Où rencontrer les Maasaï en safari ?

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Les Maasaï sont ces hommes grands et fins, aux tuniques rouges et à la peau d’ébène, emblématique de l’Afrique traditionnelle et préservée. Ils ont su maintenir leurs coutumes et leur mode de vie malgré la colonisation et les nombreuses tentatives de les expulser de leur habitat séculaire : les grandes plaines de Tanzanie et du Kenya. Rhino Africa vous invite aujourd’hui à rencontrer, lors d’un safari inoubliable, ce peuple unique qui vit, aujourd’hui encore, en harmonie avec la vie sauvage de la savane.

Groupe de Maasai sautant en l'air
Lors de compétitions, les hommes maasaï doivent sauter le plus haut possible en gardant les pieds joints. Crédit Photo : Bjørn Christian Tørrissen

Présentation

Histoire

Comme de nombreux peuples d’Afrique australe et orientale, les Maasaï sont issus de la vallée du Nil. Ils ont ensuite migré jusqu’au sud de Kenya et se sont établis aux environs du XVème siècle dans un vaste espace s’étendant du Mont Kenya au Mont Kilimandjaro, en Tanzanie. Ce pays maasaï est l’une des plus belles destinations d’Afrique. Il abrite trois des Merveilles naturelles du continent : Le Kilimandjaro, la Grande Migration et le cratère du Ngorongoro. Sa superficie a été considérablement réduite lors de la colonisation britannique. Au lendemain des indépendances, une grande partie a également été transformée en réserves de chasses et en parc nationaux par les gouvernements des nouveaux États.

Éléphants marchant dans la savane avec la Mont Kilimandjaro en toile de fond
Le célèbre Mont Kilimandjaro marque la limite est du pays maasaï.

Mode de vie

La survie des Maasaï dépend encore essentiellement de l’élevage de bétail. Ils ont longtemps résisté aux pressions politiques qui visaient à leur faire adopter un mode de vie sédentaire, basé sur l’agriculture. Semi – nomades, ils se déplacent annuellement de part et d’autre de la frontière pour faire paître leurs troupeaux. Cette résistance a contribué à entretenir auprès des occidentaux une image positive des Maasaï. Depuis quelques années, le tourisme leur apporte une source de revenus complémentaire, entre spectacles de danse, vente d’artisanat et visites de villages.

Troupeau de bétail maasaï
Une ancienne croyance maasaï veut que le Dieu Enkai leur ait cédé tout le bétail de la terre pour assurer leur survie.

Culture

La société maasaï est patriarcale. Chaque tribu est dominée par un ancien qui agit comme un intermédiaire auprès du dieu Enkai. Il connaît les plantes médicinales et peut pratiquer la divination et la magie. Vers 15 ou 16 ans, les jeunes hommes subissent tous un rituel censé les faire passer de l’enfance à l’âge adulte. Ils sont circoncis puis partent vivre tous ensemble dans un Manyatta (village) isolé du monde des adultes. À leur retour, ils sont considérés comme des guerriers accomplis et ont le droit de se marier.

Jeunes guerriers maasaï en tenue d'apparât
Jeunes guerriers maasaï en tenue d’apparât. Crédit photo : softkenya

Apparence

Les Masaaï affectionnent les couleurs vives, notamment lors des fêtes et des célébrations. Les femmes arborent également de nombreux bijoux et subissent souvent des modifications corporelles (lobes d’oreilles percés et distandus par le poids des boucles d’oreilles, extractions des dents de devant). Très élégants, les moranes (jeunes guerriers) se tressent les cheveux et les teignent à l’aide de terre ocre, leur couleur répondant ainsi à celle de leur tunique.

Jeune guerrier maasaï en tenue d'apparât
Les moranes (jeunes guerriers) soignent beaucoup leur apparence. Crédit photo : masaiinfo.com

Pourquoi effectuer un safari en compagnie des Maasaï ?

Choisir d’effectuer un safari en compagnie d’un guide masaaï, c’est s’assurer de vivre une expérience à la fois passionnante et authentique. Les Maasaï sont réputés pour être des traqueurs exceptionnels. Ayant généralement grandi à proximité de la zone où ils opèrent, ils la connaissent comme leur poche. Un cri au loin, une trace à peine visible dans l’herbe suffiront à les mener sur la piste des animaux que vous souhaitez admirer.

Guides maasai lors d'un safari au Kenya
Les Maasaï sont toujours heureux de faire découvrir leur environnement à ceux qui savent l’apprécier. Crédit Photo : Wildland Adventures

Les guides maasaï qui travaillent pour les lodges du Masai Mara ont généralement obtenu l’accrédition KPSGA (Kenya Professional Safari Guide Association). Ils bénéficient donc d’un savoir encyclopédique sur les inombrables espèces qui constituent la faune et la flore africaine et l’équilibre qui les unit. Mais en tant que Maasai, ils pourront également vous enseigner les nombreuses légendes et croyances à travers lesquelles leur peuple interprète ces phénomènes naturels.

Prêtre masaaï lors d'une cérémonie
Prêtre masaaï lors d’une cérémonie. Crédit Photo : Unit 3 Africa Project

Les meilleurs lodges où rencontrer les Maasaï

Du Masai Mara au Kenya au Parc National du Serengeti en Tanzanie, nombreux sont les lodges qui proposent des expériences à la rencontre du fascinant peuple maasaï.

Elephant Pepper Camp

Elephant Pepper Camp est situé au sein de la Mara North Conservancy, une entité co-gérée par 11 camps partenaires et 800 propriétaires terriens maasaï. Son but est de concilier protection de la vie sauvage et maintient du mode de vie pastoral des Maasaï. La bonne répartition des revenus générés par le tourisme permet aux visiteurs d’admirer une grande diverisité d’animaux, dont les fameux “Big 5” et d’être en contact avec des communautés maasaï authentiques et prospères.

Guépard près d'un troupeau de Buffles, Mara North Conservancy
La réserve consacre une grande partie de ses revenus à la conservation des “Big 5”. Crédit photo : Elewana collection 2018

Le camp emploie à près de 80% des Maasaï issus des villages environnants. Il apporte un soutient sans faille aux habitants des plaines, reversant chaque année une redevance de 42 000 $ aux tribus qui possèdent le terrain sur lequel il est érigé. Ce revenu fixe leur permet de démarrer des entreprises locales et d’investir dans l’éducation des nouvelles générations.

Guerrier maasaï dans les plaines du Mara North Conservancy, Kenya
Travailler au sein du camp n’empêche pas les Maasaï de conserver leurs traditions ! Crédit photo : Elewana Collection 2018

Les employés maasaï du camp seront heureux de vous faire découvrir leurs communautés, moyennant le paiement d’un droit d’entrée modique. Certains d’entre eux vous inviteront sûrement à découvrir l’intérieur de leurs huttes, faites d’un mélange d’herbe et de bouse d’animaux. Vous pourrez également acquérir des objets artisanaux (bijoux, objets d’art…). N’hésitez pas à marchander !

 

Guerrier maasaï devant une manyatta
La Manyatta, qui désigne à la fois le village et la maison, est l’habitat traditionnel des Maasaï. Crédit photo : Go2Africatravel

Mara Serena Safari Lodge

Le Mara Serena Lodge se trouve au sein même de la réserve du Masai Mara, le sanctuaire animalier du Kenya. Perché au sommet d’une colline verdoyante, il profite de vues magnifiques sur la rivière Mara, qui serpente en contrebas. Il n’est pas rare d’y apercevoir des éléphants venant s’abreuver ou des hippopotames se rafraîchissant dans l’eau. La réserve mène depuis 20 ans un combat acharné contre le braconnage et les maladies qui menacent les animaux qu’elle abrite. Le fruit de cette lutte est la possibilité pour les visiteurs d’admirer une très forte concentration de “Big 5” ainsi que de nombreuses autres espèces. C’est également un spot privilégié pour observer le passage de la Grande Migration, phénomène naturel unique.

4 lions mâles au Masai Mara
Il n’est pas rare d’observer des groupes de lions mâles au Masai Mara. Crédit Photo : Werner Schmäing

La localisation privilégiée du Mara Serena Lodge vous permettra de partir à la rencontre d’une communauté maasai établie dans un village proche, ou Manyatta. Vous serez accueilli chaleureusement et invité à partager une boisson traditionnelle à base de lait caillé. Si vous êtes chanceux, vous aurez peut-être la chance d’assister à une cérémonie rituelle lors de laquelle un bouc ou un boeuf est sacrifié au dieu Enkai afin qu’il apporte santé et prospérité à la tribu.

Femmes maasaï entonnant un chant rituel lors d'une cérémonie
Femmes maasaï entonnant un chant rituel lors d’une cérémonie. Crédit Photo : Unit 3 Africa Project

Amboseli Porini Camp

À l’ombre de grands acacias, au sein d’une clairière sablonneuse, vous trouverez quelques tentes de toile à la décoration épurée, ainsi qu’une poignée d’employés souriants et chaleureux. Cette simplicité – qui n’exclut pas le confort – permet aux visiteurs de nouer immédiatement une relation intime avec la nature. Elle assure également un impact minimal sur ce territoire cédé par les tribus maasaï locale à la réserve de Selenkay, au nord du Parc National d’Amboseli, au Kenya. Ici, l’écologie passe par l’exclusivité. La réserve limite à 12 le nombre de visiteurs et nous ne croiserez jamais d’autres véhicules lors de vos excursions sur la piste des nombreux “Big 5” qui peuplent ce sanctuaire verdoyant.

Éléphants dans le Parc National d'Amboseli avec le Kilimandjaro en toile de fond
La promesse d’Amboseli : un safari “Big 5” avec le Kilimandjaro en toile de fond. Crédit photo: Cliff Rosenberg

Comme dans tous les autres camps et lodges du groupe Porini, le guide qui vous emmènera en safari est un Maasai ayant obtenu la prestigieuse accréditation KPSGA niveau argent. Mettez-vous sans crainte entre ses mains, il connaît aussi bien les recoins à éviter que ceux à voir absolument. Arborant fièrement sa fameuse tunique rouge, ils vous escortera au sein de son village. Vous pourrez y faire connaissance avec sa communauté, acquérir des objets d’art et assister à un spectacle de danse traditionnelle.

Touriste sautant au milieu d'un groupe de Maasaï
Les Maasaï vous traiteront vite comme l’un des leurs. Crédit photo : SafariDMC

Kikurumu Manyara Lodge

Quittez le Kenya pour l’un des joyau naturel de la Tanzanie : la région du Lac Manyara. Ce dernier est entouré de terres fertiles où foisonnent d’innombrables variétés de plantes et d’arbres. Vous aurez l’occasion de participer à des excursions ethno-botaniques organisées par le lodge, en compagnie d’un guide maasai. Ce dernier se fera un plaisir de vous décrire chacune des magnifiques espèces que vous pourrez observer.

