivron rouge accompagné d’une salade verte. Ici le pain est cuisiné au feu de bois et les cafés sont exquis !
Restaurant Schoon De Companje – Stellenbosh
Stellenbosch – Cederberg
En route pour la région du Cederberg, nous empruntons la route N7 en direction de Clanwilliam. Les larges routes de campagne traversent des paysages montagneux très secs. Malgré la conduite à gauche, je me familiarise très rapidement avec les règles locales. Ici, la conduite est très courtoise, pour laisser le passage au véhicule roulant plus vite, il est de rigueur de se décaler sur la bande d’arrêt d’urgence le temps du dépassement. Les remerciements sont généreux et se manifestent en actionnant les feux de détresse pendant quelques secondes. À la porte d’entrée du Cederberg se trouve la ville de Citrusdal. Cette ville tient son nom de son activité agricole, citrus pour citron, les champs d’orangers et de citronniers s’étendent à perte de vue.
Promenade dans les plaines du Cederberg
Après environ 2 heures de route, le panneau Algeria, nous indique de tourner à droite. La route bétonnée laisse place à un chemin de gravier. Plus nous nous enfonçons dans les terres du Cederberg plus la route se fait rocailleuse. Il n’est pas nécessaire d’avoir un véhicule 4×4 mais une conduite lente et contentieuse suffit à arriver à bon port. Notre lodge perdu entre les montagnes, nous ouvre ses portes et dès notre arrivée, je ressens une sensation de zénitude.
Accueillis par le chant des oiseaux multicolore et le guide du lodge, nous nous dirigeons vers la réception. Pour nos trois nuitées au plus près de la nature nous avons opté pour des tentes avec tout de même le confort d’un lit douillé. Un camp intimiste et confortable avec une cuisine conviviale toute équipée. La piscine, le coin de feu Boma font partie des services inclus dans le prix de la nuitée, environ R180 (13€) par nuit et par personne.
Mes meilleurs souvenirs dans ce camp sont sans aucun doute, l’escalade du rocher pour observer le coucher de soleil accompagné du guide jouant du tamtam et les soirées autour du feu Boma à refaire le monde tout en observant les étoiles filantes et la voie lactée.
Coucher de soleil dont on se souvient longtemps dans le Cederberg
Après une bonne nuit de repos, nous partons en direction de Clanwilliam toujours en empruntant la route N7. Après 1h30 de route, nous arrivons à destination de Clanwilliam. Ville du Roiboos, des vignobles et des peintures sur roches laissées par les Bushmens ; Clanwilliam est incontournable. Curieuses de découvrir ses fameuses peintures, nous décidons de faire la promenade de 6 km nommée Travelers Rest (au repos des voyageurs).
Ce sentier unique de Sevilla offre une promenade dans le monde des San, les Bushmen qui ont habité cette région pendant des milliers d’années. En tout, il y a neuf sites à découvrir sur la piste, ce qui offre un aperçu étonnant de l’art rupestre que les San ont laissé derrière eux. Le chemin de Sevilla commence et se termine au Travelers rest Farm Stall. Cette zone est protégée, il est donc nécessaire de payer un permis de passage de R65 (5€) avant d’accéder au sentier de randonnée.
Après avoir apprécié la promenade et la beauté des peinture en route pour une pause bien méritée ! Il est possible de s’alimenter et se rafraîchir d’une boisson fraîche, d’un thé ou d’un café au Travelers Rest Farm Stall. Je vous conseille tout particulièrement le thé glacé au Rooibos accompagné d’un gâteau à base de liqueur de Brandy. Un vrai délice !
Les Bushmen mélangeaient du sang d’animaux à une mixture végétale pour rendre leurs peintures imperméables.
Nous décidons de commencer notre deuxième journée avec une bonne dose d’adrénaline. Entre R1000 et R500 (70€ – 35€) par personne, il est possible de survoler les montagnes du Cederberg pendant 30 minutes. Le temps était si clément et dégagé que nous avons pu apercevoir Table Mountain.
Survol des montagnes du Cederberg – Crédit photo : Fabiana Seitz
Après avoir eu la tête dans les nuages, nous voici les pieds bien à terre : en route pour une dernière randonnée. Sous 30° la randonnée en direction de la chute d’eau Middelberg est exactement ce qu’il nous faut. Pour accéder à cette belle randonnée de 1h30 il faut être muni d’un permis d’accès de R65 (5€). L’ascension en vaut vraiment la peine, je vous laisse admirer par vous-même !
Crédit photo : Fabiana Seitz
Je vous donne rendez-vous très vite pour la suite de mon road trip. Petit indice prenez votre maillot de bain, votre crème solaire et votre paire de lunettes ! En attendant, n’hésitez pas à contacter un de nos consultants Rhino Africa pour une évasion sur-mesure.
We use cookies and similar technologies to improve your experience on our site. To learn more about how we use cookies, please view our Privacy Policy. By clicking "I Accept" on this banner, or using our site, you consent to the use of cookies unless you have disabled them.
This website uses cookies to improve your experience while you navigate through the website. Out of these, the cookies that are categorized as necessary are stored on your browser as they are essential for the working of basic functionalities of the website. We also use third-party cookies that help us analyze and understand how you use this website. These cookies will be stored in your browser only with your consent. You also have the option to opt-out of these cookies. But opting out of some of these cookies may affect your browsing experience.
