Notre avis : Babylonstoren

Afrique du Sud,Le Cap,Vignobles du Cap
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Située au cœur des vignobles du Cap, à quelques encablures du pittoresque village de Franschhoek, cette ferme historique et ses jardins sont le lieu idéal pour un séjour convivial entre vignes et montagnes. J’ai eu la chance de visiter Babylonstoren qui m’a instantanément séduite avec ses 3.5 hectares de terrain ; son jardin botanique et ses chambres épurées au style sophistiqué. Je vous fais visiter ?

Prise de vue aérienne du domaine et jardin verdoyant de Babylonstoren
Prise de vue aérienne du jardin de Babylonstoren. Crédit Photo : Babylonstoren

Note Rhino :

5/5

Où :

Dans la vallée viticole de Drakenstein entre Franschhoek et Paarl à environ 40km de la ville du Cap. Babylonstoren est idéalement située au cœur des vignes et aux pieds des montagnes.

Pourquoi :

Pour ses valeurs simples, celle de la terre et du respect de l’environnement associées à une dose de sophistiqué. Mais aussi pour son emplacement au cœur des Winelands et le charme de sa bâtisse traditionnelle au style Cape Dutch.

Pour qui :

Les amoureux de la Nature

3,5 hectares de terrain avec un grand jardin designé pour accueillir 300 variétés de plantes ; entre oranges sanguines, asperges et multitude de plantes médicinales. Une palette de couleurs et de senteurs pour un arc-en-ciel de saveurs !

Les amoureux du Goût

Du jardin à l’assiette, les deux restaurants Babel et The Green House vous proposent une carte raffinée inspirée des produits du jardin en fonction des saisons. Idéal pour les amoureux du goût et les partisans d’une cuisine biologique, simple et conviviale.

Les amoureux tout court :

Rien de plus romantique qu’un séjour à Babylonstoren entre soins à deux au spa, balades dans les vignes, dîners gastronomiques et dégustations de vin le soir venu.

Gastronomie et plats colorés au restaurant Babel, Babylonstoren.
L’Art de la table au restaurant Babel. Crédit Photo : Babylonstoren
Promenade romantique à deux dans les allées fleuries du jardin de Babylonstoren.
Idéal pour lézarder dans les allées du domaine à deux. Crédit Photo : Babylonstoren

Babylonstoren, en bref :

L’historique ferme de style Cape Dutch Babylonstoren règne depuis 1692 dans la vallée avec pour arrière-plan les montagnes de Simonsberg et Du Toitskloof. Il y a 10 ans, Karen Roos – ancienne éditrice du Elle Decoration sudafricain, devient propriétaire des lieux et apporte une touche de moderne et de sophistication venant s’ajouter au charme de l’ancien. Elle et son équipe transforment alors cette ferme traditionnelle en maison d’hôte de luxe et ses fascinants jardins.

Le voyage de vos sens commence par la route pour vous y emmener ; sillonnant entre les vignes de la région sur arrière-plan de montagnes.

L’architecture « Cape Dutch » du manoir principal sera votre point d’arrivée. Les anciens bâtiments et granges de la ferme sont restructurés en chambres et suites, au style sophistiqué. Dans une palette de blanc et de crème, le design de chaque chambre est pensé épuré, quasi minimaliste mais pas moins chaleureux. En témoigne la cheminée ou encore les larges et confortables baignoires sur pieds.

Babylonstoren offre à ses habitants un spa pensé autour de plusieurs pavillons de bambous où règnent le calme et la sérénité. Soins de massage, gommage, enveloppement ainsi qu’une piscine revitalisante, un hammam et sauna sont à disposition. L’hôtel propose également un éventail d’activités en plein air ; entre visite guidée du jardin, cours de jardinage et promenade en vélo – mis à disposition par leurs soins – dans l’ensemble du domaine.

Jardiniers dans les allées fleuries du jardin de Babylonstoren.
L’équipe des jardiniers en pleine action. Crédit Photo : Babylonstoren

Le meilleur moment pour y aller :

Quand vous voulez. L’hiver austral est le meilleur moment pour profiter de tout le confort des chambres et goûter de délicieux mets et vins. Vous profiterez davantage encore de la piscine chauffée et des soins prodigués par le spa dans un cocon de confort. Mais l’été (d’Octobre à Mai) est le moment idéal pour profiter des arbres en fleurs et des fruits mûrs du jardin. Balade à vélo, saut dans la piscine extérieure, le solarium et sa vue directe sur les montagnes : tel est le programme typique d’une journée d’été à Babylonstoren.

Enfants jouant dans les piscines de Babylonstoren, vue sur les montagnes.
L’hiver ou l’été ; les montagnes restent belles à admirer. Crédit Photo : Babylonstoren

Comment y aller :

Que vous veniez de l’aéroport de la ville du Cap ou directement de son centre, empruntez l’autoroute N1 direction Paarl pour au moins 45 minutes.

Équipements et installations :

Babylonstoren dispose d’une boutique vendant divers produits de la ferme ; des bougies aux vins du domaine. Un service de blanchisserie, un spa, une cave à vin et sa salle de dégustation avec vastes baies vitrées pour profiter du coucher de soleil avec un verre de Chardonnay. Wi-Fi dans toutes les chambres et zones communes de l’hôtel. Parking privé.

Piscine extérieure turquoise et montagnes en arrière plan à Babylonstoren.
Piscine avec vue. Crédit Photo : Babylonstoren

Chambres :

L’hôtel du domaine, Farm Hotel porte bien son nom ; chaque logement est une ancienne bâtisse de la ferme du grenier à blé au cellier. Le tout rénové avec le confort moderne, dans des couleurs blanches et crème, épurées et relaxantes. Babylonstoren dispose de 8 chambres et suites avec salles de bain attenantes, idéales pour un couple et de 3 cottages de deux chambres parfaits pour les familles.

Chambre double luxe au design épuré chez Babylonstoren.
Ambiance intime et chaleureuse dans une chambre deux personnes. Crédit Photo : Babylonstoren

Activités proposées :

Inclus dans le prix de la chambre :

  • Visite guidée privée des jardins et de la ferme,
  • Accès à la piscine extérieure et son solarium,
  • Promenade en vélos ou canoës dans le domaine avec matériel mis à disposition,
  • Activités de pêche avec matériel mis à disposition,
  • Découverte des caves à vin et dégustation

Coûts additionnels :

  • Les soins du spa
  • Workshop divers autour du jardinage
  • Accès au Wine Club
Restaurant Babel et sa verrière au coucher de soleil chez Babylonstoren.
Le restraurant Babel et son architecture entre baies vitrées modernes et bâtisse au style Cape Dutch. Crédit Photo : Babylonstoren

Expérience gastronomique :

4 lieux pour 4 expériences ;

Babel : restaurant phare de Babylonstoren au design chic et épuré oscillant entre bâtisse d’inspiration « Cape Dutch » et baies vitrées modernes. Carte au fil des saisons et petits déjeuners colorés et gourmands.

Plats gourmets et colorés au restaurant Babel chez Babylonstoren.
Des couleurs, des fleurs et des saveurs au restaurant Babel

GreenHouse : magnifique serre sous les chênes centenaires du jardin, profitez d’une restauration format « pique-nique chic » toute la semaine de 10h00 à 16h00 avec au menu des produits frais, salades et jus de fruits du jardin.

Le restaurant Green House et sa verrière verdoyante chez Babylonstoren.
Belle lumière sous la verrière du restaurant Green House. Crédit Photo : Babylonstoren

Bakery : Le mercredi et vendredi entre 19h00 et 21h00 Bakery vous propose une carte d’inspiration Italienne avec les fromages de la ferme et d’autres produits locaux dont le pain fait du blé récoltés sur place.

Bakery restaurant chic italien chez Babylonstoren.
Italian touch et produits gourmands à Bakery. Crédit Photo : Babylonstoren

Healing Garden ; le domain vous offre la possibilité de découvrir les bienfaits des plantes médicinales, qui poussent dans son jardin, tous les mardis à 9h30 dans le Healing Garden, lieu de méditation et de découvertes gustatives et curatives.

Prix :

À partir de 350 euros pour une chambre deux personnes avec un petit déjeuner inclus. Mais aussi un accès libre et une visite guidée du jardin, des vélos mis à disposition ainsi que des canoës pour une balade sur le lac du domaine, une visite de la cave à vin incluant une dégustation et un service de blanchisserie.

Vous êtes prêts à vous aventurer dans la délicieuse campagne sud-africaine ? N’hésitez pas à contacter un de nos experts pour plus d’informations et pour vous confectionner un séjour sur mesure !

 

 

Lagon de Langebaan : un safari et des fleurs

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La saison de floraison est un phénomène annuel à ne pas rater. Et que diriez vous de le combiner avec une rencontre avec les animaux, au milieu des champs de fleurs face à l’Océan  ? Tiercé gagnant n’est-ce pas ? Et ce pari est bien possible en Afrique du Sud ! Je me suis rendue sur la côte Ouest, à une heure de la ville du Cap pour aller voir cela d’un peu plus près…

On peut  dire que pour mon premier printemps en Afrique, la nature m’a fait une fleur : en allant admirer ce phénomène au Parc National de la côte Ouest, j’ai eu la chance de rencontrer une grande variété d’espèces d’animaux  lors de ce safari insoupconné. Présents dans les vastes champs de fleurs, les animaux étaient encore plus beaux à voir. Un spectacle à admirer entre août et novembre, même pour les moins « fleur bleue » d’entre nous !

Alors quels animaux peut-on croiser à Langebaan  pendant la saison de floraison ?

Encore émerveillée, je vous dresse un petit bestiaire des habitants du Parc National de la côte Ouest accompagné de quelques conseils pour que vous puissiez à votre tour faire leur rencontre.

Des flamants roses

Trois flamants roses dans le lagon de Langebaan.
Flamants roses dans la lagune.

Afin d’assister à l’envol des majestueux flamants roses, rendez-vous au lagon de Langebaan, bordé de sable blanc. Pour admirer ce ballet spectaculaire , on vous conseille de vous y rendre au petit matin pour contempler le reflet des premiers rayons de soleil sur la lagune.

Le saviez- vous ? La couleur du flamant rose est due à son régime alimentaire. Celui-ci se nourrit en filtrant l’eau des lagunes grâce à son bec qui possède des fanons (sorte de peigne). Une espèce de crevette qu’il capture est à l’origine de sa couleur rose.

Des oryx

L'oryx fait partie des animaux visibles dans les champs pendant la saison de floraison.
L’oryx gemsbok en impose par ses longues cornes. Mais pas de crainte à avoir le concernant !

Ouvrez-bien l’oeil pour voir poindre au loin les longues cornes de l’oryx.

Des zèbres

Zèbre traversant la route sableuse du Parc National de la Côte Ouest
Ralentissez : traversée de zèbres !

Pour maximiser vos chances de voir les animaux, mieux vaut se faire discret et restez prudent : roulez au-pas et ne soyez pas surpris par la traversée des zèbres !

Des élands

Un élan, espèce d'antilope, au milieu des champs.
L’éland est présent en nombre dans le Parc National de la côte Ouest.

Massif et imposant, vous ne pourrez pas rater l’éland, un cousin de l’antilope qui broute inlassablement l’herbe des prairies.

Mais aussi des tortues

Tortue dans les fleurs du Parc National pendant la saison de floraison.
Petite tortue sortie de sa carapace. Merci de lui céder patiemment le passage!