Guerriers Maasaï dans la région du Lac Manyara, Tanzanie
Les Maasaï sont installés depuis des siècles autour du Lac Manyara. Crédit photo : Ws Safaru

Protégée et entretenue par les Maasaï, la région du Lac Manyara abrite également une faune exceptionnelle. L’animal emblématique de la zone est certainement le lion, qui a acquis ici la capacité de grimper aux arbres. Le Parc National du Lac Manyara est aussi connu pour son abondante population de flamands roses. Rassemblée sur les eaux du lac, celle-ci forme, avec le soleil couchant en toile de fond, un tableau des plus féériques.

Soleil couchant sur le lac Manyara
Ce n’est pas pour rien qu’Hemingway a décrit le Lac Manyara comme “le plus beau lac d’Afrique”. Crédit Photo : Siyabona Africa

Ngorongoro Serena Safari Lodge

Le Ngorongoro est également l’un des foyers de peuplement principaux des Maasaï en Tanzanie. On comprend pourquoi ! Issue de l’effondrement du cratère d’un volcan éteint il y a deux millions d’année, cette caldeira aux allures de terre promise abrite une biodiversité exceptionnelle. C’est dans les prairies volcaniques qui entourent le site que des communautés masaaï se sont peu à peu établies, trouvant là des terres fertiles pour faire paître leur bétail.

Zèbres, gnous et flamands roses au Ngorongoro, Tanzanie
L’extraordinaire biodiversité du Ngorongoro fait de lui un véritable jardin d’éden d’Afrique

Séjourner au Ngorongoro Serena Safari Lodge vous permettra de partir à la rencontre d’une de ces communautés lors d’une visite organisée par l’établissement. Vous aurez la chance de découvrir un authentique marché au bestiaux maasaï. Vous pourrez ainsi attester des célèbres talents de négociateurs des éleveurs de ce peuple.

Enfants maasaï en Tanzanie
Les enfants sont la chose la plus importante aux yeux des Maasaï, plus encore que leur bétail ! Crédit photo : elefant tour

 

Alors, convaincus ? Pour partir à la rencontre de ce peuple amoureux de la nature et découvrir bien d’autres merveilles, contactez-nous pour organiser dès maintenant l’aventure de vos rêves en Afrique.

Parc National Kruger vs réserves privées – quelles différences ?

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Lorsque l’on parle du Parc National Kruger, il faut distinguer deux choses : le parc national en lui-même et la grande région du Kruger, qui comprend le parc mais aussi une multitude de réserves privées frontalières de ce dernier. Même si, où que vous alliez, vous êtes sûrs d’admirer les “Big 5” et de superbes paysages, les deux espaces offrent des expériences bien distinctes. Nous avons testé les deux de nombreuses fois et pouvons aujourd’hui vous éclairer sur les principales différences entre le Parc National Kruger et les réserves privées qui le bordent. Découvrez notre guide “Parc National Kruger vs réserves privées – quelles différences ?”.

Léopard dans un arbre à Silvan
Bienvenue au pays des “Big 5”. Crédit photo : Simon Watson

Parc National Kruger vs réserves privées : quelles différences ?

1. La fréquentation

Dans le Parc National Kruger

C’est LE point sur lequel le parc national Kruger et les réserves sont les plus opposés. Le Parc National Kruger est une des réserves animalières les plus célèbres d’Afrique. Avec un million de visiteurs annuels, il n’est pas rare de voir des flots de touristes circuler dans son enceinte. Il peut donc être difficile de s’y sentir en communion avec l’Afrique sauvage, quand on doit par exemple affronter un embouteillage pour photographier un lion ou un buffle près d’un point d’eau !

Pour vivre une expérience plus solitaire, il vous faudra vous éloigner des lieux les plus fréquentés et compter sur votre sens de l’observation pour admirer les animaux du parc dans des recoins plus inattendus.

Famille de lion sur une piste de 4x4 au Kruger
Les animaux vont où bon leur semble au Kruger. Crédit Photo : Londolozi

Dans les réserves et concessions privées

Les réserves offrent une expérience du Kruger toute différente de celle vécue dans le parc. Exclusives, elles n’acceptent qu’un nombre limité de visiteurs. En outre, seules les personnes résidant dans les lodges qu’elles abritent sont admises en leur sein. Dans ces conditions, vous pouvez profiter d’un contact avec la nature en toute quiétude loin des foules touristiques.

La frontière entre les réserves et le Kruger n’est marquée par aucune barrière, les animaux se déplacent donc librement de part et d’autre. Vous pourrez ainsi les admirer en nombre quelle que soit la réserve où vous résiderez.

Rencontre avec un groupe de lions à Silvan Safari, Sabi Sand, Parc National Kruger
Rencontre avec un groupe de lions à Silvan Safari. Crédit Photo : Simon Watson

2. L’expérience safari

Dans le parc National Kruger

Vue l’étendue gigantesque du Parc National Kruger, vous avez tout le loisir de vous y déplacer, ce qui multipliera vos chances de faire de belles rencontres. Le plus : une fois les portes franchies, moyennant un droit d’entrée modique, vous pouvez aller et venir librement aux quatre coins du parc dans votre propre véhicule, dans la limite des horaires d’ouverture.

Lionceau dans les hautes herbes au Kruger
La chance sourit aux plus observateurs au Kruger. Crédit photo : Simon Watson

Dans les réserves et concessions privées

En choisissant de vivre un safari au sein d’une réserve ou d’une concession privée, vous accédez à un champ d’expérience beaucoup plus large et de qualité plus élevée. Les réserves n’étant pas soumises aux règles du parc national, notamment en termes d’horaires d’ouverture, il vous sera possible d’effectuer des excursions dès le lever du soleil ou en pleine nuit. Les lodges proposent également des expéditions à pied à l’écart des pistes de 4×4, afin d’être au plus près des animaux.

Enfin, les hôtels les plus luxueux offrent souvent des instants un peu exceptionnels, comme des safaris en ballon, des dîners aux chandelles ou des nuits à la belle étoile au cœur de la savane.

Suite à ciel ouvert sur une plateforme surélevée au Parc National Kruger
Plateforme surélevée pour des nuits magiques sous le ciel étoilé d’Afrique. Crédit photo : Lion Sands

3. L’hébergement

Dans le Parc National Kruger

Il existe une vaste gamme d’hébergements disponibles pour se loger à l’intérieur même du parc, mais très peu qui correspondent aux lodges luxueux que l’on imagine lorsque l’on pense à un safari en Afrique. Les plus modestes sont les camps de brousse qui offrent simplement des huttes standards en auto-gestion ou des espaces camping-car, sans services additionnels. Les camps satellites sont très similaires à ces derniers, mais sont plus demandés en raison de leur petite taille et de leurs localisation à l’écart des circuits principaux.

Un peu plus chers et mieux équipés, les restcamps proposent des services additionnels tels que pompes à essence, piscines, restaurants et boutiques.

Lionceau endormi à Sabi Sand
Pour les lionceaux, l’hébergement est tout trouvé ! Crédit Photo : Simon Watson

Dans les réserves et concessions privées

C’est dans les réserves et les concessions privées que vous trouverez les lodges et camp luxueux où vous pourrez vivre un authentique safari africain au Kruger. Nombre d’entre elles ont été fondées il y a des décennies et cultivent encore aujourd’hui une tradition de luxe et d’excellence. Cela se lit dans l’élégance de l’architecture, entre style africain ancien et lignes contemporaines ; dans le raffinement de la décoration, souvent l’oeuvre de grands noms du design ; dans la qualité irréprochable du service, où tous vos besoins sont anticipés et satisfaits sans que vous ayez à demander quoi que ce soit.

Draps de soie bordés à la main, petits fours et champagne servis en safari, terrasses avec piscines privatives et spa au milieu des arbres : ce sont là quelques-uns des atouts dont vous pourrez profiter en séjournant dans l’une de ces réserves. Parmi les nombreux lodges de rêve nichés au coeur de ces dernières, nous vous invitons à découvrir :

Terrasse avec piscine privée, Londolozi, réserve de Sabi Sand, Parc National Kruger
Londolozi allie luxe et immersion dans la nature à la perfection. Crédit Photo : Londolozi

Parc National Kruger ou réserves privées ?

Vous l’aurez compris, en ce qui concerne les safaris, notre coeur penche plutôt du côté des réserves privées !

Pour résumer, voici le top des raisons de vivre un safari dans une réserve privée :

  • Prémièrement, l’exclusivité et la tranquilité. Vous serez seul(e) avec votre guide sans la moindre voiture de touristes à l’horizon.
  • Deuxièmement, les voitures de safari peuvent s’aventurer en-dehors des pistes tracées dans les réserves privées. Au sein du parc national, vous ne pourrez observer des animaux que depuis les routes principales.
  • Troisièmement, les rangers qui ont le plus d’expérience et qui connaissent le mieux la nature travaillent dans les réserves. Ils sauront vous faire découvrir les spots où vous pourrez faire les plus belles photos !
  • Quatrièmement, les rangers ne sont pas tenus de respecter les horaires du parc national, ce qui permet d’effectuer des safaris dès l’aube ou en pleine nuit. Cela vous laisse également le loisir de rester aussi longtemps que vous le souhaitez au même endroit.
  • Pour conclure, les rangers peuvent même vous emmener en safari à pied, sans aucune barrière entre vous et la vie sauvage !
Hippopotame qui surgit d'un étang, Silvan Safari, Réserve de Sabi Sand, Parc National Kruger
Prêts à décoller ? Crédit photo : Simon Watson

Embarquez pour une aventure au coeur de l’Afrique !

Alors, convaincus ? Contactez-nous dès aujourd’hui pour vivre une aventure inoubliable au Parc National Kruger, dans ses réserves privées ainsi que dans tous les plus beaux lieux d’Afrique.

Safari à Sabi Sand – Épisode 2 : 3 nuits à Silvan Safari

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“Viens voir, viens voir il y a un troupeau d’éléphant qui boit l’eau de la piscine !”. Je venais de retrouver ma famille après 6 mois sans les avoir vu depuis mon départ en Afrique du Sud. Mon sac à peine déposé à l’entrée du lodge, mon père m’aggripe par le bras me precipitant sur la terrasse principale. Dans la confusion la plus totale je me retrouve alors face à une dizaine qui devient soudainement une vingtaine d’éléphants déambulant sous nos yeux. Juste sous nos yeux. C’était mes premiers instant à Silvan Safari, pour le reste je vais tenter de le raconter ici.

Éléphants dans la réserve de Sabi Sand à côté du lodge de Silvan Safari, région du Kruger.
Une introduction pas comme les autres…

Les gens

Pour commencer j’aimerais parler d’eux. Phindile, Sylvester, Accolade, Murray et tous les autres qui ont fait de mon séjour à Silvan quelque chose que je n’oublierai jamais. Alors merci, d’abord pour leur sourire et puis pour tout le reste aussi.

Phindile & Sylvester

Phindile est l’experte en vin, c’est elle qui marie au mieux les saveurs et chaque soir nous suivions ses recommendations sans redire un mot. Je me rappellerai surtout de son sens du détail et son éternelle bonne humeur. Phindile rayonne autant que Sylvester à sa gauche sur la photo. Toujours habillé d’un sourire, Sylvester m’a offert un grand moment d’émotion quand il est venu à notre table le soir où l’on fêtait nos anniversaires avec mon père pour chanter. On ouvre la boîte à souvenir et on rajoute celui ci à la liste de ceux qui ne s’effaceront pas.

Personnel de Silvan Safari, lodge de la réserve de Sabi Sand, région du Kruger.
De gauche à droite ; Sylvester, Phindile et Thabo.

Accolade

Accolade a grandi dans la région du Kruger ; elle vient d’un petit village juste en dehors de la réserve de Sabi Sand. Désormais assistant générale du lodge, elle a d’abord travaillé pendant un an au sein de l’équipe marketing de l’association The Good Work Foundation, qui forme la population rurale d’Afrique du Sud aux outils du digital. Accolade était toujours là pour nous acceuillir avant et après nos sorties safari avec un sourire XXL.

Personnel de Silvan Safari, lodge de la réserve de Sabi Sand, région du Kruger.
Et la meilleure des nouvelles c’est qu’Accolade attend un bébé ! Futur aventurier…

Xolisa

Je me rappelle de Xolisa pour notre point en commun. Le premier jour il est venu vers moi en me disant de l’appeler “X” car son prénom était trop compliqué à prononcer. Nous sommes deux. Depuis que je me suis installé en Afrique du Sud mon nouveau surnom est “G” car ici personne ne peut prononcer Garance. Au delà de cette annecdote, Xolisa, maître d’hôte de Silvan Safari, a toujours su nous faire sentir chez nous à des milliers kilomètres de l’Europe.

Personnel de Silvan Safari, lodge de la réserve de Sabi Sand, région du Kruger.
À défaut de retenir son nom, Xolisa a un sourire que l’on oublie pas.

Le Lodge

Silvan s’articule en un lodge principal avec une boutique, une salle à manger décorée des plus belles oeuvres d’artistes du continent, un espace lounge avec un beau piano pour ceux qui souhaiteraient rajouter de la magie au lieu et enfin une large terrasse de bois sombre ouverte sur la brousse avec la plus longue piscine du Kruger. C’est dans cette même piscine que viennent parfois s’abreuver les éléphants de la région.

L'intérieur de Jackalberry, lodge principal de Silvan Safari
Jackalberry, lodge principal de Silvan, vous accueille dans son lodge aux couleurs des plumes d’un oiseau.

Jackalberry, lounge et lodge principal

Le piano au coin du salon n’est pas qu’ésthetique. Un soir, une jeune mariée séjournant dans le lodge s’y est assise et à commencer à jouer quelques notes de Yann Tiersen. Depuis le feu de camp – ici appelé boma – autour duquel on s’était assis on pouvait entendre la mélodie. Tout était réuni pour passer une bonne soirée dans un lieu enchanté.

Le spa

Le spa, relié au lodge principal par une passerelle en bois parmi les arbres, offre des soins sur mesure, utilisant des produits africains et écologiques, les même que vous retrouverez à disposition dans votre suite. Thembeka vous aidera à remettre en place vos énergies en place ou vous relaxer à l’aide de fruits sechés africains qui lui servent d’instruments de massage. On en ressort totalement ressourcé. Après ou avant une sortie safari.

Plus longue piscine de Sabi Sand à Silvan, région du Kruger.
Terrasse et piscine face à la savane, la plus longue de la réserve de Sabi Sand.

Les suites

La suite Tree Wisteria

J’ai séjourné dans la suite Tree Wisteria qui porte le nom de la glycine, arbre africain à la floraison spectaculaire. Toutes les couleurs du mobilier sont aussi déclinées des fleurs de l’arbre pour rappeler le lien intrinsèque de Silvan avec la nature. Une piscine privée donnant directement sur la savane est le lieu idéal pour buller et profiter du spectacle des animaux qui habitent les environs. Le matin les babouins venaient nous rendre visite et certains vagabondaient sur le toit de la suite. Il n’était pas rare de voir par la fenêtre un impala passer lorsque je prenais ma douche. Bref, simplement magique.

L'intérieur et la décoration de la suite Tree Wisteria Suite à Silvan Safari, Sabi Sand.
Silvan Safari propose les plus vastes suites de la réserve de Sabi Sand.

La suite familiale Leadwood

Silvan Safari est composé de 6 suites dont une suite familiale, Leadwood. Chacune dispose d’une terrasse privée avec du mobilier Roche Bobois avec des détails en broderie sur mesure. Ici rien n’est laissé au hasard.

Suite Leadwood à Silvan Safari, Kruger, Afrique du Sud
La suite familialeLeadwood et ses deux cottages.

Gastronomie chez Silvan Safari

Chez Silvan on s’assure que chaque soirée dans la brousse soit unique. Après votre sortie safari de fin de journée vous rentrez au lodge où est déjà dressée votre table ; prête à vous accueillir pour le dîner. Ce moment de la journée est un voyage en lui même et les 3 soirs passés dans la brousse font partie de mes plus beaux souvenirs.

Gastronomie à Silvan Safari, lodge de la réserve de Sabi Sand, Afrique du Sud.
Des assiettes, aux couverts, à la présentation ; tout est créativité, couleur et goût !

Dîner dans la salle à manger

Pour notre premier soir, l’équipe Silvan nous a dressé une table magnifique dans la salle à manger ouverte sur la brousse. Cette dernière est aussi la galerie d’art du lodge. En face de moi trois grands tableaux. Je reste incapable de me souvenir du nom de l’artiste mais je vois encore les couleurs qui se mariaient si bien avec le reste de la salle. Le chef vient chaque fois présenter son menu de trois plats et Phindile assure le mariage avec les vins.

Banquet Marocain

Second soir, seconde expérience inoubliable. On sort du schéma classique du dîner à table pour un banquet marocain. Au menu : du koudou – antilope de la savane – cuisiné à feu doux depuis le matin même. Le tout accompagné par une palette de salades et légumes colorés. Chez Silvan on se laisse guider et chaque soir apporte sa part de surprises.

Dîner dans la fôret enchanté

Dernier soir et grand final : en rentrant de notre safari, la voiture nous dépose à l’entrée du lodge et ses jardins (comprendre ici la savane puisque le lodge est un îlot au coeur de kilomètres de brousse). Les yeux grands ouverts je me retrouve face à un petit bois habillé de dizaines et dizaines de bougies et lanternes en plus de présenter quelques tables dressées ici et là. C’est dans cette forêt enchantée que l’on a profité de notre dernier dîner avec au menu : du poisson. Silvan Safari est le seul lodge du pays à offrir des produits frais de la mer – qu’ils acheminent depuis les côtes sud-africaines jusqu’au coeur de la brousse. Rien n’est trop beau.

Salle à manger et ses oeuvres d'art d'artistes africains, Silvan Safari, Sabi Sand.
Les oeuvres d’art sont omniprésentes chez Silvan, comme ici dans la salle à manger.

High-Tea et petit déjeuner

Vous prendrez votre petit-déjeuner en extérieur sur le deck du lodge offrant un panoramique somptueux sur le lit de la rivière, la brousse et ses animaux. Au menu oeufs bénédicte, jus de fruits frais pressé et croissants ; les meilleurs jamais goûté depuis mon installation en Afrique. Et l’avis d’une française compte double ici non ?

Juste avant votre seconde sortie safari de la journée vous aurez le droit à ce que l’on appelle ici le “high-tea“, sorte de goûter-dinatoire avec petits fours, champagne, club sandwiches miniatures et gâteaux délicieux. Juste comme sur la photo. Bon, en somme, on mange toute la journée et on en garde un souvenir indélébile.

High Tea à Silvan Safari, Sabi Sand, Kruger.
High Tea à l’anglaise au milieu de la brousse africaine. What else ?

Les safaris et les animaux

De l’importance du ranger : présentation de Murray !

Tout d’abord laissez moi vous faire mes introductions à ….. Murray. Notre ranger pendant ces 4 jours hors du temps. Grâce à lui nous avons pu voir les “Big 5” en action. Jusqu’à cette fameuse dernière sortie où Murray nous a guidé vers ma plus belle expérience de la vie sauvage à ce jour ; seulement quelques heures avant de prendre notre avion du retour nous sommes tombés nez à nez avec une tribu de 7 lions chassant et dévorant un impala juste sous nos yeux. En 7 ans de carrière cela est arrivé trois fois à Murray de voir une scène chasse. J’ai non seulement eu la chance de la voir mais aussi de la filmer ; je vous raconte tout dans l’épisode 3 de mon séjour  à Sabi Sand : la chasses des lions.

Ranger dans le studio photographique de Silvan Safari, idéal pour un safari photographique.
Murray est aussi d’excellents conseils photographiques.

Durée et fréquence des safaris

Deux sorties safari de 3 heures sont organisées par jour. La première tôt le matin de 6h à 9h et la seconde de 16h à 19h. Pourquoi si tôt le matin et en fin d’après-midi ? Car les animaux sortent uniquement quand il fait frais et dans la brousse les températures peuvent vite monter ! À l’aube ou au coucher de soleil sera le moment idéal pour les voir déambuler. Vous partirez explorer les environs à bord d’un véhicule Defender tout terrain.

Devant est assis le “tracker”, il regarde les traces et les excréments au sol pour retracer le chemin emprunté par les animaux sauvages. Le ranger quant à lui conduit le véhicule tout en vous livrant de nombreuses annecdoctes et faits sur l’Afrique et ses animaux. Pendant ce temps vous n’avez qu’à ouvrir grand vos yeux, un appareil photo à la main, dans l’attente d’une belle rencontre. Dans le premier épisode je partageais avec vous mes 15 plus beaux portraits d’animaux sauvages. Vous voulez y jeter un coup d’oeil ?

Safari au coucher de soleil accompagné de votre ranger et tracker.
Safari au coucher de soleil accompagné de votre ranger et tracker.

Observation des animaux sauvages

J’ai eu la chance de voir des scènes de la vie sauvage extraordinairement intenses et hautes en couleurs comme cette obsevation d’une jeune léoparde en haut d’un arbre se nourrissant de sa proie, fraichement chassée. Silvan est niché au coeur de Sabi Sand, Rolls Royce des réserves privées en Afrique. Comme toutes les réserves privées elle est riche en animaux sauvages, léopards et lions et nous avons eu la chance d’en croiser de nombreux sur notre route. L’avantage de Sabi Sand est que la réserve partage ses frontières avec le Kruger et les animaux peuvent circuler librement entre les deux. Pour ceux qui douteraient encore entre partir dans une réserve privée ou dans le Parc National du Kruger lui même, on vous aide à choisir dans cet article.