À présent cessez de regarder au loin et faites attention où vous mettez les pieds : ces petites tortues d’Afrique du Sud avancent lentement et se cachent dans les fleurs. Saurez-vous les apercevoir ?

Des bonteboks

Un des animaux à observer : le damalisque à front blanc.
Zoom sur le damalisque à front blanc, aussi appelé Bontebok.

Parmi les animaux les plus observés : le damalisque à front blanc, bête à corne proche de l’onyx. Tentez de les distinguer !

Des autruches

 

Trois autruches se suivant à la file indienne.

Incroyable mais vrai : l’autruche a les plus gros yeux de tous les animaux terrestres! Proie facile pour les prédateurs, ses yeux lui servent à rester alerte et à prendre rapidement ses jambes à son coup en cas de danger.

Et une plus grande variété d’oiseaux

Oiseau blanc dans un champ de fleurs pendant la saison de floraison.
Des oiseaux, blancs mais d’autres hauts en couleurs survolent Langebaan et viennent se nourrir des insectes présents dans les fleurs.

Et parmi tous ces animaux, une grande diversité de fleurs  !

Une excursion pendant la saison de floraison peut bel et bien se transformer en un tel safari.  Flamants roses, onyx, zèbres, élands, tortues, antilopes, autruches ont croisé mon chemin cette fois-ci. Mais vous aurez sans doute la chance d’en rencontrer de nombreux autres au fil de votre séjour.

Pour un petit topo sur la saison de floraison dans la région du Cap, c’est par  ici ! Et Si vous souhaitez en savoir plus sur les étonnantes fleurs africaines : lisez ou relisez notre article à ce sujet !

La nature africaine réserve bien des surprises. Pour les découvrir écrivez-nous ici.

Guide du safari à pied

Activités,Guides complets,Safari - Français
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Qui n’a jamais rêvé de se retrouver nez à nez avec un éléphant sortant d’un buisson ou bien de voir de plus près les tâches d’un léopard ? Bien souvent les lodges safari proposent une expérience de safari à pied.

La différence avec le safari en véhicule tout terrain est avant tout la proximité que vous obtenez avec la nature mais aussi ses habitants. Vous ne serez jamais aussi près d’un animal sauvage.

Pour mieux comprendre cette expérience et son déroulement – et ainsi en tirer le meilleur – voici notre guide complet du safari à pied.

Le Guide Complet du Safari à pied

¿Listo para tu próximo safari fotográfico?
Comment s’habiller ? Quelles sont les règles de sécurité ? On vous dit tout

Comment le safari à pied se déroule ?

Bien souvent vous partez entre votre safari du matin et du soir, dans l’après-midi. Mais vous pouvez aussi en parler avec votre guide ou au lodge si vous souhaitez remplacer un safari en véhicule tout-terrain du matin ou du soir avec une randonnée à pied. Tout est fait pour répondre à vos envies.

En termes de trajet ; vous partez le plus souvent de votre camp pour revenir à ce dernier. Mais vous pouvez aussi partir en véhicule du lodge pour rejoindre un point de départ plus éloigné ou rejoindre des points d’intérêts et scènes d’action que les pisteurs et guides se partagent avec les autres résidents de la réserve au talkie-walkie.

Vous êtes organisés en file unique avec à l’avant et à l’arrière de cette file un guide armé pour vous protéger. C’est aux extrémités que le danger est le plus susceptible de surgir. Rester en groupe et dans cette configuration est important ; les animaux distinguent une masse plutôt que plusieurs plus petits individus et ne seront aucunement tenté de vous attaquer.

Groupe de touristes en randonnée safari à pied au Botswana.
En file indienne au coeur de la brousse africaine.

Que porter en safari ?

1. L’idée c’est de se confondre dans la nature : il est donc important de porter les couleurs de votre environnement que sont le beige, vert foncé,  kaki et marron.

2. En safari les températures peuvent varier et rapidement : quand vous partez tôt le matin il peut faire très frais jusqu’à ce que le soleil se lève et vous réchauffe très vite. Il est important de porter plusieurs couches de vêtements pour les enlever et les remettre à l’envie.

3. Safari à pied appelle forcément chaussures de marche pour pouvoir fouler la brousse comme un vrai ranger.

4. N’oubliez pas de les marier avec de hautes chaussettes pour éviter les piqûres d’insectes et les tics.

5. En prévention emmenez avec vous également un spray anti-insecte.

6. Sans oublier le classique trio : crème solaire, chapeau et lunettes de soleil pour vous protéger tout en profitant du soleil d’Afrique.

Walking safari camp okavango
Photo credit: Stuart Parker

Quelques règles du safari à pied

La première règle serait d’écouter votre ranger ; ce sont les vrais experts de la brousse qu’ils ont étudié et expérimenté pendant des années. Ils connaissent tout : de la flore, jusqu’aux oiseaux et même les plus insignifiants insectes et petits animaux. Vous pouvez leur faire entièrement confiance ; ils sont finement sélectionnés par les lodges en fonction de leurs expériences et études. Avant d’embarquer en safari à pied votre ranger vous énoncera quelques règles à suivre assiduement :

1. Le silence est la clef – il vous donne l’opportunité de vous immerger dans la nature et vous perdre dans vos pensées en plus de ne pas déranger les habitants de la savane et favoriser de belles rencontres.

2. Comment réagir face à l’imprévu : vous serez briefé avant votre départ sur le comportement à adopter face à un animal dangereux comme un lion, rhinocéros, éléphant ou encore hippopotame.

3. Restez alerte – ouvrez grand vos yeux et vos oreilles pour ne rien rater de cet incroyable safari à pied.

4. S’attendre à l’inattendu : chaque sortie safari est unique et apporte sa part de rencontre. Préparez-vous à l’imprévu ; ce sont les plus beaux souvenirs que vous ramènerez à la maison.

Walking safari in South Luangwa, Zambia
Votre guide et tracker sont armés pour assurer votre sécurité. Photo : Puku Ridge

Une chose est sure le safari à pied est une option pour les plus courageux aventuriers ! Bien que ces derniers soient plus impressionnants ils ne sont pas pour autant dangeureux et extrêmement bien encadrés. Pour ceux qui ne préfereraient pas s’y frotter, on vous propose l’alternative originale du safari sur pirogue que l’on retrouve au Botswana.

Notre suggestion de safari à pied

Une de nos destinations favorites pour un safari à pied ? La réserve privée de Lion Sands dans la région du Parc Kruger en Afrique du Sud ! Il existe évidemment bien d’autres destinations pour un safari à pied. Retrouvez toutes nos destinations sur notre site Rhino Africa. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à contacter nos consultants voyage ou nous laisser un commentaire !

QUIZ – Connaissez-vous réellement les Big 5 ?

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Les Big 5 nous ont toujours fasciné et nombreux sont nos articles où nous vous les présentons (notamment celui-ci où on vous livre 25 faits étonnants à leur sujet). Mais il est temps de tester vos connaissances sur ces colosses de la savane africaine plus en profondeur : Après tout, connaissez-vous réellement les Big 5 ?

À vos marques. Prêts ? Quizzez !

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Ce quiz vous a plu ? Nous en avons d’autres pour vous ! Testez vos connaissances du continent inlassablement avec Rhino Africa :

Quiz : l’Afrique du Sud et sa biodiversité

Quiz : Quel Big 5 êtes-vous ?

Safari à Sabi Sand – Épisode 3 [VIDÉO] : La chasse des lions

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Cela n’est arrivé que trois fois pendant les 7 ans de carrière de notre ranger Murray. Et nous avons été suffisament chanceux pour admirer cette unique expérience de la vie sauvage : une tribu de 7 lions chassant un impala avant de le dévorer sous nos yeux. Si mon appareil photo m’a lâché quelques secondes avant la scène, le tracker a tout de même réussi à imortaliser ce moment depuis mon Iphone. De mon côté, je n’avais rien d’autre à faire que d’ouvrir grand mes yeux face à ce spectacle que la nature m’offrait.

7 lions pour un impala

La tendresse avant la tempête

Câlin entre les lionceaux et leur mère, réserve de Sabi Sand, Kruger.
Je t’aime moi non plus. Crédit photo : Garance Chassaing

Les lions sont des animaux fascinants au comportement singulier. Dans une tribu des tensions peuvent vite apparaîtrent ; plusieurs fois par jour donc sont organisées des sessions de démonstration d’amour. Ces moments de tendresse ont pour but de simplement se rappeller que l’on ne va pas s’entre-tuer. C’est pile à ce moment là que nous avons rencontré cette famille de 4 lionceaux avec à leur tête deux femelles lionnes.

 

Petit deviendra grand

Un lionceau dans la savane en Afrique du Sud, réserve de Sabi Sand, chasse lion.
Ce jeune adolescent mâle a beaucoup à apprendre de la technique de chasse des femelles de sa tribu. Crédit photo : Garance Chassaing

La tribu était ici uniquement composée de jeunes mâles, suivant encore les traces de leurs mères. Les femelles sont de véritables meuneuses de troupes ; elles prennent soin de leurs petits et chassent en groupe pour nourrir le reste de la famille. Leur technique de chasse est bien particulière ; elles travaillent en groupe. C’est un véritable travail d’équipe. À l’inverse le mâle adulte chasse seul en tendant des embuscades.

 

Chasse et stratégie en triangle

3 petits Lionceaux dans la savane, réserve de Sabi Sand, région du Kruger
Les lionceaux attendent patiement leurs mères et leur retour de chasse. Crédit photo : Garance Chassaing

Les petits qui suivaient jusqu’alors les jupons de leurs mères ont soudain cessé de les suivre. Les jeunes mâles sont restés assis dans la brousse dorée me permettant de prendre quelques-uns de ces clichés. Attentifs et patients ils regardent les trois femelles doucement mais surement partir à la chasse. En formant une configuration triangulaire, chacune des 3 lionnes se positionne à un endroit stratégique. Au loin un troupeau d’impalas qu’elles commencent à encercler. L’étau se ressere tragiquement jusqu’à ce que les deux lionnes à la base du triangle décident de lancer l’assaut. Le troupeau d’impalas se précipitent alors dans la geule de la troisième lionne qui attendait patiemment le bon moment avant de bondir sur celle qui s’est approché de trop près.

 

Échec et mat

Lionceau dans la réserve de Sabi Sand, Parc National du Kruger, Afrique du Sud.
Lionceau en pleine tentative d’intimidation. Crédit photo : Garance Chassaing

Seulement 30% des chasses d’un lion sont un succès. Non seulement nous avons été très chanceux de voir des lionnes en action mais il est d’autant plus rare de voir une chasse aboutir. Je ne le savais pas encore quand j’ai vu les griffes accérées de la lionne se planter dans la chair de l’arrière de l’impala. Les deux autres lionnes ont ensuite accouru donnant à l’impala le coup de grâce en la saississant par le cou. La gazelle était condamnée. Les lionceaux ont rapidement suivi. Entremêlés entre eux, le corps puissants de sept lions enragés sur une même proie est un spectacle de la vie sauvage dans son essence que je n’oublierai pas. Tout comme leur rugissement qui résonnent encore en moi.

VIDÉO

Perché depuis le siège à l’avant du véhicule, aux premières lodges, le tracker a pris une vidéo de la scène que je partage ici avec vous. On vous conseille ici de mettre la vidéo en haute qualité. Le bruit de leur rugissement est impressionant !