Léopard et sa proie dans un arbre, réserve de Sabi Sand, région du Kruger.
Un différent type de high tea. Crédit photo : Garance Chassaing

3 nuits seulement mais des souvenirs pour la vie. J’ai encore à l’esprit la lumière des bougies, le goût du vin et tous ces détails rencontrés sur mon chemin. Des details qui n’en sont pas ; je revois les broderie sur le canapé, l’aquarelle sur le mur de la suite, les snacks fait-maison et toutes les petites attentions. Silvan est le plus beau des écrins pour vos aventures safari.

Pour en découvrir davantage découvrez notre avis ici : Notre avis : Silvan Safari

Si vous avez ratez l’épisode 1 de mes aventures en safari à Sabi Sand c’est par ici ! : Épisode 1 : Mes 15 plus beaux portraits d’animaux.

Safari à Sabi Sand – Épisode 1 : Mes 15 plus beaux portraits d’animaux

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Une semaine déjà. Pourtant de retour au Cap mon esprit vagabonde encore quelque part dans la brousse de Sabi Sand, réserve privée et voisine du Parc National Kruger avec lequel elle partage ses frontières. Il y a quelque chose dans la savane que l’on oublie jamais vraiment. Comme un souvenir indélébile que l’on ne peut décrire : quelque chose entre les odeurs des plaines quand le soleil se lève le matin, les animaux sauvages croisés sur notre chemin et cette impression d’en ressortir grandi – paradoxalement parce qu’on se sent aussi tout petit. Ce dont je me rappellerai c’est ce sentiment d’humilité face à ces géants qui peuplent ces terres ; non seulement les “Big 5” mais tous les autres aussi. J’avais envie de partager avec vous mes 15 plus belles rencontres et leurs histoires.

1. Commencer la journée dans les règles de l’art

Pour voir les animaux on doit se lever tôt. Très tôt. C’est à ce moment là qu’ils sortent de leur refuge ombragé pour chasser, boire ou se pavaner ; les températures sont plus douces et ils peuvent alors s’activer. Je n’avais jamais saisi la potentialité d’être lève-tôt jusqu’à ce jour où j’ai capturé ce lever de soleil. Finalement il y a du bon.

2. Les charmes de la première rencontre

L’hippopotame et son embonpoint – bien qu’il passe le plus clair de son temps à dormir au fond d’un point d’eau – est en réalité l’animal le plus dangereux de la savane. C’est aussi celui qui tue le plus d’humains : défendant férocement son territoire il fait plus de 300 victimes par an. Bonjour, enchanté.

3. L’art de l’instant T

Un photographe que j’apprécie tout particulièrement, Henri Cartier Bresson, a développé le concept photographique de “l’instant décisif”. Et l’instant décisif kezako ? Il s’agit d’immortaliser dans un cadre un sujet, une action, un événement dans des conditions qui ne se reproduiront plus, à un instant T. C’est un peu ce à quoi j’ai pensé en voyant s’envoler cet oiseau du dos de cette très belle koudou femelle. Cet infime moment capturé finalement ne se reproduira lui aussi plus jamais. Et c’est peut être mieux ainsi. Clic-clac.

4. S’arrêter pour un une pause goûter

Elle s’appelle Tiyani, la léoparde a donné naissance à ses petits dans le spa du lodge où je résidais alors qu’il était toujours en construction. Depuis elle trône dans la zone comme une reine en son domaine et il n’est pas rare de la voir sur la terrasse en bois sombre du lodge. Ce soir là c’est à un tout autre endroit que je l’ai rencontré : perchée dans un arbre elle dégustait un impala fraîchement chassé.

5. Suivi d’une sieste digestive bien méritée

À le voir sur ce fond bleu ciel du paradis on aurait tendance à oublier pourtant que quelques secondes auparavant l’animal – sauvage dans son essence – ouvrait de ses canines la chair fraîche d’un impala. Un léopard perche ses proies haut dans les arbres pour ne pas se les faire voler par les autres prédateurs ou carnassiers. Ils peuvent parfois se nourrir sur la même chasse pendant plus de 3 jours consécutifs. Un repos bien mérité.

6. Petit deviendra BIG

L’éléphant fait partie des “Big 5” ; que l’on appelle ainsi non pas pour leur taille ni pour leur poids. On les dénomme ainsi car au triste temps des safaris de chasse, ces mammifères étaient les plus difficiles à abattre et les plus respectés par les chasseurs. Moi je crois que si on respecte les animaux alors on ne les chasse pas. En attendant je souhaitais simplement offrir une tribune à cet éléphanteau croisé sur notre chemin ; petit deviendra BIG 5.

7. Monsieur se fait désirer

Sur le chemin du retour de notre première sortie safari nous avons croisé le chemin de ce buffle. La conclusion d’une journée dont je me souviendrai où après avoir vu deux lionnes, un léopard, plusieurs éléphants et des rhinocéros, le destin nous a fait croiser la route de l’ultime membre manquant au palmarès. Les “Big 5” en un safari et des souvenirs par milliers.

8. Un safari haut en couleurs donc ?

Ce n’est certainement pas cet oiseau qui vous dira le contraire.

9. Avec des animaux sous leur plus beau jour

Le gnou fait partie d’un tout autre type de classement ; il est membre des “Ugly 5” qui regroupe les 5 animaux de la savane les plus repoussants au même titre que la hyène, le marabout, le phacochère et le vautour. Pourtant à le voir poser sous son plus beau profil ce gnou n’a rien de rebutant. Tout au contraire.

10. Nos introductions à notre mascotte

Crédit photo : Garance Chassaing

Au détour d’un virage la voiture s’est arrêtée net sur deux jeunes rhinocéros qui jouaient ensemble. La confusion était totale tant on avait l’impression qu’ils se battaient. Leurs jeux d’enfants ont tout de même laissé quelques marques sur le visage de l’un d’entre eux. Juste le temps de sortir mon appareil photo et d’immortaliser son portrait. Clic clac.

11. Suivi de nos introductions avec le Roi

Un lionceau dans la savane en Afrique du Sud, réserve de Sabi Sand
Crédit photo : Garance Chassaing

Ce jeune lionceau fait partie d’une tribu de 4 autres lionceaux mâles et trois lionnes. C’est exactement l’image que je me faisais du Roi Lion. À quelques détails près.

12. Le calme avant la tempête

Câlin entre les lionceaux et leur mère, réserve de Sabi Sand
Crédit photo : Garance Chassaing

Nous avons suivi cette même tribu pendant près de 40 minutes après être tombés nez à nez sur cette famille royale en pleine démonstration d’amour. Les lions sont ces drôles d’animaux qui ont besoin de se rappeler physiquement leur appartenance à un groupe. Ces sessions affectives ont lieu plusieurs fois par jour ; simplement pour se rappeller que l’on ne va pas s’entre-tuer.

13. Grand Final

Pourquoi Grand Final ? Car ces trois lionceaux qui d’ordinaire courent toujours après les jupons de leurs mères sont assis ici à attendre patiemment face aux trois lionnes de la tribu s’apprêtant à m’offrir ma plus belle expérience de la vie sauvage. Seulement quelques minutes après ce cliché une lionne a bondi sur un impala adulte l’attrapant par l’arrière. La seconde femelle a ensuite rejoint les forces pour tuer la proie d’un coup net en lui serrant la gorge. Et en un instant l’intégralité de la tribu s’est alors précipitée sur le repas venant d’être servi et chacun s’est disputé le moindre morceau de viande sans pitié. La scène de ces lions se battant avec intensité pour les derniers restes quand deux minutes plus tôt ils s’entrelacaient est quelque chose que je n’oublierai jamais.  Le contraste de l’amour et la violence m’a toujours fasciné.

14. De difficiles aurevoirs

Crédit photo : Garance Chassaing

La scène de chasse décrite plus haut s’est produite sous mes yeux lors de notre ultime sortie safari juste avant de prendre notre avion du retour ; le coeur toujours à mille à l’heure. Après tant de souvenirs difficile de revenir à la réalité et de tourner le dos à la réserve de Sabi Sand et tous ses majestueux habitants. Chacun reprend sa route. Pour ma part avec quelques souvenirs de plus.

15. Merci pour tout et à bientôt

Très très bientôt. Promis.

Nos aurevoirs à Sudan, dernier mâle rhinocéros blanc du Nord

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“Aujourd’hui c’est avec le coeur lourd que l’on assiste à l’extinction d’une espèce qui a survécu des millions d’années mais n’aura pas réussi à survivre à l’espèce humaine”. C’est dans ces termes que le compte instagram de National Geographic annonce le décès du dernier mâle rhinocéros blanc du nord qui entraînera la disparition totale de cette espèce.

Il s’appellait Sudan, un vieux monsieur. Bien que protégé 24h/24 par des gardes armés, le dernier mâle âgé de 45 ans nous a tristement quitté des suites d’une maladie.

Cet événement est pour nous l’occasion de faire le point chez Rhino Africa sur la sauvegarde des rhinocéros en Afrique, les raisons pour lesquelles ces derniers sont  braconnés et surtout comment aider leur cause.

Petit rhinocéros galopant dans la savane africaine suivi par sa mère
En route pour des jours meilleurs. Crédit photo : Wrensch Lombard

Rhinocéros blanc et noir ; quelles différences ?

Avant toute chose il est important de distinguer les différentes et principales espèces de rhinocéros dans le monde. Il existe deux types de rhinocéros ; le rhinocéros blanc et noir. Bien que tous deux soient de couleurs grise, sur quels critères se distinguent-ils ?

Rhinocéros blanc

Oiseaux sur le dos du rhinocéros blanc dans le Delta de l'Okavango
Les oiseaux qui voyagent sur le dos du rhinocéros ont pour mission de le débarasser des parasites.

Le rhinocéros blanc se rencontre dans les savanes africaines sous deux sous-espèces :

Rhinocéros blanc du sud : Il y en aurait  18 000 dans la nature, principalement dans les terres d’Afrique du Sud où ils jouissent des nombreuses réserves privées et parc nationaux pour vivre en toute sérénité. Quoique. Le braconnage est encore réel et les rhinocéros blanc sont souvent tués pour leurs cornes même au sein de parcs nationaux. L’espèce est en danger pour ces tristes raisons. Le rhinocéros blanc est aussi moins agressif et timide comparé au rhinocéros noir plus sauvage. L’homme peut ainsi l’approcher plus facilement pour le meilleur et pour le pire. Son manque de méfiance envers l’espèce humaine le rend tragiquement plus facile à chasser.

Zwei Breitmaulnashörner jagen sich gegenseitig
Plus extraverti que le rhinocéros noir, le rhinocéros blanc est moins solitaire et aime jouer avec ses semblables. Crédit photo : Bo Dabi

Rhinocéros blanc du nord : Autrefois se promenant dans la vallée du Nil ou encore au Congo et Ouganda, la sous espèce est désormais déclarée vouée à la disparition après le décès de Sudan, dernier mâle de son espèce.  Le personnel soignant du centre de conservation où il résidait au nord du Kenya a choisi d’abréger les souffrances causées par sa maladie chronique en l’euthanasiant. Le seul espoir de perpétuer l’espèce serait donc d’avoir recours à la fécondation in vitro en utilisant les femelles encore en vie  et le sperme conservé d’autres mâles, sachant que les deux femelles restantes sont la fille et la petite fille de Sudan.

Les durs aurevoirs au dernier mâle rhinocéros blanc de cette planète.
Les durs aurevoirs au dernier mâle rhinocéros blanc de cette planète. Crédit photo : Ami Vitale

Rhinocéros noirs

Rhinocéros noir dans la savane avec un oiseau le débarassant de ses parasites.
Le rhinocéros noir bien qu’également accompagné d’oiseaux est plus solitaire que son cousin blanc. Crédit photo : Hans Stieglitz

Les rhinocéros noirs sont au nombre critique de 4 000 dans le monde est principalement en Afrique. En comparaison avec son cousin le rhinocéros blanc, le rhinocéros noirs est en danger critique d’extinction et il est urgent de mobiliser les efforts pour le protéger. Il se distingue principalement du rhinocéros blanc par la forme de sa bouche en pointe vers le bas et sa plus petite taille. Sa taille varie de 3 mètres à 3,60 mètres de long pour un poids de 750 kilos à 1,6 tonnes contre une moyenne de 3,8 mètres de long et 3,6 tonnes pour le rhinocéros blanc.

Quant au comportement, le rhinocéros noir est phyllophage et se nourrit des feuilles des arbres tandis que le rhinocéros blanc est herbivore et broute les herbes du sol. Enfin, comme décrit plus haut, le rhinocéros noir est également plus craintif, solitaire et conséquemment plus agressif que ses cousins face aux humains.

Pourquoi sont-ils braconnés ?

Sudan est devenu le visage tangible de l’extinction d’une espèce avec pour principale cause : la violence des hommes. Violence basée sur des croyances infondées de vertus thérapeutiques de la corne de rhinocéros alors même que cette dernière est composée uniquement de kératine ; sans aucune propriétés curatives. La demande, venant essentiellement des pays d’Asie, se justifie pour les raisons sans fondements que voici :

Aphrodisiaque :

La corne de rhinocéros serait un aphrodisiaque puissant. L’accouplement des rhinocéros dure parfois plus d’une demi-heure quand bien souvent la reproduction ne dure que quelques minutes voire secondes chez d’autres espèces. Le comportement sexuel de ces animaux de la savane les dessert et on attribue donc sans fondements des vertues thérapeutiques, tonifiantes et aphrodisiaques à la corne de rhinocéros en poudre.

Anti-cancer :

La corne de rhinocéros serait un anti-cancérigène. Une rumeur selon laquelle un officiel du gouvernement vietnamien atteint de la maladie du cancer serait entré en rémission grâce à l’usage de la corne de rhinocéros a affolé la demande en Asie. Pourtant, aucune de ces vertus attribuées à la corne de l’animal n’est fondée. Composée uniquement de kératine, l’excroissance de l’animal n’a pas de propriétés anti-inflammatoires, tonifiantes ou anti-spasmolytiques.

Pour l’esthétisme et la décoration :

La bêtise humaine étant parfois proportionnelle au potentiel de l’humanité ; en Chine la corne de rhinocéros est aussi utilisé pour créer des objets sculptés comme les coupelles utilisées pour les offrandes. La corne de rhinocéros étant plus cher que l’or, avoir des objets de décoration ou du mobilier à partir de cette dernière serait le signe d’une grande richesse. Chez Rhino Africa on croit plutôt qu’il s’agit du signe d’une grande pauvreté de l’âme, mais c’est une simple question de point de vue.

Opération délicate mais nécessaire où l'on ote la corne des rhinocéros pour empêcher leur braconnage et que ce dernier se retrouve dans la même situation que le dernier mâle rhinocéros blanc du Nord
Opération tristement nécessaire effectuée par des vétérinaires où l’on ote la corne des rhinocéros pour prévenir leur braconnage.

Comment aider ?

Heureusement de nombreux individus, conscients de l’absurdité du massacre des rhinocéros pour leurs cornes, se battent au quotidien et sans relâche pour sauvegarder cette espèce. Rhino Africa travaille en ce sens, main dans la main, avec l’association Wildlife ACT ; association de défense et protection des espèces en danger en Afrique. L’association multiplie les actions pour sauver les rhinocéros noirs du continent en assurant leur suivi, en enlevant leurs cornes sous anésthesie afin de prévenir le braconnage et enfin en relocalisant les animaux dans des sanctuaires naturels protégés. L’association est sans cesse à la recheherche de dons ou de bénévoles pour aider directement sur le terrain. Lisez l’interview du fondateur de Wildlife ACT, Johan Maree pour avoir plus d’informations quant à comment rejoindre les forces anti-braconnage de l’association !

Bénévole de l'association Wildlife ACT dans son action de lutte anti braconnage des rhinocéros
Simon, membre de l’association, aide un rhinocéros à se relever après avoir rejoint son nouvel habitat

Le mot de la fin

Sudan est devenu le visage tangible de l’extinction d’une espèce avec pour principale cause : la violence des hommes. Mais pas en vain. Pas pour rien. Sudan sera dans l’esprit de chacun impliqué dans la lutte de la disparition de l’espèce pour agir encore et toujours plus fort. Finalement on aimerait que nos aurevoirs au dernier mâle rhinocéros blanc de cette planète ne soit qu’une façon de saluer d’avance les milliers d’initiatives positives que son décès vont entraîner. Faites partie de celles-çi dès aujourd’hui.

Rhinocéros marchant vers un meilleur futur après la disparition du dernier mâle rhinocéros blanc du Nord
Désormais il est temps d’accueillir de plus beaux jours…

Rencontre avec le gagnant d’Africa’s Photographer of the Year 2017

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Des centaines de photos envoyées et une seule nous fait cet effet ; le grand frisson face au cliché de la chasse d’un gnou encerclé par 5 guépards dans les plaines du Mara. Derrière l’objectif ?  Clement Kiragu, nommé pour sa participation grand gagnant d’Africa’s Photographer of the Year 2017. Sa récompense ? Le voyage d’une vie à travers l’Afrique.

Photo gagnante d'Africa's Photographer of the Year 2017 par Clement Kiragu. 5 guépard se jettent sur un gnou pour le dévorer.
Grand prix APOTY 2017 par Clement Kiragu
Clement Kiragu, gagnant d'Africa's Photographer of the Year 2017, contemplant fièrement son cliché
Clement regardant fièrement son cliché gagnant au dos du magazine Travel Africa.

La première partie du voyage de Clement l’a emmené au coeur du Kruger au Royal Malewane puis il est parti découvrir la vibrante ville du Cap au Silo Hotel. C’est lors de son passage par la Cité-Mère, que nous lui avons donné rendez-vous avec sa femme Nelly dans nos locaux pour échanger sur notre amour commun pour l’Afrique !

Alors le Kruger, c’était comment ?

I’m a big cat guy” nosu confie Clement. Pourtant quand on lui demande ce qu’il a préféré de son séjour au Royal Malewane il répond sans hésiter : “J’y ai vu pour la première fois de ma vie des chiens sauvages d’Afrique“. Et c’est vrai que c’est un événement ! Après des années, qu’il dit ne plus compter, à photographier la vie sauvage et les safaris à travers l’Afrique, voir cette espèces en danger a été une expérience extraordinaire.

Chien sauvage d'Afrique en action dans la région du Kruger
Chien sauvage d’Afrique en action dans la région du Kruger. Crédit photo : Sabi Sabi Earth Lodge

Et la ville du Cap, vos impressions ?

J’adore cette ville, j’aimerais y vivre !”. C’est un succès donc. Logé au luxueux Silo Hotel qui héberge également le musée d’art contemporain de Zeitz MOCAA, Clement et sa femme ne pouvait pas avoir de meilleur point de chute pour partir à la découverte de ce joyau d’Afrique. Mais sa nouvelle lubie pour la ville du Cap ne le détourne pas pour autant de son pays d’origine et sa ville de naissance : “Pour rien au monde je ne quitterai le Kenya et Nairobi, il y a tout ce dont j’ai besoin ici. C’est chez moi“.

The Silo, Zeitz MOCAA
The Silo hotel, l’hébergement parfait pour découvrir la Cité-Mère. Crédit photo : The Silo, Zeitz MOCAA

Comment a-t-il entendu parler du concours ?

Sans ma femme je n’aurais jamais participé à Africa’s Photographer of the Year, c’est grâce à elle !“. Nelly confirme. Clément et Nelly étaient en safari dans le Maasai Mara quand Nelly a du rentrer à Nairobi soudainement. A bord de l’avion, la jeune femme a trouvé la publicité du concours en dernière de couverture du magazine Travel Africa. Elle a directement pris une photo pour l’envoyer à son mari afin de l’encourager à participer. Aujourd’hui l’histoire se répète sauf qu’en dernière de couverture de Travel Magazine se trouve desormais la photo de son époux. Grâce à elle.

Africa's Photographer of the Year. Nelly, épouse de Clement Kiragu
Nelly est desormais plus que jamais attentive aux dernière de couverture, surtout quand y trône une photo de son mari !

Quelques mots sur son cliché gagnant ?

Cette configuration de 5 guépards est très rare car ce sont bien souvent des animaux solitaires. D’autant plus que leur technique de chasse est ici très différente de leur habitude. Au lieu de sprinter vers leur proie sur une longue distance pour l’avoir à l’usure, ils encerclent ici le gnou avant de l’attaquer en groupe” – ce qui ressemble davantage au comportement de chasse des lions ou des chiens sauvages.

Petit point sur sa carrière :

Je suis photographe professionnel seulement depuis deux ans” nous confie-il. “Et Africa Photographer’s of the Year est le premier concours photo auquel j’ai participé“. Avant cela Clement travaillait dans la publicité, jusqu’à ce qu’il réalise que ce n’était pas le domaine où il voulait évoluer. Il emmène desormais des clients en safari à travers le Kenya dans le Maasai Mara, pays d’où il est originaire, en plus de pratiquer sa passion au quotidien.