 

Se disputer les restes et la loi du plus fort

Je n’avais pas saisi l’importance des séances de démonstrations de tendresse expliquées plus haut avant de voir comment les lions peuvent en réalité se disputer avec violence quand une chasse, un territoire ou une femelle entre en jeu. Dans ces moments préçis la nature sauvage de ces animaux se réveille et la loi du plus fort règne en maître. À partir de la 4ème minute de la vidéo vous pourrez voir comme un adolescent mâle tente de challenger les deux lionnes en se disputant le dernier morceau de viande.

Simplement stupéfiant.

Two lions fighting
Les conflits pour les derniers restes sont fréquents. Crédit photo : Erica Oberndorfer

Mais la magie de la vie sauvage ne s’arrête pas là. Lors de mon safari dans la sublime réserve de Sabi Sand nous avons aussi eu l’occasion de croiser le chemin d’un léopard et sa chasse, perchée haut dans la cime des arbres. On vous raconte cette péripétie dans l’ultime épisode de ces 4 jours hors du temps au coeur du Kruger.

À bientôt !

Parc National Kruger vs réserves privées – quelles différences ?

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Lorsque l’on parle du Parc National Kruger, il faut distinguer deux choses : le parc national en lui-même et la grande région du Kruger, qui comprend le parc mais aussi une multitude de réserves privées frontalières de ce dernier. Même si, où que vous alliez, vous êtes sûrs d’admirer les “Big 5” et de superbes paysages, les deux espaces offrent des expériences bien distinctes. Nous avons testé les deux de nombreuses fois et pouvons aujourd’hui vous éclairer sur les principales différences entre le Parc National Kruger et les réserves privées qui le bordent. Découvrez notre guide “Parc National Kruger vs réserves privées – quelles différences ?”.

Léopard dans un arbre à Silvan
Bienvenue au pays des “Big 5”. Crédit photo : Simon Watson

Parc National Kruger vs réserves privées : quelles différences ?

1. La fréquentation

Dans le Parc National Kruger

C’est LE point sur lequel le parc national Kruger et les réserves sont les plus opposés. Le Parc National Kruger est une des réserves animalières les plus célèbres d’Afrique. Avec un million de visiteurs annuels, il n’est pas rare de voir des flots de touristes circuler dans son enceinte. Il peut donc être difficile de s’y sentir en communion avec l’Afrique sauvage, quand on doit par exemple affronter un embouteillage pour photographier un lion ou un buffle près d’un point d’eau !

Pour vivre une expérience plus solitaire, il vous faudra vous éloigner des lieux les plus fréquentés et compter sur votre sens de l’observation pour admirer les animaux du parc dans des recoins plus inattendus.

Famille de lion sur une piste de 4x4 au Kruger
Les animaux vont où bon leur semble au Kruger. Crédit Photo : Londolozi

Dans les réserves et concessions privées

Les réserves offrent une expérience du Kruger toute différente de celle vécue dans le parc. Exclusives, elles n’acceptent qu’un nombre limité de visiteurs. En outre, seules les personnes résidant dans les lodges qu’elles abritent sont admises en leur sein. Dans ces conditions, vous pouvez profiter d’un contact avec la nature en toute quiétude loin des foules touristiques.

La frontière entre les réserves et le Kruger n’est marquée par aucune barrière, les animaux se déplacent donc librement de part et d’autre. Vous pourrez ainsi les admirer en nombre quelle que soit la réserve où vous résiderez.

Rencontre avec un groupe de lions à Silvan Safari, Sabi Sand, Parc National Kruger
Rencontre avec un groupe de lions à Silvan Safari. Crédit Photo : Simon Watson

2. L’expérience safari

Dans le parc National Kruger

Vue l’étendue gigantesque du Parc National Kruger, vous avez tout le loisir de vous y déplacer, ce qui multipliera vos chances de faire de belles rencontres. Le plus : une fois les portes franchies, moyennant un droit d’entrée modique, vous pouvez aller et venir librement aux quatre coins du parc dans votre propre véhicule, dans la limite des horaires d’ouverture.

Lionceau dans les hautes herbes au Kruger
La chance sourit aux plus observateurs au Kruger. Crédit photo : Simon Watson

Dans les réserves et concessions privées

En choisissant de vivre un safari au sein d’une réserve ou d’une concession privée, vous accédez à un champ d’expérience beaucoup plus large et de qualité plus élevée. Les réserves n’étant pas soumises aux règles du parc national, notamment en termes d’horaires d’ouverture, il vous sera possible d’effectuer des excursions dès le lever du soleil ou en pleine nuit. Les lodges proposent également des expéditions à pied à l’écart des pistes de 4×4, afin d’être au plus près des animaux.

Enfin, les hôtels les plus luxueux offrent souvent des instants un peu exceptionnels, comme des safaris en ballon, des dîners aux chandelles ou des nuits à la belle étoile au cœur de la savane.

Suite à ciel ouvert sur une plateforme surélevée au Parc National Kruger
Plateforme surélevée pour des nuits magiques sous le ciel étoilé d’Afrique. Crédit photo : Lion Sands

3. L’hébergement

Dans le Parc National Kruger

Il existe une vaste gamme d’hébergements disponibles pour se loger à l’intérieur même du parc, mais très peu qui correspondent aux lodges luxueux que l’on imagine lorsque l’on pense à un safari en Afrique. Les plus modestes sont les camps de brousse qui offrent simplement des huttes standards en auto-gestion ou des espaces camping-car, sans services additionnels. Les camps satellites sont très similaires à ces derniers, mais sont plus demandés en raison de leur petite taille et de leurs localisation à l’écart des circuits principaux.

Un peu plus chers et mieux équipés, les restcamps proposent des services additionnels tels que pompes à essence, piscines, restaurants et boutiques.

Lionceau endormi à Sabi Sand
Pour les lionceaux, l’hébergement est tout trouvé ! Crédit Photo : Simon Watson

Dans les réserves et concessions privées

C’est dans les réserves et les concessions privées que vous trouverez les lodges et camp luxueux où vous pourrez vivre un authentique safari africain au Kruger. Nombre d’entre elles ont été fondées il y a des décennies et cultivent encore aujourd’hui une tradition de luxe et d’excellence. Cela se lit dans l’élégance de l’architecture, entre style africain ancien et lignes contemporaines ; dans le raffinement de la décoration, souvent l’oeuvre de grands noms du design ; dans la qualité irréprochable du service, où tous vos besoins sont anticipés et satisfaits sans que vous ayez à demander quoi que ce soit.

Draps de soie bordés à la main, petits fours et champagne servis en safari, terrasses avec piscines privatives et spa au milieu des arbres : ce sont là quelques-uns des atouts dont vous pourrez profiter en séjournant dans l’une de ces réserves. Parmi les nombreux lodges de rêve nichés au coeur de ces dernières, nous vous invitons à découvrir :

Terrasse avec piscine privée, Londolozi, réserve de Sabi Sand, Parc National Kruger
Londolozi allie luxe et immersion dans la nature à la perfection. Crédit Photo : Londolozi

Parc National Kruger ou réserves privées ?

Vous l’aurez compris, en ce qui concerne les safaris, notre coeur penche plutôt du côté des réserves privées !

Pour résumer, voici le top des raisons de vivre un safari dans une réserve privée :

  • Prémièrement, l’exclusivité et la tranquilité. Vous serez seul(e) avec votre guide sans la moindre voiture de touristes à l’horizon.
  • Deuxièmement, les voitures de safari peuvent s’aventurer en-dehors des pistes tracées dans les réserves privées. Au sein du parc national, vous ne pourrez observer des animaux que depuis les routes principales.
  • Troisièmement, les rangers qui ont le plus d’expérience et qui connaissent le mieux la nature travaillent dans les réserves. Ils sauront vous faire découvrir les spots où vous pourrez faire les plus belles photos !
  • Quatrièmement, les rangers ne sont pas tenus de respecter les horaires du parc national, ce qui permet d’effectuer des safaris dès l’aube ou en pleine nuit. Cela vous laisse également le loisir de rester aussi longtemps que vous le souhaitez au même endroit.
  • Pour conclure, les rangers peuvent même vous emmener en safari à pied, sans aucune barrière entre vous et la vie sauvage !
Hippopotame qui surgit d'un étang, Silvan Safari, Réserve de Sabi Sand, Parc National Kruger
Prêts à décoller ? Crédit photo : Simon Watson

Embarquez pour une aventure au coeur de l’Afrique !

Alors, convaincus ? Contactez-nous dès aujourd’hui pour vivre une aventure inoubliable au Parc National Kruger, dans ses réserves privées ainsi que dans tous les plus beaux lieux d’Afrique.

ArtAngels Africa – Des œuvres d’art pour la bonne cause

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Utiliser l’art pour faire le bien – c’est ce qui rend ArtAngels Africa si spécial. L’initiative a été mise en place par Rhino Africa pour soutenir l’accès à l’éducation dans les régions sud-africaines défavorisées. Elle s’appuie sur le talent et la générosité d’artistes locaux de premier plan, qui acceptent de céder leurs œuvres à une vente aux enchères de charité organisée chaque année. Les recettes sont ensuite reversées à trois ONG : The Click Foundation, The Good Work Foundation et Wildlife ACT. Dans cet article, vous en apprendrez plus sur le projet d’ArtAngels Africa, les actions menées grâce aux dons ainsi que les partenaires qui rendent possible cette œuvre artistique et humanitaire.

« L’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde. » – Nelson Mandela, ancien président de l’Afrique du Sud et lauréat du prix Nobel de la paix.

Peinture d'une femme avec un visage vert, ArtAngels Africa
Les artistes sud-africains les plus prometteurs contribuent au projet. Crédit photo: Simon Watson

Notre engagement

Le tourisme compte parmi les industries dont la croissance est la plus rapide au monde et, chez Rhino Africa, nous pensons avoir un rôle majeur à jouer face aux grands défis auxquels l’Afrique fait face aujourd’hui. Parce que nous sommes convaincus que des changements positifs doivent être activement recherchés, nous voulons donner le bon exemple et promouvoir une éducation de qualité accessible au plus grand nombre, mais aussi assurer la pérennité de l’extraordinaire biodiversité africaine. Dans cet esprit, nous avons initié le projet ArtAngels Africa et mettons tout en oeuvre pour qu’il rencontre le plus grand succès.

Dylan Lewis face à sa sculpture de rhinocéros
Dylan Lewis face à sa sculpture de rhinocéros. Crédit Photo : ArtAngels

Les bénéficiaires

Les fonds récoltés lors de la vente sont reversés à trois ONG qui font chacune face à un défi majeur de l’Afrique contemporaine.

The Click Foundation

The Click Foundation est une initiative qui repose sur l’idée que le digital peut transformer l’éducation en profondeur pour la rendre accessible à tous et adaptée à chacun. Le cœur de son action consiste en un programme d’apprentissage de l’anglais basé sur la phonétique. Ce dernier a déjà été mis en œuvre dans plus de 70 écoles primaires en collaboration avec plus de 27 000 enfants curieux. Tout au long du programme, les élèves apprennent et progressent à leur propre rythme grâce à des activités pédagogiques drôles et ludiques rendues possibles par la technologie.

Le projet de The Click Foundation a également permis de créer des emplois pour 100 membres de communautés locales et de former près de 500 directeurs d’écoles, enseignants et éducateurs aux nouvelles technologies.

Enfant étudiant sur un ordinateur de The Click Foundation
The Click Foundation donne accès à un enseignement digital à des milliers d’enfants. Crédit photo : The Click Foundation

The Good Work Foundation

The Good Work Foundation, soutenue par Rhino Africa depuis 2009, est également convaincue que les nouvelles technologies peuvent changer le monde de l’éducation. Elle a ouvert en 2012 un campus à proximité du Parc National Kruger, qui fournit un enseignement entièrement fondé sur le digital. Ce dernier a permis à près de 1 000 adultes d’obtenir un diplôme internationalement reconnu en informatique. Entre outre, 8 écoles envoient chaque semaine près de 3 000 enfants recevoir des cours d’anglais, de mathématiques et de conservation animale dispensés à l’aide de tablettes et d’ordinateurs.

Enfants suivant un cours à The Good Work Foundation, soutenue par ArtAngels Africa
Apporter un enseignement high-tech aux enfants les plus défavorisés ? Un rêve devenu réalité grâce à The Good Work Foundation. Crédit photo : The Good Work Foundation

Wildlife ACT

En plus de soutenir le développement de l’éducation par le numérique, ArtAngels Africa a aussi à cœur de contribuer à la conservation de la vie sauvage incomparable du continent africain. Une partie des fonds récoltés est donc reversée à l’ONG Wildlife ACT, laquelle travaille sans relâche pour protéger les espèces menacées d’extinction, parmi lesquelles le guépard, le rhinocéros ou encore le chien sauvage d’Afrique. Les bénévoles de Wildlife ACT interviennent également dans environs 20 écoles élémentaires afin d’enseigner l’importance de la protection de l’environnement pour la survie de ces espèces. La disparation récente de Sudan, le dernier rhinocéros blanc d’Afrique du Nord, doit nous interpeler sur l’impact de l’homme sur la vie sauvage et nous pousser à soutenir des actions comme celle de Wildlife ACT.

Bénévole de l'association Wildlife ACT dans son action de lutte anti braconnage des rhinocéros
Un membre de Wildlife ACT aide un rhinocéros à se relever après avoir rejoint son nouvel habitat. Crédit photo : Wildlife Act

Les partenaires

Si c’est Rhino Africa qui a permis à ArtAngels Africa de voir le jour, ce dernier n’aurait pas rencontré un tel succès sans le soutien d’autres partenaires déterminés à faire le bien en Afrique. Ellerman House, l’un des hôtels-boutique les plus élégants du Cap, ouvre ses portes à la vente aux enchères des œuvres chaque année. La vue imprenable sur l’océan Atlantique, les boissons délicieuses, les concerts live et, bien sûr, les magnifiques œuvres exposées font de cette vente un événement somptueux. Everals Read est également un soutien fidèle du projet ; cette galerie d’art basée à Johannesbourg expose principalement des œuvres modernes et contemporaines et favorise l’émergence de jeunes artistes d’Afrique australe. La réserve naturelle privée de Londolozi, l’une des plus anciennes et des plus prestigieuses du Parc National Kruger, et Airlink, compagnie aérienne sud-africaine de premier plan, sont eux aussi engagés à nos côtés.

Concert live lors de la vente aux enchères à Ellerman House au profit d'ArtAngels Africa
Concert live lors de la vente aux enchères à Ellerman House. Crédit Photo : Simon Watson

Des résultats exceptionnels

La première vente aux enchères, qui a attiré l’attention du monde entier, a eu lieu en 2017 à Londres. En vue de celle-ci, des artistes sud-africains internationalement connus ont produit des tableaux et des sculptures, qui ont permis de récolter près de 4 millions de rands. Au total, l’initiative ArtAngels Africa a permis de recueillir près de 12 millions de Rand, ce qui a donné accès à l’éducation à près de 20 000 personnes, enfants comme adultes.

Oeuvre présentée à la vente aux enchères d'ArtAngels Africa
Oeuvre présentée à la vente aux enchères d’ArtAngels Africa. Crédit photo : Simon Watson

Comment agir ?

ArtAngels Africa vous donne la possibilité de parrainer un enfant et publie toutes les informations concernant les futures ventes aux enchères sur son site internet. Vous pouvez également faire un don directement à The Click Foundation sur leur site. Enfin, lors de vos prochaines vacances en Afrique, optez pour un safari Rhino Africa ; votre réservation soutiendra directement les projets qui contribuent au développement de l’éducation et à la conservation animale sur le continent.

Sculpture présentée à la vente aux enchères d'ArtAngels Africa
Sculpture présentée à la vente aux enchères d’ArtAngels Africa. Crédit photo : Simon Watson

Qui sait – peut-être que Nelson Mandela avait raison lorsqu’il a dit:

“L’éducation est le moteur du développement personnel. Grâce à l’éducation, le fils d’un travailleur agricole peut devenir président de la république. “

Nos aurevoirs à Sudan, dernier mâle rhinocéros blanc du Nord

Afrique du Sud,Bonnes actions
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“Aujourd’hui c’est avec le coeur lourd que l’on assiste à l’extinction d’une espèce qui a survécu des millions d’années mais n’aura pas réussi à survivre à l’espèce humaine”. C’est dans ces termes que le compte instagram de National Geographic annonce le décès du dernier mâle rhinocéros blanc du nord qui entraînera la disparition totale de cette espèce.

Il s’appellait Sudan, un vieux monsieur. Bien que protégé 24h/24 par des gardes armés, le dernier mâle âgé de 45 ans nous a tristement quitté des suites d’une maladie.

Cet événement est pour nous l’occasion de faire le point chez Rhino Africa sur la sauvegarde des rhinocéros en Afrique, les raisons pour lesquelles ces derniers sont  braconnés et surtout comment aider leur cause.

Petit rhinocéros galopant dans la savane africaine suivi par sa mère
En route pour des jours meilleurs. Crédit photo : Wrensch Lombard

Rhinocéros blanc et noir ; quelles différences ?

Avant toute chose il est important de distinguer les différentes et principales espèces de rhinocéros dans le monde. Il existe deux types de rhinocéros ; le rhinocéros blanc et noir. Bien que tous deux soient de couleurs grise, sur quels critères se distinguent-ils ?

Rhinocéros blanc

Oiseaux sur le dos du rhinocéros blanc dans le Delta de l'Okavango
Les oiseaux qui voyagent sur le dos du rhinocéros ont pour mission de le débarasser des parasites.

Le rhinocéros blanc se rencontre dans les savanes africaines sous deux sous-espèces :

Rhinocéros blanc du sud : Il y en aurait  18 000 dans la nature, principalement dans les terres d’Afrique du Sud où ils jouissent des nombreuses réserves privées et parc nationaux pour vivre en toute sérénité. Quoique. Le braconnage est encore réel et les rhinocéros blanc sont souvent tués pour leurs cornes même au sein de parcs nationaux. L’espèce est en danger pour ces tristes raisons. Le rhinocéros blanc est aussi moins agressif et timide comparé au rhinocéros noir plus sauvage. L’homme peut ainsi l’approcher plus facilement pour le meilleur et pour le pire. Son manque de méfiance envers l’espèce humaine le rend tragiquement plus facile à chasser.

Zwei Breitmaulnashörner jagen sich gegenseitig
Plus extraverti que le rhinocéros noir, le rhinocéros blanc est moins solitaire et aime jouer avec ses semblables. Crédit photo : Bo Dabi

Rhinocéros blanc du nord : Autrefois se promenant dans la vallée du Nil ou encore au Congo et Ouganda, la sous espèce est désormais déclarée vouée à la disparition après le décès de Sudan, dernier mâle de son espèce.  Le personnel soignant du centre de conservation où il résidait au nord du Kenya a choisi d’abréger les souffrances causées par sa maladie chronique en l’euthanasiant. Le seul espoir de perpétuer l’espèce serait donc d’avoir recours à la fécondation in vitro en utilisant les femelles encore en vie  et le sperme conservé d’autres mâles, sachant que les deux femelles restantes sont la fille et la petite fille de Sudan.

Les durs aurevoirs au dernier mâle rhinocéros blanc de cette planète.
Les durs aurevoirs au dernier mâle rhinocéros blanc de cette planète. Crédit photo : Ami Vitale

Rhinocéros noirs

Rhinocéros noir dans la savane avec un oiseau le débarassant de ses parasites.
Le rhinocéros noir bien qu’également accompagné d’oiseaux est plus solitaire que son cousin blanc. Crédit photo : Hans Stieglitz

Les rhinocéros noirs sont au nombre critique de 4 000 dans le monde est principalement en Afrique. En comparaison avec son cousin le rhinocéros blanc, le rhinocéros noirs est en danger critique d’extinction et il est urgent de mobiliser les efforts pour le protéger. Il se distingue principalement du rhinocéros blanc par la forme de sa bouche en pointe vers le bas et sa plus petite taille. Sa taille varie de 3 mètres à 3,60 mètres de long pour un poids de 750 kilos à 1,6 tonnes contre une moyenne de 3,8 mètres de long et 3,6 tonnes pour le rhinocéros blanc.

Quant au comportement, le rhinocéros noir est phyllophage et se nourrit des feuilles des arbres tandis que le rhinocéros blanc est herbivore et broute les herbes du sol. Enfin, comme décrit plus haut, le rhinocéros noir est également plus craintif, solitaire et conséquemment plus agressif que ses cousins face aux humains.

Pourquoi sont-ils braconnés ?

Sudan est devenu le visage tangible de l’extinction d’une espèce avec pour principale cause : la violence des hommes. Violence basée sur des croyances infondées de vertus thérapeutiques de la corne de rhinocéros alors même que cette dernière est composée uniquement de kératine ; sans aucune propriétés curatives. La demande, venant essentiellement des pays d’Asie, se justifie pour les raisons sans fondements que voici :

Aphrodisiaque :

La corne de rhinocéros serait un aphrodisiaque puissant. L’accouplement des rhinocéros dure parfois plus d’une demi-heure quand bien souvent la reproduction ne dure que quelques minutes voire secondes chez d’autres espèces. Le comportement sexuel de ces animaux de la savane les dessert et on attribue donc sans fondements des vertues thérapeutiques, tonifiantes et aphrodisiaques à la corne de rhinocéros en poudre.

Anti-cancer :

La corne de rhinocéros serait un anti-cancérigène. Une rumeur selon laquelle un officiel du gouvernement vietnamien atteint de la maladie du cancer serait entré en rémission grâce à l’usage de la corne de rhinocéros a affolé la demande en Asie. Pourtant, aucune de ces vertus attribuées à la corne de l’animal n’est fondée. Composée uniquement de kératine, l’excroissance de l’animal n’a pas de propriétés anti-inflammatoires, tonifiantes ou anti-spasmolytiques.

Pour l’esthétisme et la décoration :

La bêtise humaine étant parfois proportionnelle au potentiel de l’humanité ; en Chine la corne de rhinocéros est aussi utilisé pour créer des objets sculptés comme les coupelles utilisées pour les offrandes. La corne de rhinocéros étant plus cher que l’or, avoir des objets de décoration ou du mobilier à partir de cette dernière serait le signe d’une grande richesse. Chez Rhino Africa on croit plutôt qu’il s’agit du signe d’une grande pauvreté de l’âme, mais c’est une simple question de point de vue.