APOTY 2017 Photo souvenir avec Clement Kiragu sur la terrasse de Rhino Africa
Une photo souvenir sur la terrasse des bureaux de Rhino Africa avant de poursuivre leurs aventures !

Quant au futur ?

Et bien pour le moment je suis extrêmement excité à l’idée de visiter les Chutes Victoria“, où lui et sa femme se rendront pour clôturer leur beau périple à travers l’Afrique. Un voyage amplement mérité. Mais j’insiste sur le plus long terme car quand je vois la qualité de ses photos je ne peux m’empêcher de lui demander s’il compte organiser ou non une exposition photo prochainement ce à quoi il me répond : “J’ai besoin encore de trouver LE cliché avant de me lancer mais j’y arriverai“. Il nous avoue tout de même à demi-mot qu’il n’est pas impossible que Nairobi accueille sa première exposition d’ici un an. En tout cas  une chose est sure ; ce n’est pas la passion qui manque à la formule. “Il se lève le matin à 5h pour partir en safari photo et il revient 13 heures plus tard“, en plaisante Nelly. En même temps quand on voit ses clichés au soleil levant on aurait presque nous aussi de se lever si tôt, non ?

Lionne dans la savane au soleil levant par Clement Kiragu, gagnant d'Africa's Photographer of the Year 2017
The Golden Queen Crédit photo : Clement Kiragu

On a hâte chez Rhino Africa de découvrir les photos qui vont ressortir de son voyage bien mérité. Vous êtes tentés de participer à l’édition 2018 d’Africa’s Photographer of the Year ? Découvrez tout ce que vous devez savoir ici.

Interview Wildlife ACT : association anti-braconnage des rhinocéros

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Chez Rhino Africa on croit en l’extrême nécessité de protéger notre environnement et ce continent qu’on aime tant. Voilà pourquoi depuis plusieurs années maintenant nous travaillons main dans la main avec l’association Wildlife ACT qui aide à la préservation des espèces en danger à travers l’Afrique et leur écosystème.

Quelles sont les espèces les plus en danger ? Combien reste-il de rhinocéros noirs en Afrique ? Pourquoi sont-ils braconnés ? Le temps d’une interview Johan Maree nous parle de l’association et répond à nos questions. Action !

 

FOCUS SUR WILDLIFEACT

Crédit photo : Kelvin Trautman

Où et quand a commencé l’aventure WildlifeACT ?

Wildlife ACT a été fondé il y a 10 ans par Chris Kelly, Dr Simon Morgan et moi même. Nous voulions développer des solutions pour soutenir et protéger les espèces en danger en Afrique. Nous avons également réalisé que les communautés vivant autour ou dans les réserves elles-même avaient besoin de faire partie de ces projets de conservation animale afin de développer une économie pérenne les impliquant.

Notre premier modèle économique – qui s’avère être le plus efficace – est de proposer des offres d’éco-tourisme : vendre des voyages à impact positif qui financent ensuite nos actions de suivi et de protection des espèces en danger. Et chaque année c’est plus de 600 touristes-volontaires qui rejoignent nos experts sur le terrain et ont l’opportunité d’être directement impliqué dans notre combat contre la disparition des chiens sauvages d’Afrique, des rhinocéros noirs, léopards, guépards, éléphant, vautours ou encore tortues !

Challenge4acause, course en vélos au coeur du desert de Namibie
Johan Maree à gauche et un ami au milieu du désert de Namibie.

Quel est votre rôle dans l’association ?

Je suis le co-fondateur et président de l’association Wildlife ACT. Après avoir terminé mes études en commerce et marketing, j’ai commencé à travailler dans la Publicité pendant 5 ans avant de me consacrer entièrement à l’association. Mon rôle chez Wildlife ACT est de mener des actions de sauvegarde des espèces en danger en créant une toute nouvelle économie qui soit bénéfique à la fois pour les communautés locales, l’environnement et les animaux sauvages qui l’habitent.

Guépards à l'arrière d'une voiture tout-terrain en partance pour les soins de Wildlife ACT
Chez Wildlife ACT tous les animaux menacés sont protégés comme ici les guépards.

Quelles sont les espèces en danger d’Afrique ?

Malheureusement l’Afrique compte plus de 400 espèces en danger. Au-delà de nos priorités que sont le lion, le léopard, le guépard et l’éléphant, Wildlife ACT se concentre également sur les espèces en danger suivantes :

Les Rhinocéros noirs (Dicerosbicornis) : en danger critique

Le Vautour à tête blanche (Trigonoceps occipitalis) : en danger critique

Le Vautour africain (Gyps africanus) : en danger critique

Les Tortues à écailles de mer (Eretmochelysimbricata) : en danger critique

Les Tortues vertes de mer (Cheloniamydas) : en danger

Le Chien sauvage d’Afrique (Lyaconpictus) : en danger

Le Vautour oricou (Torgostracheliotos) : en danger

 

FOCUS SUR LES RHINOCÉROS

Rhinos running towards the camera on a road
Crédit photo : Alex van Rijckevorsel

Quelles est la différence entre un rhinocéros blanc et noir ?

Les rhinocéros blanc est un herbivore s’alimentant d’herbes tandis que le rhinocéros noir est un herbivore qui se nourrit des feuilles des arbres. Les rhinocéros blancs sont plus larges avec une plus grosse tête que les rhinocéros noirs. Les rhinocéros noirs sont quant à eux plus agressifs, craintifs et plus facilement sur la défensive. Le rhinocéros noir est des deux l’espèce en danger critique.

Combien de rhinocéros noirs restent-ils en Afrique  et Afrique du Sud ?

En 1970, environ 65 000 rhinocéros noirs vivaient à travers l’Afrique sub-saharienne. Mais en Afrique de l’est 90% d’entre eux ont été tués dans les années 70. Aujourd’hui il n’en reste qu’un nombre critique de 2 500 au Zimbabwe, en Afrique du Sud, au Kenya, en Namibie et en Tanzanie. L’Afrique du Sud est le hâvre du plus grand pourcentage de rhinocéros subsistant dans le monde.

Opération de sauvetage d'un rhinocéros par l'association Wildlife ACT
Sauvetage d’un rhinocéros noir en partance pour un nouveau lieu où vivre en toute sérénité !

Pourquoi les rhinocéros sont braconnés ?

Pour de l’argent. Poussés par des syndicats et hobbies criminels, le marché du Vietnam et de Chine présente la plus forte demande de cornes de rhinocéros pour divers usages ; en conséquence l’espèce est en voie d’extinction critique. En 2012 les rhinocéros noirs d’Afrique de l’Ouest et les rhinocéros de Java étaient déclarés complètement disparus et il reste moins de 6 rhinocéros blanc du Nord en Afrique. Aujourd’hui l’Afrique du Sud est desormais la maison de la plus large population de rhinocéros blanc et noir expliquant pourquoi le pays continue de lutter face à ce que l’on pourrait considérer comme la plus importante crise de la sauvegarde d’espèces en danger des 100 dernières années.

Bénévole de l'association Wildlife ACT dans son action de lutte anti braconnage des rhinocéros
Simon, membre de l’association, aide un rhinocéros à se relever après avoir rejoind son nouvel habitat

Quelles sont les actions de Wildlife ACT pour sauver les rhinocéros noirs ?

Surveillance et suivi par radio télémétrie 

Pour sauver les rhinocéros noirs, Wildlife ACT est à l’initiative de nombreux projets de surveillance en plus de développer des nouvelles mesures et technologies anti-braconnage. En premier lieu notre mission consiste à suivre le comportement des rhinocéros en achetant les meilleurs équipements de télémétrie pour effectuer ce suivi, comme les émetteurs que l’on implante sous leur peau ou des bracelets à emetteur à accrocher à la cheville. Quantité de données sont récoltées sur les animaux nous permettant de mieux les comprendre, localiser et protéger.

Relocalisation

Wildlife ACT investit de l’argent et le temps d’experts dans le sauvetage des espèces incluant la capture, le transport et la réintroduction des animaux dans des zones protégées. C’est très triste de voir combien de petits rhinocéros sont orphelins chaque année après que leurs parents aient été braconnés et tués. Voilà pourquoi il est aussi important d’emmener et de protéger ces petits dans des zones protégées jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge adulte et soient de nouveau libérés dans la brousse.

Bénévole de l'association Wildlife ACT installant un bracelet électronique à la cheville d'un rhinocéros
Membre de Wildlife ACT en pleine installation d’un bracelet électronique à la cheville d’un rhinocéros pour s’assurer de sa bonne santé. Crédit photo : Kelvin Trautman

Partenariat avec WWF 

Wildlife ACT assiste aussi la WWF avec le Black Rhino Range Expansion Project en : trouvant les lieux les plus adéquats et à l’abri pour libérer les rhinocéros noirs afin qu’ils puissent se reproduire en toute sécurité, en offrant des formations aux technologie de surveillance (implants et bracelets), en achetant et installant les équipements sur les rhinocéros avant d’analyser les données récoltées

Enlever les cornes des rhinocéros 

Wildlife ACT travaille également sur des projets et missions de groupes comme TRAFFIC en faisant campagne contre l’exploitation des animaux. Ceci inclus enlever les cornes des rhinocéros sous anésthésie pour empêcher que les animaux soit braconnés et mis à mort.

Opération sur un rhinocéros par Wildlife ACT, association anti-braconnage des rhinocéros
Opération délicate mais nécessaire par les vétérinaires de Wildlife ACT où l’on ote la corne des rhinocéros pour empêcher leur braconnage

Éducation des communautés

Wildlife ACT aide aussi à l’éducation des communautés vivant aux frontières des réserves naturelles et parcs nationaux pour développer l’amour et le respect des rhinocéros. Le but est de leur donner toutes les bonnes raisons de protéger cette espèces et ainsi en faire d’idéaux ambassadeurs de la défense des rhinocéros. L’association ouvre aussi leur perspectives sur la réalité du braconnage comparée aux bénéfices du tourisme sur leur économie locale et la cause animale.

Est-ce que le nombre de rhinocéros noirs a-t-il augmenté ?

Malgré l’énorme pression de lobbyistes, le nombre de rhinocéros noirs a augmenté depuis les 3 dernières années. Mais puisque leur nombre est si faible et cette progression encore fragile ; la moindre intense session de braconnage pourrait annuler des années de travail de conservation et d’efforts. Nous ne pouvons pas baisser la garde. Nous devons faire tout ce qu’il est en notre possible pour faire disparaître les rhinocéros noirs de la liste des espèces en danger.

 

VOS PLUS BEAUX MOMENTS

Opération de sauvetage d'un rhinocéros par l'association de Wildlife ACT, association anti-braconnage des rhinocéros
Libération d’un petit rhinocéros dans sa nouvelle maison.

Quel est votre plus grande réussite depuis que vous faites partie de Wildlife ACT ?

Wildlife ACT a relevé bien des challenges depuis sa création dans la sauvegarde des espèces en danger et il est difficile pour moi de n’en choisir qu’unz. Voilà pourquoi on encourage toute personne intéressée à célébrer avec nous l’ensemble des animaux sauvés en suivant ce lien où l’on liste tous nos plus grands aboutissements depuis la création de l’association !

En attendant voici pour moi nos plus belles réussites de l’année 2017 :

Recevoir le prix du second meilleur endroit en Afrique pour la catégorie “Habitat et Conservation” aux African Responsible Tourism Awards 2017.

Etre le premier programme relatif aux espèces sauvages a être certifié du label Fair Trade Tourism.

Lorsque le co-fondateur de l’association Chirs Kelly a été élu gagnant au prix de la Conservation des espèces en Danger aux Rhino Conservation Awards 2017.

Opération de sauvetage d'un lion par l'association de Wildlife ACT
L’association gravit des sommets et ne se limite pas qu’à la conservation des rhinocéros noirs.

Si vous pouviez être un animal sauvage de la savane, lequel seriez-vous ? et pourquoi ?

Je serai le Chien sauvage d’Afrique (appellés aussi lycaons). J’ai appris à comprendre et admirer ces animaux considérablement. Ce sont des animaux très sociables avec des liens familiaux extrêmement forts. Chaque membre de la meute se partage la responsabilité de protéger les petits. Que ce soient les mâles ou les femelles, frères, soeurs ou parents : tous prennent soin des plus vulnérables. Ils sont aussi parmi les meilleurs chasseurs de la savane avec une technique qui repose sur le travail d’équipe pour encercler leur proie. Malheureusement, les lycaons sont également la seconde espèce la plus en danger canine d’Afrique et sont victimes des pièges humains disposés par les braconniers…

Chien sauvage d'Afrique ou lycaon dans la brousse africaine
Présentation avec le chien sauvage d’Afrique !

Wildlife ACT en trois mots ?

  1. Priorité.
  2. Conservation.
  3. Espèces en danger.

COMMENT DEVENIR BÉNÉVOLE

Travail d'équipe par les bénévoles de Wildlife ACT pour remettre un rhinocéros sur ses pieds après l'avoir transporté dans son nouvel habitat.
Travail d’équipe pour remettre un rhinocéros sur ses pieds après l’avoir transporté dans son nouvel habitat. Crédit photo : Kelvin Trautman

Comment devenir bénévole ?

Wildlife ACT offre l’opportunité à toute personne, de tout âge, de toute région du monde de s’investir dans la sauvegarde des espèces en danger tout en ayant une expérience de la brousse africaine en le faisant. L’association est à la recherche de personnes souhaitant contribuer à cette cause à la fois en donnant de leur temps et en investissant leur argent afin de financer le matériel et le coût des opérations auxuquelles ils participeront eux même sur place. Si vous souhaitez-vous aussi faire partie d’une équipe d’experts et prendre part aux plus importantes missions de sauvegarde animale du continent alors vous êtes le candidat qu’il nous faut !

Pour voir voir nos différents projet volontaire c’est ici !

Prise d'informations et de données par les experts et les bénévoles de l'association Wildlife ACT
Récolter des données, étudier les comportements des animaux et contribuer ensemble à leur sauvegarde : telle est la mission d’un bénévole de Wildlife ACT !

Recherchez-vous uniquement des étudiants ou tout le monde est le bienvenu ?

Toute personne agée entre 18 et 65 ans ou plus est la bienvenue ! En réalité, nombreux de nos bénévoles ont plus de 50 ans et parmi eux, il n’est pas rare d’en voir revenir encore et encore !

Bénévoles de l'association Wildlife ACT à la recherche d'un signal pour leurs études sur la cause animale
Il n’y a pas d’âge pour partir à la recherche des informations !

Quel est un jour typique en tant que volontaire chez Wildlife ACT ?

Vous vous leverez tôt le matin et sautez à l’arrière de notre 4×4 ouvert pour faire une session de suivi des animaux avec votre appareil radio et d’autres bénévoles (maximum 5).

Votre radio utilise la technologie de la radio télémetrie pour localiser les animaux avec un collier émetteur. Vous recevrez une formation pour utiliser la technologie de télémetrie et après quelques jours seulement vous serez totalement indépendants dans le suivi et la surveillance des animaux dont vous serez responsables.

Une fois que vous avez localisé l’animal vous enregistrerez sa localisation en utilisant un GPS portable. Vous mettrez à jour la situation et le trajet de l’animal. Les espèces que nous suivons inclus des espèces en danger critique comme le chien sauvage d’Afrique (lycaons), le guépard, le rhinocéros noir et le vautour. Nous organisons également des sorties de surveillance pour les éléphants, rhinocéros blancs, hyènes et léopards.

Nous sommes généralement de retour en fin de matinée où il est temps de se relaxer, lire, écrire dans votre carnet de bord, faire une sieste ou observer la faune sauvage abondante qui se déplace sous vos yeux autour du campement !

L’après-midi on sort de nouveau et sommes de retour le soir au coucher du soleil pour préparer le dîner. Les repas sont dégustés ensemble autour du feu de camp, en écoutant  les bruits de la brousse et en se racontant les aventures de la journée.

Au moins une fois par semaine nous consacrons une journée entière pour enregistrer les informations collectés tout au long de la semaine et les analyser.

Bénévoles de l'association de Wildlife ACT contre le braconnage des rhinocéros en Afrique du Sud
Bénévoles auprès d’un rhinocéros après son opération qui lui sauvera sans doute la vie.

Johan chez Rhino Africa on souhaitait vous remercier pour vos précieuses réponses et votre temps !

Merci à vous davantage pour faire passer le message et cet amour commun pour l’Afrique !

 

Vous aussi vous pouvez faire partie de ce vaste et beau projet en rejoignant l’équipe de Johan Maree pour une aventure de bénévolat au coeur de l’Afrique ? Sauvez les chiens sauvages des pièges humains, luttez contre le braconnage des rhinocéros ; et laissez une empreinte positive sur notre beau continent.

On commence maintenant ?

Duo gagnant – Safari et Chutes Victoria

Afrique du Sud,Nos tops,Parc Kruger,Safari - Français
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Ah … l’Afrique ! Rien qu’à l’énoncer on se voit déjà au coeur de la brousse à la rencontre des lions, léopards et autres habitants de la savane. Oui mais l’Afrique n’est pas que résumée à ses riches expériences en safari ; elle est aussi le sanctuaire d’autres merveilles de la nature comme les Chutes Victoria. Rhino Africa vous livre ici deux idées d’itinéraires simples qui allient safari et les chutes pour un cocktail explosif ! Suivez le guide !

Nos combinaisons gagnantes Safari & Chutes Victoria :

1. Kruger (Afrique du Sud) – Chutes Victoria (Zambie)

2. Hwange (Zimbabwe) – Chutes Victoria (Zimbabwe)

Géographie :

Mais juste avant de détailler davantage nos itinéraires il est important de vous situer sur une carte. Entre le Parc National Kruger en Afrique du Sud, le Parc National Hwange au Zimbabwe et les Chutes Victoria : où est ce que l’on se situe ? Petit point géographie.

Parc National Kruger, Afrique du Sud

Notre premier itinéraire Safari & Chutes Victoria commence au Parc National Kruger au nord-est de l’Afrique du Sud. Référence absolue en terme de safari, le Kruger est l’une des plus grandes réserves naturelles du continent avec sa superficie dépassant les 20 000 kilomètres carré, équivalent à Israël. C’est aussi la maison des “Big 5” incluant le léopard, le lion, l’éléphant, le rhinocéros et le buffle. Ce havre de nature sauvage est si vaste qu’on le partage souvent en deux : Kruger Nord et Kruger Sud. Il est entouré de superbes réserves privées sans frontières physiques avec le parc lui même permettant aux animaux de circuler librement.

Kapama, Sabi Sand, Timbavati… sont autant de réserves privées voisines du Parc National Kruger.

Chutes Victoria, Zambie

Les Chutes Victoria de 2km de largeur et 108 mètres de hauteur sont l’une des 7 merveilles naturelles du monde. Renversantes, elles vous donneront la dose de frisson dont vous aviez besoin. Cependant deux options s’offrent à vous : les Chutes se situent à l’exacte frontière entre la Zambie et le Zimbabwe. Il est donc possible de les visiter depuis chacun des pays. Notre premier itinéraire a choisi le côté Zambien pour sa très bonne connexion entre l’aéroport de Livingstone, capitale des chutes, et les aéroports du Parc National Kruger. Le second itinéraire a choisi le côté du Zimbabwe pour sa proximité avec le Parc National Hwange à l’ouest du pays.

Hwange

Cet écrin de nature se trouve à l’ouest du Zimbabwe et partage sa frontière avec le Botswana. Sa proximité avec les Chutes Victoria en fait une étape de choix pour combiner les chutes à une aventure safari. Moins connu que le Kruger, Hangwe n’a pas à rougir de ce titan tant il a à offrir également : le parc abrite 9 des 10 espèces menacées du pays et des paysages riches et variés !

 

ITINÉRAIRE 1

Kruger (Afrique du Sud) – Chutes Victoria (Zambie)

Notre premier itinéraire allie le Parc National Kruger, LA référence absolue du safari avec les Chutes Victoria du côté Zambie. Pourquoi ? Tout simplement car le Kruger possède de très bonnes connexions aériennes avec l’aéroport de Livingstone en Zambie. Partez à la rencontre des “Big 5” et frissonez devant les Chutes Victoria en un voyage : oui c’est possible.

Où loger :

Où loger au Kruger (Afrique du Sud) :

Trois options pour trois types de budgets :

$$$ Silvan Safari

Langer Pool, Sonnenliegen und Sonnendeck der Hauptlodge von Silvan Safari

Silvan Safari est la nouvelle addition à la réserve privée de Sabi Sand qui partage ses frontières avec le Kruger ; laissant les animaux sauvages et “Big 5” vagabonder entre ces deux écosystèmes. Une femelle léopard, nommée Tiyani, a donné naissance à ses petits au coeur du lodge encore en construction ; depuis elle a fait de Silvan son habitacle et cette majestueuse panthère peut-être aperçue depuis la terrasse privée de votre suite.

$$ : Chitwa Chitwa Game Lodge

On aime le goût pour les traditions africaines au lodge Chitwa Chitwa Luxury Lodge, en témoigne son espace boma – feu de camp extérieur où l’on se regroupe à la nuit tombée pour se raconter les anecdotes de la journée. Le lodge est lui aussi au coeur de la réserve de Sabi Sand, la Rolls-Royce du Kruger – réputée pour sa forte concentration en chiens sauvages pourtant espèce fortement menacée ! Lisez notre article au sujet des chiens sauvages ici pour en apprendre davantage à leur sujet !