Opération délicate mais nécessaire où l'on ote la corne des rhinocéros pour empêcher leur braconnage et que ce dernier se retrouve dans la même situation que le dernier mâle rhinocéros blanc du Nord
Opération tristement nécessaire effectuée par des vétérinaires où l’on ote la corne des rhinocéros pour prévenir leur braconnage.

Comment aider ?

Heureusement de nombreux individus, conscients de l’absurdité du massacre des rhinocéros pour leurs cornes, se battent au quotidien et sans relâche pour sauvegarder cette espèce. Rhino Africa travaille en ce sens, main dans la main, avec l’association Wildlife ACT ; association de défense et protection des espèces en danger en Afrique. L’association multiplie les actions pour sauver les rhinocéros noirs du continent en assurant leur suivi, en enlevant leurs cornes sous anésthesie afin de prévenir le braconnage et enfin en relocalisant les animaux dans des sanctuaires naturels protégés. L’association est sans cesse à la recheherche de dons ou de bénévoles pour aider directement sur le terrain. Lisez l’interview du fondateur de Wildlife ACT, Johan Maree pour avoir plus d’informations quant à comment rejoindre les forces anti-braconnage de l’association !

Bénévole de l'association Wildlife ACT dans son action de lutte anti braconnage des rhinocéros
Simon, membre de l’association, aide un rhinocéros à se relever après avoir rejoint son nouvel habitat

Le mot de la fin

Sudan est devenu le visage tangible de l’extinction d’une espèce avec pour principale cause : la violence des hommes. Mais pas en vain. Pas pour rien. Sudan sera dans l’esprit de chacun impliqué dans la lutte de la disparition de l’espèce pour agir encore et toujours plus fort. Finalement on aimerait que nos aurevoirs au dernier mâle rhinocéros blanc de cette planète ne soit qu’une façon de saluer d’avance les milliers d’initiatives positives que son décès vont entraîner. Faites partie de celles-çi dès aujourd’hui.

Rhinocéros marchant vers un meilleur futur après la disparition du dernier mâle rhinocéros blanc du Nord
Désormais il est temps d’accueillir de plus beaux jours…

Les 3 meilleurs lodges safari écologiques en Afrique

Bonnes actions,Safari - Français
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Autrefois c’était le documentaire “Une vérité qui dérange” d’Al Gore, aujourd’hui c’est la quantité de frasques de Trump concernant l’environnement ; chaque période a ses différents événements mais tous nous confirment que le réchauffement climatique est une réalité dont il faut se soucier. Alors que le président des Etats-Unis vient de réautoriser les chasseurs américains à ramener des défenses d’éléphants qu’ils ont tué en Afrique, Rhino Africa s’évertue à prendre le contre pied. La clef ? Ne jamais perdre espoir quant à la question de la conservation animale et la protection de l’environnement.

La beauté de l’Afrique est inépuisable. Notre souhait le plus cher est de pouvoir continuer de vous la faire découvrir tout en la protégeant. Nombreux sont les lodges qui ont adopté des initivatives écologiques. Nous souhaitons aujourd’hui leur attribuer une tribune digne de ce nom avec cette liste d’un genre particulier. Voici donc notre sélection de nos lodges écologiques africaines préférées !

Nos 3 lodges eco-friendly préférés 

1. Khwai Tented Camp – Botswana (Région de Moremi)

Khwai Tented Camp et espace extérieur au Botswana
Khwai Tented Camp et espace extérieur au Botswana

Khwai Tented Camp et sa tente de luxe en extérieur au Botswana

Khwai Tented Camp est au coeur de la concession privée de Khwai aux portes de la Réserve de Moremi du Botswana. L’argent généré par l’activité touristique de la région revient directement à la communauté locale. Dotée de ces fonds, cette dernière peut alors gérer et entretenir la réserve naturelle. Enoutré des plaines innondées du Delta de l’Okavango au Botswana, profitez d’une expérience safari sans émission de CO2 à bord d’un mokoro, pirogue traditionnelle africaine. Le camp fonctionne à l’énergie solaire et peut être facilement démantelé sans laisser d’empreintes derrière soi.

2. Bisate Lodge – Rwanda

Bisate Lodge a planté plus de 15 000 arbres indigènes lors de la construction de son lodge dans la région volcanique de Bisate au Rwanda. Depuis, chaque visiteur est invité a planté un arbre durant leur séjour pour perpétuer cet effort de reforestation. L’ambition principale de ce lodge ?  Participez à l’expansion du Parc National des Volcans au Rwanda, afin de protéger les gorilles en voie de disparition qui peuplent la région.

3. Hoanib Skeleton Coast

Au coeur du désert de Namibie, sur la Côte des Squelettes, le campement se fond dans les couleurs de la région. Alimenté à 100% par des panneaux solaires, Hoanib Skeleton Park est respectueux de l’environnement. L’eau est elle aussi recyclée pour avoir une seconde vie et ainsi arroser les plantes des terres arrides qui l’entourent. Enfin, le lodge fait parti d’un projet plus vaste de conservation des lions du désert. En effet, leur nombre n’a pas cessé de décroître avec les années.

Le luxe et l’écoresponsable, ça va de pair chez Rhino Africa

On peut voyager en Afrique et laisser une empreinte durable et positive sur son environnement et ses communautés plutôt que de la quitter avec de tristes trophées. En tout cas c’est ce que l’on croit chez Rhino Africa…

Vous avez vous aussi envie de vous mettre au vert ? Pour d’autres informations sur des lodges écologiques, faites-nous signe !

Guépard VS Léopard : Quelles différences ?

Afrique du Sud,Parc Kruger,Plus,Safari - Français
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Au premier coup d’œil, ces deux félins peuvent sembler très similaires, voire identiques. Ils portent tous deux avec fierté leur beau manteau fauve tacheté de noir et sont l’un comme l’autre de formidables chasseurs qui sèment la terreur au sein de la savane africaine. Alors, comment les différencier ? Rhino Africa vous présente ici les principales caractéristiques qui distinguent ces deux cousins. Guépard vs léopard : identiques ou opposés ?

Guépard à l'affût dans les hautes herbes
Face aux proies comme aux prédateurs, le guépard doit rester à l’affût. Crédit photo : Thorsten Hanewald

Morphologie

Bien qu’ils soient tous deux magnifiques, les deux félins ont chacun un physique bien particulier.

Traits :

Tandis que le léopard a, à l’exception du museau, le visage recouvert de taches, le guépard a une face plus unie. Il se distingue par les deux longs traits noirs qui partent de ses yeux et descendent jusqu’à sa gueule, telles deux larmes éternelles. Celles-ci auraient pour fonction d’absorber la lumière du soleil, de sorte que le fauve ne soit pas ébloui durant sa course.

Les guépards se blottissent au soleil dans la savane en Afrique safari plan rapproché
On reconnaît le guépard à ses deux “larmes” noires et à ses yeux brunâtres. Crédit photo : Doug Croft

Couleur des yeux :

Le léopard a les yeux verts ou bleus, tandis que les yeux du guépard tendent vers le brun. La tête du guépard est en général plus petite et ses crocs sont moins développés que la plupart des félins. Ceci constitue un atout indéniable pour la course mais aussi un réel handicap lors du combat.

Guépard vs Léopard : les yeux
Difficile de confondre le rouge ambré des yeux du guépard et le vert d’eau de ceux du léopard.

Vitesse et capacités physiques :

Le guépard est l’animal terrestre le plus rapide du monde. Sur de courtes distances, il peut atteindre une vitesse de pointe de plus de 110 km/h ! Ces performances hors du commun lui sont possibles grâce à un corps svelte et élancé. Ses jambes sont longues, musclées et extrêmement souples. Ses griffes non-rétractiles lui assurent une très bonne adhérence au sol durant son sprint.

Guépard le plus rapide du monde bondit en pleine course plan moyen
Les pattes souples et musclées du guépard lui permettent d’atteindre des vitesses impressionnantes. Crédit photo : Ken Geiger, National Geographic

En comparaison, la vitesse maximale du léopard n’est « que » de 60 km/h. Sa force physique est en revanche nettement plus importante que celle du guépard, comme le suggère son apparence plus robuste. Ses muscles antérieurs puissants, de même que ses griffes rétractiles, lui permettent de grimper facilement aux arbres, dans lesquels il passe la plus grande partie de son existence.

 Léopard sur un arbre au crépuscule dans la savane en Afrique
Les muscles puissants du léopard lui permettent de s’élever à la cime des arbres. Crédit photo : Jennifer Sawicky

Le guépard dispose d’une queue de forme aplatie, ce qui lui assure une bonne maîtrise de sa vitesse durant le sprint. À l’inverse, la queue du léopard est arrondie. Il peut ainsi maintenir son équilibre lorsqu’il soulève de lourdes proies telles que l’antilope ou le phacochère.

Pelage :

Le pelage du guépard est orné de taches noires uniformes. Sa fourrure est plus épaisse que celle du léopard, notamment au niveau de la nuque et de la queue, qui s’achève par une petite touffe blanche. Les anneaux de la queue sont différents d’un guépard à l’autre et permettent de les identifier individuellement.

Le léopard, quant à lui, dispose de poils ras sur la totalité du corps. La taille et la forme de ses taches varie en fonction de leur emplacement. Son visage est moucheté de petites taches noires et unies, tandis que son dos est recouvert de rosettes, qui sont en fait des taches brun clair cerclées de noir.

Comparaison tâches : guépard vs léopard
Tandis que le pelage du guépard est couvert de tâches unies, celui du léopard se distingue par ses rosettes cerclées de noir. Crédit photo : Wikimedia Commons

 

Comportements

Les deux félins ne se distinguent pas seulement par leurs caractéristiques physiques. Leurs modes de vie sont également radicalement différents.

Cri :

Le corps frêle du guépard ne lui permet pas de rugir. Il pousse de petits cris brefs et stridents, comparables aux gazouillis d’un oiseau ou aux miaulements d’un chat. Il lui arrive également de feuler pour manifester sa colère.

Le cri du léopard est beaucoup plus rauque et guttural, caractéristique des animaux du genre panthera tels que le lion ou le tigre. Son large buste peut produire deux types de son : d’une part, des rugissements sonores et continus, d’autre part, des séries de douzes cris brefs, comparables aux grincements d’une scie, émis à la fois à l’inspiration et à l’expiration.

Un petit léopard joue avec sa mère, qui est allongée la gueule ouverte
Le rugissement peut être une menace comme une marque d’affection. Crédit photo : R&Gdavies

Habitat :

Le léopard est le félin dont le territoire est le plus étendu au monde. On le trouve principalement en Afrique australe et orientale, mais il est également présent dans tout le Moyen-Orient, en Inde et en Asie de l’Est, même si son aire de répartition se réduit de plus en plus au gré de l’activité humaine. En Afrique, il est commun de le rencontrer dans les zones de savane (Kenya, Tanzanie), de montagne (Afrique du Sud, Zimbabwe) mais aussi dans certains déserts tels que le Kalahari en Namibie et les étendues marécageuses comme le Delta de l’Okavango au Botswana.

Bien qu’il existe quelques populations isolées de guépards en Egypte et au Moyen-Orient la grande majorité d’entre eux se répartit en Afrique subsaharienne, principalement au Botswana, en Namibie, en Zambie, en Tanzanie et au Kenya. Le guépard subit lui aussi la pression de l’activité humaine et son territoire ne cesse de se réduire au fil des années.

Un groupe de guépards jouent à se battre
Le guépard se rencontre principalement dans les grandes réserves d’Afrique australe et orientale.

Style de vie et chasse :

Le léopard est un chasseur exclusivement nocturne. La journée, il se repose juché sur la branche d’un arbre, sa fourrure lui assurant un camouflage parfait. La nuit venue, il quitte son abri et part se mettre en quête de son repas du jour. Il se faufile sans un bruit à travers la savane, invisible au milieu des hautes herbes. Il s’approche à couvert au plus près de sa proie, et, sitôt qu’il est sûr qu’elle ne peut plus lui échapper, bondit sur elle et l’achève d’une morsure à la nuque.

Léopard s'attaquant à un phacochère
Opportuniste, le léopard s’attaque à tous les animaux qu’il peut attrapper : du singe au phacochère. Crédit photo : Donald Kendall

Une fois la mise à mort effectuée, le léopard hisse la carcasse de sa victime en haut d’un arbre afin de la dévorer en toute tranquillité à l’abri des prédateurs et autres charognards. Sa force lui permet de soulever des animaux beaucoup plus lourds que lui, tels qu’un girafon, qui peut peser plus de 150kg, à une hauteur pouvant aller jusqu’à 6 mètres.

Léopard et sa proie en haut d'un arbre
Une fois à l’abri dans son arbre, le léopard peut dévorer sa proie en toute tranquilité. Crédit photo : Garance Chassaing

Le guépard quant à lui est plus actif. Son atout majeur à la chasse est sa vélocité exceptionnelle, dont il jouit au mieux dans les plaines dégagées où peu d’obstacles peuvent entraver sa course. Ceci explique pourquoi ce félin est principalement présent dans la savane africaine, où la végétation peu dense lui offre le champ libre pour sprinter au maximum de ses capacités. Une fois qu’il a choisi sa cible, cette dernière n’a plus, bien souvent, que quelques instants à vivre. Le guépard la poursuit jusqu’à ce qu’il puisse la faire tomber en lui sautant dans les pattes. Une morsure précise à la nuque suffit en général à achever la bête.

Un guépard poursuit une antilope dans la savane. Plan large.
Bien que très rapide, l’antilope est bien souvent incapable de distancer le guépard. Crédit photo : Katja Baumann-Kouwenberg

La chasse est très éprouvante pour le guépard et ce dernier doit s’empresser de dévorer sa proie après l’avoir tuée car il n’a plus l’énergie nécessaire pour se défendre contre les éventuels prédateurs qui voudraient la lui ravir. Le guépard ne chasse que très rarement de nuit, quand les félins plus imposants sont à l’affût. Si par malheur il devait se confronter à l’un d’entre eux, le combat serait perdu d’avance.

Guépard chassant un bébé antilope
Les guépard n’hésitent pas à dévorer toutes les proies à leur portée : une antilope nouveau-née, par exemple. Crédit photo : Arnfinn Johansen

Reproduction :

Limité par sa faiblesse et menacé de toutes parts, le guépard sait que sa survie n’est jamais assurée. Par conséquent, les femelles mettent au monde entre quatre et six petits par portée en moyenne, dans l’espoir qu’au moins une partie d’entre eux atteindra l’âge adulte. Les léopards, moins exposés aux dangers naturels et plus habitués à chasser seuls, ne donnent en général la vie qu’à deux ou trois petits à la fois.

Un petit guépard joue avec sa mère dans la savane.
Les femelles guépard veillent à la survie de leurs petits. Crédit photo : Arnfinn Johansen

 

Conservation

Guépards : en voie de disparition

Le guépard est aujourd’hui classé parmi les espèces en voie d’extinction. Il est notamment victime des braconniers qui le traquent jusque dans les réserves et les parcs naturels pour mettre la main sur sa précieuse fourrure. Des guépards sont également fréquemment abattus par des fermiers d’Afrique australe qui les considèrent comme une menace pour leur bétail.

La population de guépards n’a cessé de se réduire au cours des dernières décennies. On ne compte aujourd’hui plus que 10 à 15 000 specimens en Afrique et quelques dizaines seulement dans le reste du monde, contre 100 000 au début du XXème siècle.

Maman guépard avec son petit
La survie du guépard se joue aujourd’hui, l’homme saura-t-il agir à temps ?

Léopards : restons vigilants

Le statut du léopard est moins critique que celui du guépard. Sa force physique et son adaptabilité à toutes sortes d’environnements font de lui un des félins les plus résistants aux menaces extérieures.

Son existence n’est pas pour autant un long fleuve tranquille. Partout où il vit, il est persécuté par les populations locales, qui l’accusent de dévorer leur bétail. Il est souvent victime de réglements de compte de la part de ces dernières. La chasse sportive peut également contribuer à réduire les populations de léopards, notamment si des femelles sont abattues.

Léopard allongé et son petit
La survie du léopard est assurée…pour l’instant. Crédit photo : Géraldine Davies

Wildlife ACT et actions de conservation

Rhino Africa agit main dans la main avec Wildlife ACT pour assurer la protection de ces deux espèces exceptionnelles. Si vous souhaitez vous aussi faire partie de cette belle mission, rendez-vous sur le site de Wildlife ACT pour découvrir les actions ciblées menées par l’organisme avec le soutien de Rhino Africa.

De par leurs profondes différences, aussi bien sur le plan physique que comportemental, le guépard et le léopard illustrent à merveille l’extraordinaire diversité de la faune africaine, où chaque espèce trouve sa place et s’inscrit dans la grande chaîne de la vie sauvage.

Si vous désirez constater de vos propres yeux ce qui rend ces deux prédateurs si uniques, rendez-vous ici pour plannifier le safari de vos rêves en Afrique.

Leobardenschatten bei Sonnenuntergang
À la chasse ! Crédit photo: Arnfinn Johansen

Guide voyage en Namibie

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La Namibie est ce pays aux déserts lunaires, à la terre d’ocre et aux vastes étendues de sable et d’acacias. Terre sacrée d’Afrique ; vous y rendre vous donnera envie d’y retourner. Vous trouverez dans ce Guide Voyage Namibie tous les conseils pour un voyage réussi entre informations pratiques et lieux à ne pas manquer.

L’univers est un livre dont on a lu que la première page, quand on a vu que son pays.
Proverbe namibien ; La Namibie en proverbes (1905)

Oryx galopant dans les désert de Namibie
Prêts pour l’évasion des grands espaces ? Crédit photo : Harald

Le Guide Voyage Complet de la Namibie

Ce guide voyage en Namibie se veut le plus exhaustif et est composé de différentes parties :

  • Géographie
  • Histoire
  • Culture
  • Destinations incontournables
  • Informations à destination des voyageurs

Géographie de la Namibie

La Namibie est un vaste pays désertique, frontalier avec l’Afrique du Sud au sud, le Botswana et la Zambie à l’est et l’Angola au nord. Situé au niveau du Tropique du Capricorne le pays est ouvert sur l’océan atlantique sur toute sa façade ouest. D’une surface de 825 418 km2 avec moins de 2,5 habitants/km2, la Namibie est le second pays présentant la plus faible densité de population après la Mongolie. Au sud la rivière Orange sépare le pays de l’Afrique du Sud tandis que la rivière Kunene sert de démarcation avec l’Angola. Sa capitale est Windhoek, au coeur du pays.

Namibia map. Design by Terri Lourens (Rhino Africa)
Namibia map. Design by Terri Lourens (Rhino Africa)

Histoire de la Namibie

Histoire précoloniale de la Namibie 

La Namibie est le pays où l’on trouve les traces les plus anciennes d’art rupestre du continent africain. Datant de 26 000 avant J.-C. elles sont atrribuées aux premières populations nomades de chasseurs-cueilleurs habitant la région dont les San ou Bushmen (population autochtone de l’Afrique Australe) seraient les descendants directs. Plusieurs autres tribus dont les Ovambos et Himbas se sont ensuite installées sur le territoire namibien en prenant l’ascendant sur les San. Dûe à une histoire complexe, la Namibie présente une riche variété de groupes linguistiques et culturels dont voici un aperçu .

Aperçu des principales tribus autochtones de Namibie

  • Le peuple San. Aussi appellés les Bochimans pour les “hommes de la brousse”, les San sont des chasseurs-cueilleurs et les plus anciens habitants de l’Afrique australe où ils vivent depuis au moins 44 000 ans. Ils résident désormais principalement dans le désert du Kalahari.
  • Le peuple Damara. Ce sont les premiers habitants de la Namibie. Ils vivent de la chasse. Lors des guerres menées par les Héréros et les Namas contre l’Allemagne, ils apportent leur aide à cette dernière et reçoivent en contre-partie un territoire namibien de la part des colonisateurs européens.
  • Le peuple Ovambos. Les Ovambos représentent l’ethnie majoritaire avec plus de 650 000 personnes. Ils vivent essentiellement dans le nord du pays entre l’Angola et la Namibie. La majorité sont chrétiens, convertis par des missionnaires allemands mais beaucoup croient encore en leur religion ancestrale.

Les autres tribus de Namibie

  • Le peuple Kavangos. Les Kavangos sont un groupe ethnique du nord de la Namibie vivant près de la frontière avec l’Angola. Divisés en 5 royaumes, les Kavangos sont arrivés en Namibie au XVIe siècle avec la poussée bantou dans le Sud-Ouest Africain. C’est une société matriarcale et chrétienne comme celle des Ovambos.
  • Le peuple Héréro. Arrivés au 16ème siècle en Namibie les héréros sont principalement des éléveurs. Moins bien lotis que les Damara, le peuple est massivement décimé lors de la guerre menée contre les allemands où ils perdent près de 75% de leur population.
  • Le peuple Caprivien. Situés sur la bande de Caprivi, les Capriviens sont 80 000 et comptent cinq groupes (Masubia, Mafwe, Mbukushu, Mayeti, Matotela). Ils étaient sous le contrôle d’un roi Lozi jusqu’au début du XXème siècle. Les Capriviens sont agriculteurs, éleveurs et pêcheurs.
  • Le peuple Nama. Les Namas, comme les San, ont la peau claire et étaient traditionnellement chasseurs-cueilleurs. Aujourd’hui, le peuple Nama habitent le sud du pays, et la plupart sont employés dans des fermes commerciales. Pour ce peuple, l’un des plus anciens de Namibie, la terre et les objets sont la propriété de tous.
  • Le peuple Himba. Les Himbas appartiennent au groupe des Héréros. Himba signifie “mendiants”, nom que leur ont donné les Angolais lors de leur exil vers les pays voisins après la guerre. Ils doivent en partie leur réputation aux femmes à la peau couleur ocre. Ils vivent principalement dans le Kaokoland, région au nord ouest de la Namibie.
Kamanjab, inland of Namibia where there is a small Himba community looking after orphaned Himba children. Photo credit : Jessica Mulder
Femme Himba et lumière namibienne. Crédit photo : Jessica Mulder

Époque coloniale et gourvernance allemande

En 1485 le navigateur portugais Diogo Cão est le premier européen à poser pied en Namibie. L’explorateur a planté une croix de calcaire pour marquer son passage, désormais connue sous le nom de Cape Cross, sur la Skeleton Coast. Longtemps boudée par les portuguais pour ses conditions climatiques et son désert inhospitalier, ce n’est qu’en 1884 avec la colonisation des allemands que les européens s’installent durablement en Namibie.

Kamanjab, inland of Namibia where there is a small Himba community looking after orphaned Himba children. Photo credit : Jessica Mulder
Le peuple Himba fait partie du patchwork de tribus autochtones du pays. Crédit photo : Jessica Mulder

Un long chemin vers l’indépendance

Le pays, autrefois appellé “terre sans nom” par les allemands, fut ensuite longtemps administré par l’Afrique du Sud à la fin de la seconde guerre mondiale. La Namibie adoptera en partie le language Afrikaans avant de se libérer de la tutelle sud-africaine en 1990 quand le pays obtient l’indépendance et devient finalement l’État Namibien.

Église allemande dans la ville de Lüderitz, témoignage de l'époque coloniale.
Église allemande dans la ville de Lüderitz, témoignage de l’époque coloniale.

Guide voyage en Namibie : Culture de la Namibie

Language et Religion en Namibie

Bien que l’anglais soit la langue officielle, il n’est parlé que par moins de 1% de la population en tant que langue maternelle. La langue allemande ainsi que l’afrikaans sont aussi parlé compte tenu de la période coloniale et de la gourvernance sud-africaine mais là encore en petit pourcentage. Ceci étant les professionnels du tourisme vous parleront dans un anglais parfait.

En réalité la langue la plus parlée est l’oshiwanbo, dialecte du peuple Ovambo, pour 48% des locuteurs namibiens (comme langue maternelle). La langue Khoïkhoï arrive en deuxième position avec loin derrière 11% de la population.

D’un point de vue religieux, la population est à 90% chrétienne dûe à l’évangelisation débutant avec les conquistadores portuguais et la colonisation allemande.

Kamanjab, inland of Namibia where there is a small Himba community looking after orphaned Himba children. Photo credit : Jessica Mulder
La diversité des languages parlés témoigne en ricochet de la diversité des groupes culturels en Namibie. Crédit photo : Jessica Mulder

Tradition et coutumes en Namibie

La Namibie est un melting-pot de cultures du Nord de l’Europe entre influences allemandes, anglaises et afrikaaners. Mais c’est surtout et avant tout un vaste carrefour des tribus africaines. Notamment les Himbas, les plus connus, autochtones africains qui peuplent le nord-ouest de la Namibie dans le Kaokoland. Ces semi-nomades aiment recouvrir leurs corps et leurs cheveux d’une crème rouge pour se distinguer. Cette dernière est faite d’une graisse de chèvre, d’une poudre de pierre et de diverses herbes…

Himba woman smiles at camera
Himba woman smiles at camera

Cuisine et boissons en Namibie

Dûe à l’influence de son pays voisin l’Afrique du Sud, la Namibie est un pays où la viande tient une place importante dans l’alimentaiton notamment avec le biltong, lanières ou morceaux de viande séchée et épicée qui se déguste comme un saucisson. Ou encore avec la tradition du “braai”  où l’on cuisine de gros morceaux de boeuf et de gibiers au barbecue. La viande est le plus souvent servie avec des légumes ou le mieliepap (ou pap), une semoule collante qui se déguste à la main. Bien que surprenant ; l’influence de la colonisation allemande a introduit la choucroute et les saucisses de Francfort en plein coeur du désert africain et il ne sera pas rare de voir ces spécialités européennes au menu.

En terme de boissons vous pourrez accompagner ces repas avec la bière nationale la Windhoek Lager ou encore la Tafel.

Saucisses et barbecue au soleil couchant
Place de choix pour la viande dans la gastronomie namibienne ; entre barbecue et viande séchée.

Guide voyage en Namibie : les destinations incontournables en Namibie

Carte Namibie et centres d'intérêts
Carte de la Namibie et centres d’intérêts.

La Bande de Caprivi

Située dans la région partagée avec le Botswana de l’Okavango, la Bande de Caprivi est une région très humide avec des fleuves bordés de palmiers et de grandes plaines inondées. La bande s’étend sur 450 kilomètres de large et constitue un véritable paradis pour les éléphants, les prédateurs et les innombrables espèces d’oiseaux.

Paysages humides et bande de Caprivi contrastant avec l'aridité des déserts namibiens.
Caprivi est une région humide qui contraste avec l’aridité des déserts namibiens.

Kaokoland et rivière de Kunene

Le Kaokoland, est situé à l ‘Est du parc de la Skeleton Coast. La région abrite le peuple nomade Himba qui migrent de manière saisonnière avec leurs troupeaux de bétail, à la recherche de pâturages. Le Kaokoland s’étend de la rivière Hoanib jusqu’à la rivière Kunene. Les attractions touristiques de la région incluent les chutes Epupa et Ruacana, ainsi que les rapides des rivières Enyandi et Ondorusu.

La Kaokoland et la Rivière Kuene
La Kaokoland entre chutes et rivières.

La Côte des Squelettes

Cette vaste étendue entre l’océan et le désert, située sur la côte nord Atlantique de la Namibie dégage une atmosphère mystique à la hauteur de celle décrite dans les romans les plus féériques. Son nom est d’ailleurs tiré du titre du livre de John Henry Marsh racontant le naufrage du Dunedin Star, épave encore observable depuis la côte aujourd’hui. Le brouillard qui règne sur la Côte des Squelettess’additionne pour donner une atmosphère tout a fait mystérieuse à la région.

Épave abandonnée sur la Côte des Squelettes
Épave abandonnée sur la Côte des Squelettes

Le Parc National d’Etosha

La région d’Etosha au nord de la Namibie est célèbre pour le Parc National d’Etosha qui s’étend sur 22 750km2 de nature sauvage entre déserts salins, savanes semi-arides et fôrets. Le parc et ses réserves privées environnantes sont le refuge de rhinocéros noirs, lions, girafes, éléphants et multitude d’antilopes !

Zèbres s'abreuvant dans le Parc National d'Etosha en Namibie
Etosha est la maison d’une faune riche et variée

Le Damaraland

C’est une région située au nord de la Namibie entre le Parc National d’Etosha et la Côte des Squelettes. Vous y découvrirez des forêts d’acacia, des montagnes plates et de vastes plaines. La région du Damaraland est également célèbre pour l’art rupestre de Twyfelfontein entre gravures et peintures sur roche datant de milliers d’années.

Plaine et montagnes entre pics et sommets plats dans le Damaraland.
Plaine et montagnes entre pics et sommets plats dans le Damaraland.

Windhoek

C’est la plus petite capitale du monde, niché à 1650 mètres d’altitude au coeur de la Namibie dans une belle vallée bordée par les montagnes Eros et Auas. L’influence de la colonisation allemande est toujours présente à Windhoek dans la langue, l’architecture et les restaurants où l’on peut savourer des plats traditionnels, du pain et de la bière, et même célébrer Oktoberfest.

Parliament building Windhoek
Vue du parlement appelé “Ink Palace” à Windhoek en Namibie.

Les dunes de Sossusvlei

Situé au coeur du désert du Namib lui même, niché dans le Parc National de Namib-Naukluft, Sossusvlei est un pan de sel et d’argile entouré de majestueuses dunes de sable rouge. Kaléidoscope de couleurs et de nuances, ce phénomène naturel sans autre comparaison sur terre est un lieu incontournable de Namibie.

Dunes de sable rouge et désert de sable blanc en Namibie à Sossusvlei.
Namibie, terre de contrastes à Sossusvlei.

Lüderitz

C’est un village de Namibie situé entre l’océan Atlantique et le désert namibien. En 1909, après la découverte de diamants dans la région et la construction de la mine de Kolmanskop, Lüderitz a connu une prospérité soudaine. Mais la ville et sa mine ont vite été désertées pour d’autres régions davantage riche en diamants. Aujourd’hui l’on peut encore visiter les villages fantômes de Kolmanskop et ses maisons abandonnées recouvertes de sable.

Kolmanskop et ses maisons abandonnées, recouvertes de sable.
Kolmanskop et ses maisons abandonnées.

Le Désert du Namib

Aussi appellé “le plus ancien désert du monde”, il vaut à la Namibie des paysages lunaires, désertiques et fascinants qui ont bâti sa réputation. Situé au sud-ouest de la Namibie, le Désert du Namib s’étend sur 80 000 km2 et date de plus de 55 millions d’années. Un brouillard épais en provenance de la côte Atlantique permet à de nombreux animaux de survivre dans ces terres arides en plus de vous promettre de longues randonnées enchantées.

Oryx sur une dune du désert de Namib en Namibie
L’oryx est un animal survivant dans les conditiosn arides. Il s’abreuve dans les points d’eau boueux.

Le Canyon de la Fish River & le Kalahari

La Fish River Canyon, avec une longueur de 650km, est le plus long fleuve de la Namibie. Sa source se situe dans les Montagnes de Naukluft & alentours, au centre du pays, puis rejoint le parc transfrontalier d’ǀAi-ǀAis/Richtersveld où la rivière devient le fleuve Orange en Afrique du Sud. C’est ici que s’est formé il y a 650 millions d’années, le deuxième plus grand canyon au monde (après celui du Colorado).

Fish River Canyon et grands espaces dans le sud de la Namibie.
Canyon et grands espaces dans le sud de la Namibie.

Guide voyage en Namibie – Information utiles

Comment se rendre en Namibie ?

L’aéroport de Windhoek est le seul aéroport international du pays. Il est situé à une quarantaine de kilomètres de la capitale, au centre du pays. D’autres aéroports vous permettront d’emprunter des vols internes pour rejoindre le nord, sud et tout le long de la côte.

Quand aller en Namibie ?

Le meilleur moment pour voyager en Namibie est la saison d’hiver du mois de juillet à octobre ainsi que le printemps. Nous recommandons peu à nos voyageurs de visiter la Namibie en été – de novembre à mars – où les températures atteignent des sommets dans les plaines désertiques du pays.

Kamanjab, inland of Namibia where there is a small Himba community looking after orphaned Himba children. Photo credit : Jessica Mulder
Enfants jouant à Kamanjab entre la Côte des Squelettes et le Parc National d’Etosha. Crédit photo : Jessica Mulder

Santé et vaccin en Namibie

Malaria en Namibie

La plupart du territoire namibien est “malaria free” ce qui signifie que le risque de malaria n’existe pas. Sauf pendant la saison des pluies de janvier à février où certaines régions humides du Nord présentent un faible risque.

Vaccination en Namibie

Les vaccins conseillés sont l’habituelle liste comprenant le vaccin de l’hépatite A, hépatite B, rougeole et tétanos. La vaccination contre la fièvre jaune n’est pas obligatoire à l’arrivée à Windhoek pour les voyageurs arrivant d’Europe ou d’Afrique du Sud.  Mais la proximité au nord avec le pays frontalier de l’Angola nous incite à la recommander à ceux dont l’itinéraire suivra la frontière nord du pays : nord du Koakaland, pays Himba, rivière Kunene, bande de Caprivi.

Kamanjab, inland of Namibia where there is a small Himba community looking after orphaned Himba children.
Rituels ancéstraux et culture en Namibie. Crédit photo : Jessica Mulder

Informations et conseils voyageurs

Monnaie en Namibie

Il existe dans le pays deux types de monnaies : le dollar namibien et le rand sud-africain. Si vous arrivez d’Afrique du Sud il n’est donc pas nécessaire de refaire du change. Depuis l’Europe ne changez pas d’argent avant de venir, mais faites le sur place, en arrivant, ou pendant le transit à Johannesburg si vous avez le temps, où les cours sont plus avantageux.

Nuit étoilé dans le désert de Namibie
Le désert du Namib épargné par la pollution lumineuse des villes est idéal pour observer les étoiles. Crédit photo : Anna-Mart Kruge

Visa en Namibie

Pour un séjour de moins de 60 jours il n’est pas nécessaire d’avoir un visa pour les ressortissants européens. Il suffit d’avoir un passeport d’une validité de 6 mois après la date de retour. Si votre séjour dure plus de 60 jours, rapprochez vous des instances en charge des visas de votre pays.

Ascension par des touristes des dunes de Sossusvlei dans le désert Namibien.
Ascension des dunes de Sossusvlei dans le désert Namibien.

Sécurité en Namibie

Le dernier point de notre guide voyage en Namibie : la sécurité. Comme partout dans le monde il faut rester vigilant. La Namibie, qui bénéficie d’une situation politique relativement stable n’est toutefois pas exempte de risques spécifiques, du fait de la délinquance qui y sévit (vols et pickpocket notamment) dans le contexte de fortes inégalités sociales. À Windhoek et dans les autres villes du pays, les conditions de sécurité nécessitent une vigilance certaine (particulièrement lors des retraits d’argent aux distributeurs). Suivre les règles de base vous evitera de potentiels ennuis : se déplacer en groupe, ne pas porter d’objets de valeur, ne pas laisser ses effets personnels sans surveillance. Finalement pas moins, pas plus qu’un simple bon sens.

Mongolfière et désert en Namibie.
Mongolfière et désert en Namibie.

Grâce à notre guide voyage en Namibie, partez découvrir l’Afrique !

Vous voilà maintenant parés avec toutes les informations en main pour le voyage d’une vie ! Notre guide voyage en Namibie compile de nombreuses informations, mais la seule façon de connaître la Namibie … c’est d’y aller ! Les consultants voyage de Rhino Africa se sont rendus en Namibie de nombreuses fois et seront ravis de concevoir avec vous votre voyage sur mesure rien que pour vous.

Zanzibar – Épisode 2 : De Kizimkazi à Nungwi

Carnets de voyage,Îles de l'Océan Indien,Tanzanie
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Il y a quelques jours j’ai pu vous livrer dans le dernier article une partie de mon ressenti quant à l’île de Zanzibar entre conseils pratiques et compte rendu des premiers jours dans la ville de Stone Town. L’aventure continue ici avec la suite et fin de mon itinéraire et la part d’anecdotes d’un road trip haut en couleur.

 

Second stop à Kizimkazi

Sur la route toute la sainte journée

Il était tôt le matin quand le cap fut mis vers Kizimkazi, le point le plus au Sud de l’île de Unguja. 3 heures de route nous séparaient depuis Stone Town en scooter. 3 heures durant lesquelles j’ai pu voir défiler sous mes yeux une île de nature riche et verdoyante. Traversant des petits villages, échangeant des regards complices avec les habitants ; tout était plus beau encore que dans mes rêveries, noyée dans les guides d’une librairie. En scooter ou en voiture, la route est définitivement une partie intégrante du voyage. Regarder les paysages défiler sous vos yeux c’est déjà l’aventure.

Route et road-trip à Zanzibar - Tanzanie
Du Sud au Nord de l’île en scooter. Crédit Photo : Lucas Metz

Fôret de Jozani et invités surprise

Sur notre route, nous sommes passés par la forêt de Jozani, poumon vert au cœur de l’île. Ce parc national de 50km2 seulement, n’est pas moins riche d’une faune exceptionnelle ; peuplé par des centaines de colobes roux, espèce de singe endémique (comprenez qui ne se trouve qu’ici), il vous sera impossible de ne pas en croiser un sur votre chemin ! Pour ma part, les trois premiers ont surgi sur la route, avant que l’on ne décide de s’arrêter et que l’on découvre une dizaine d’autres cachés dans les arbres voisins. J’ai toujours eu une peur bleue des babouins du Cap, de nature parfois agressive. Les Colobes sont tout l’inverse ; calmes et sereins. Leur tête ébouriffée et leur pelage tricolore (blanc, roux et noir) les rendent incroyablement attachants. Rangez vos flashs et évitez de les nourrir pour ne pas bouleverser leurs habitudes et autonomie dans leur milieu naturel. Mais ouvrez grand vos yeux et votre cœur à la rencontre de la faune unique de cette île.

Colobes roux, Jozani Forest, Zanzibar
On reconnait les Colobes roux pour la couleur de leur pelage. Crédit Photo : Lucas Metz

Arrivée à Kizimkazi ; ambiance et ressenti

Arrivée en milieu d’après-midi fatiguée par la route, j’ai été accueillie chaleureusement dans l’auberge Promised Land Lodge où j’ai pu me remettre de ce périple bercée par les marées et les eaux translucides du village de Kizimkazi. Détente dans un hamac, la peau réchauffée par le soleil ; je laissais l’aventure un temps de côté pour profiter de cette plénitude dont j’avais longtemps rêvé.

Zanzibari, Kizimikazi, Zanzibar, Tanzanie.
Hôte dans l’auberge de Kizimkazi. Crédit photo : Lucas Metz

Les dauphins et le Sud de l’île :

Kizimkazi est le point le plus au Sud de l’île de Unguja. Ce village de pêcheurs est réputé pour ses dauphins qui viennent s’approvisionner dans les eaux peu profondes côtières. Or depuis plusieurs années des habitants proposent des ballades le matin, quand il fait encore frais, pour partir à la rencontre des dauphins ; en conséquence des dizaines et des dizaines de bateaux – à moteurs parfois – partent à la chasse de ces mammifères sur leur lieu de vie ce qui a pour conséquence de les faire fuir ou de les effrayer. Le nombre de dauphins peuplant la région a donc drastiquement chuté et désormais il est de plus en plus rare d’en croiser ; et ce même si vous avez payé pour l’excursion. Mon conseil : d’un point de vue personnel je n’encouragerai pas ce type d’excursion qui ont un impact négatif sur l’écosystème mais si vous choisissez de partir à leur rencontre, assurez-vous que votre guide ne s’approche pas trop près d’eux et n’insistez pas si les dauphins préfèrent s’éloigner.

Enfant jouant dans la rue, Stone Town, Zanzibar, Tanzanie.
Un voyage ce sont aussi des rencontres sur son chemin. Crédit Photo : Lucas Metz

Troisième stop à Nungwi :

Sur la route toute la sainte journée :

Après quelques jours entre farniente et découverte de la vie locale de la région, me voilà de nouveau en partance pour le Nord de l’île cette fois-ci ! Souhaitant de nouveau tirer le meilleur de la route qui nous sépare de cette nouvelle destination, nous décidons de nous arrêter dans l’Est de l’île sur notre chemin. Entre Paje et Pingwe se cache les plus beaux et luxueux hôtels le long du sable blanc, faisant face à l’océan. Région réputée pour être le foyer des plus belles plages de l’île, il est impossible de ne pas s’y arrêter. Une adresse exceptionnelle à Pingwe retiendra votre attention : The Rock, un restaurant perché sur un rocher comme un diamant brut perdu au milieu de l’Océan. Accessible seulement à marée basse vous pourrez profiter d’un déjeuner, dîner ou d’un simple verre dans ce cadre édénique, à la frontière entre terre et mer. Après ce stop non superflu, nous voilà repartis pour rejoindre notre destination finale.

Plage, Pingwe, Zanzibar, Tanzanie.
L’Est de l’île est réputé pour ses plages hautes en couleur. Crédit Photo : Lucas Metz

Arrivée à Nungwi, ambiance et ressenti :

C’est en milieu d’après-midi que nous rejoignons le Nord de l’île et le village de Nungwi. Le temps semble être suspendu. C’est ici que se trouve les quelques-uns des plus beaux lodges de l’île. Au programme ; lecture bercée dans un hamac, diners à la lumière des bougies les pieds dans le sable et sourire XXL. Le soir les jeunes du village viennent faire des acrobaties sur la plage au coucher du soleil ce qui me vaut une série de très belles photos L’ombre de leurs silhouettes se superposant à celles des pirogues au loin, sur la même ligne d’horizon.

Plage, Dohw, Zanzibar, Nungwi.
De jour comme de nuit, les dhows sont toujours un beau spectacle. Crédit Photo : Lucas Metz

Snorkeling ; plongée et invités surprise :

Nungwi est le spot idéal pour les amoureux de plongée ; l’atoll voisin de Mnemba et l’île de Tumbatu offrent un récif coralien idéal pour la reproduction de la faune marine. Dauphins, tortues et multitudes de poissons colorés habitent ces côtes. Partez à leur découverte avec les centres de plongée/snorkeling de Nungwi organisant des excursions quotidiennes de différents types. Attention tout de même sur les tarifs, très disparates, ils pourront passer du simple au double en fonction du rabatteur qui vous introduit. Un conseil d’ami ; marchez le long de la plage et demandez le tarif à plusieurs d’entre eux avant de revenir à la meilleure offre. N’hésitez pas non plus à négocier. Le plus souvent les sorties sont organisées à bord des dhows, ou boutres, voiliers arabes traditionnels originaires de la Mer Rouge, si caractéristiques aujourd’hui de l’île de Zanzibar dont ils peuplent l’horizon. C’est à bord de ce navire que j’ai plongé dans les eaux translucides du Nord de l’île pour une demi-journée de snorkeling. Un banc de dix dauphins sont venus spontanément jouer dans le sillon de notre bateau. Les voir dans le milieu naturel, sans avoir à les poursuivre, fut pour moi l’une des plus belles façons de clôturer cette aventure zanzibarienne.

Dhow, Nungwi, Zanzibar, Tanzanie.
Le dhow ou pirogue traditionnelle de Zanzibar. Crédit Photo : Lucas Metz

Les tortues et le Nord de l’île :

Si Kizimkazi est réputé pour ses dauphins, Nungwi est connu lui pour ses tortues. Et pour cause elles viennent se reproduire sur les plages accueillantes du Nord de l’île. Pour notre dernier jour, nous avons visité le centre de conservation Mnarani Marine qui récupère, protège et soigne les tortues de la région bien souvent victimes des humains pour leur carapace, viande et leurs œufs. Elles sont aussi trop souvent victimes des autres habitants de l’océan qui viennent faucher leurs petits avant même que ces derniers ne réussissent à rejoindre l’eau. Ici, plusieurs dizaines de tortues sont soignées et recueillies avant d’être relâchées dans la mer deux fois par an. Le ticket d’entrée est de 5 dollars et votre contribution aide au financement et maintien du petit centre de conservation.

Pirogue, Nungwi, Zanzibar, Tanzanie.
Activité du soir préférée : capturer les lignes d’horizon. Crédit Photo : Lucas Metz.

Retour à Stone Town et clap de fin :

Après 10 jours d’aventure à la rencontre de cet archipel dont j’avais tant rêvé il était temps de rentrer. Joseph Kessel avait donc raison : « Les grands voyages ont ceci de merveilleux que leur enchantement commence avant le départ même. On ouvre les atlas, on rêve sur les cartes. On répète les noms magnifiques des villes inconnues… ». Ce que j’ai découvert dans l’avion du retour avec pour seule vue le dégradé de bleu turquoise qui se détache du blanc et vert de l’île ; c’est que l’enchantement du début persiste dans le souvenir. Et si l’on ferme les yeux et que l’on se concentre un peu, on peut encore sentir ces odeurs de parfums et d’embruns.