$ : Elephant Plains 

Elephant Plains Lodge nous promet l’immersion attendue au coeur de la brousse avec un code couleur fidèle à celui des plaines de la savane ; toit de chaume, mobilier en bois et murs beiges. On aime sa cuisine locale et haute en couleurs et ses prix accessibles combinés à l’intimité d’un maximum de 24 visiteurs.

Où loger aux Chutes Victoria (Zambie) :

Trois options pour trois types de budgets :

$$$ Royal Chundu

Terrasse privée du lodge safari Royal Chundu, Relaix & Château, avec baignoire en extérieure

Royal Chundu est le premier établissement Relais & Châteaux en Zambie. Donnant sur le fleuve tranquille du Zambèze, ce petit coin de paradis est idéal pour un séjour en lune de miel. Il se distingue entre les dîners à la lumière de la bougie et la baignoire extérieure sur terrasse privée, accompagnée de sa fraîche bouteille de champagne. Rien n’est trop beau.

$$ Royal Livingstone

L’hôtel Royal Livingstone à la décoration coloniale se situe au coeur du Parc National de Mosi-oa-Tunya, site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO qui jouxte les majestueuses Chutes Victoria. Luxe et volupté sont de mise dans cet établissement luxueux au service irréprochable ; reposez-vous après l’expérience des chutes lors du “high tea” gourmet et chic que vous propose l’hôtel. What else ?

$ AVANI Victoria Falls Resort

AVANI resort aux Chutes Victoria

AVANI est l’option idéale pour les familles, les groupes d’amis et les plus petits budgets. Niché sur les berges du Zambèze et à quelques pas également des Chutes Victoria, l’établissement est idéal pour profiter à la fois de cette merveille de la nature et du confort du resort lui même entre piscine, restaurant et jardins luxuriants.

 

ITINÉRAIRE 2

Hwange (Zimbabwe) – Chutes Victoria (Zimbabwe)

Notre second itinéraire se concentre sur le Zimbabwe ! Plus sauvage et moins fréquenté que le Parc National Kruger, le Parc National Hwange a l’avantage de vous promettre des expériences safari loin des foules et hors des sentiers battus.

Où loger :

Où loger à Hwange :

Trois options pour trois types de budgets :

$$$ : Little Makalolo :

Little Makalolo Camp et terrasse extérieure sur la brousse entre dîner et nuit à la belle étoile

Little Makalolo mêle luxe et authenticité avec son simple feu de camp extérieur et ses 8 tentes de luxe au plus près de la nature où vous pourrez apercevoir des antilopes, zèbres et autres animaux passer sous vos yeux. On vous conseille un détour par l’étang avoisinant pour y admirer les éléphants faire leur toilette quotidienne. Le terrain est un mélange de désert du Kalahari, de forêt et de savane épineuse pour un kaléidoscope de paysages !

$$ The Hide :

The Hide et sa cabane perchée dans les arbres dans le Parc National de Hwange, Zimbabwe

The Hide porte bien son nom tant il ressemble à un repaire, loin, très loin de la foule de touriste et de l’agitation. Le Parc Hwange est bien moins connu que le Parc Kruger, mais tout aussi riche en faune sauvage et paysages diversifiés. Observez-les depuis votre cabane dans les arbres.

Où loger au Chutes Victoria :

Trois options pour trois types de budgets :

$$$ : Matetsi

Matetsi River Lodge, lodge haut de gamme à quelques pas des Chutes Victoria au Zimbabwe.

Matetsi Water Lodge est un lodge safari dans toute la beauté de sa définition : intime et isolé au coeur de la nature. Base idéale sur le tranquille fleuve Zambèze, vous partirez à l’aventure visiter les chutes le jour et profiterez d’un dîner sous le ciel étoilé à la nuit tombée.

$$ : Ilala Lodge

Ilala Lodge est un lodge luxueux à la décoration coloniale et élégante. Son restaurant et bar extérieur sont un vrai plus ainsi que son buffet du petit déjeuner : mêlant cuisine d’ici et influences européennes. Bref, Ilala est une base de choix pour la découverte des chutes. Sans compter que l’on peut entendre le bruit de l’eau qui gronde depuis les jardins du lodge, et ça, c’est loin d’être un détail…

$ : Batonka

Batonka Guest House est un hôtel charmant de 22 chambres à quelques pas des Chutes Victoria. Son plus : sa conscience écologique et ses efforts au quotidien pour laisser une moindre empreinte ; entre l’utilisation de l’eau de pluie pour entretenir son jardin et les panneaux solaires pour chacune de ses chambres.

 

Visa et Malaria

Visa

Afrique du Sud – Kruger

Les citoyens suisses, canadiens, ainsi que les français, belges et autres ressortissants de l’Union européenne qui se rendent en Afrique du Sud n’auront pas besoin de visa pour partir en Afrique du Sud à moins que vous y séjourniez plus de 3 mois.

Zimbabwe

Un visa sera nécessaire pour visiter le Zimbabwe. C’est très simple ; celui ci peut être obtenu sur place à l’aéroport d’arrivée (Harare ou Victoria Falls) aux postes frontières. Vous devez seulement présenter un passeport valide 6 mois après la date de retour, vos billets d’avion de sortie du territoire du Zimbabwe et de l’argent liquide (30$ pour un visa d’une seule entrée et 45$ pour un visa à double entrée). Plus d’informations ici.

Zambia

Un visa pour entrer sur le territoire Zambien est nécessaire et peut vous être délivré directement depuis l’aéroport (Livingstone). Il vous coûtera 50$ en liquide et nécessite les même conditions que pour le Zimbabwe.

Malaria

Afrique du Sud – Kruger

Les risques de paludisme sont faibles du côté du Kruger mais non nuls. Libre à vous de prévenir les risques en prenant un traitement anti-paludique en amont, pendant et après votre séjour. Le reste de l’Afrique du Sud n’est pas concerné, seul l’extrême Nord et le Kruger sont des zones où le paludisme est présent bien qu’en très moindre propension.

Chutes Victoria

Quant aux Chutes Victoria , de part l’humidité de la région, le risque est plus important. Un traitement anti-paludique est donc conseillé. Pas de panique, une visite chez votre médecin avant votre voyage vous permettra de discuter du choix de votre médication pour avant le grand départ pour l’aventure ! Dans tous les cas les lotions anti-moustique sont plus que recommandées et il est essentiel de vous en protéger.

Hwange

Le Parc National Hwange est aussi une zone avec risque de paludisme. Il est donc nécessaire de prendre les même dispositions citées plus haut.

 

La vie est trop courte pour choisir quand on peut simplement faire les deux à la fois ! Safari et Chutes Victoria … un duo de choc pour un voyage en Afrique réussi. Nos experts en voyage seront ravis de répondre davantage à vos questions, n’hésitez pas à leur faire signe !

Africa’s Photographer of the Year 2018

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Pour tous ceux qui n’auraient pas encore entendu parler d’Africa’s Photographer of the Year 2018 cet article est fait pour vous ! Rhino Africa lance la seconde édition de son concours photographique après le succès remporté par l’édition 2017. APOTY 2018 est de nouveau l’occasion de mettre en commun notre amour pour l’Afrique à travers vos plus beaux clichés tout au long de l’année. On entame le premier mois de la prometteuse édition 2018 avec quelques réponses à vos questions…

African’s Photographer of the Year : kezako ?

African’s Photographer of the Year – ou APOTY – est le plus prestigieux concours photographique du continent organisé par Rhino Africa. Son but ? Inspirer les voyageurs à travers le monde à se rendre en Afrique et vous montrer les beautés de notre continent.

Foto ganadora del APOTY 2017
Photographie du grand gagnant de l’édition 2017, Clement Kiragu.

Edition 2017 en quelques chiffres :

Wow ! Quelle année… Plus de 3 000 envois, 20 finalistes, quatres catégories et cinq gagnants – incluant l’ultime gagnant toute catégorie confondue. Conclusion des courses : des clichés surprenants et des moments d’émotion partagés autour de l’Afrique. Bref : le concours Africa’s Photographer of the Year 2017 a été un vrai succès. L’excitation est à son climax quant à ce que 2018 nous offrira…

Photo du finaliste de la catégorie 2017 "Le Cap", Alexander Hill.
Photo du finaliste de la catégorie 2017 “Le Cap”, Alexander Hill.
Photo du finaliste de la catégorie 2017 "Mon Regard sur l'Afrique", Les Ellingham.
Photo du finaliste de la catégorie 2017 “Mon Regard sur l’Afrique”, Les Ellingham.
Photo du finaliste de la catégorie 2017 "Big 5", Wrensch Lombard.
Photo du finaliste de la catégorie 2017 “Big 5”, Wrensch Lombard.

 

Qui peut participer ? Et comment participer ? :

 

Qui ?

Cette année saisissez votre chance. Toute personne majeure, ayant plus de 18 ans, et ne faisant pas partie de l’organisation du concours peut participer. Les participations sont acceptées de partout dans le monde : le liant c’est l’Afrique et tout ce qui nous fascine chez elle. Vos clichés sont donc les bienvenus depuis les 4 coins de la planète !

Comment ?

Pour se faire il vous faut nous envoyer votre plus beau cliché saisi sur le continent en cohérence avec la catégorie du moment. L’année est divisée en 4 différents thèmes tous ayant pour sujet l’Afrique. Il est possible de proposer plus d’une photo par participant.

 

Quelles sont les catégories ?

Février – Mars : Capturez l’Afrique

C’est simple, on commence l’année par votre vision propre du sujet. Qu’est ce que pour vous représente l’Afrique dans son essence ? Montrez-nous les couleurs des plaines telles que vous les voyez, les animaux sauvages sous votre propre angle ou encore votre coucher de soleil préféré. Qu’importe : l’important ici est de nous donner votre vision de ce qu’est l’Afrique telle que vous la capturez.

Avril – Juin : Le règne des félins

Qu’il s’agisse de la course effrénée d’un guépard dans la brousse aride ou de la sieste d’un lion à l’ombre d’un baobab ; donnez nous à voir les félins qui peuplent les terres d’Afrique.

Juillet – Septembre : Portraits de la vie sauvage

En gros plan, plan rapproché ou panoramique ; vos portraits d’animaux sauvages d’Afrique sont ici mis à l’honneur !

Octobre – Novembre : L’Afrique hors des sentiers battus

Rhino Africa aime et promeut l’idée d’un voyage safari exclusif et d’une expérience unique.  Vous aussi partagez vos trésors cachés du continent qu’il s’agisse d’un bateau fantôme sur les côtes de Namibie ou d’un lac mystérieux couvert de brouillard au Rwanda.

 

Quels sont les prix ?

Les gagnants de chaque catégorie recevront une paire de jumelle Swarovski Optik d’une valeur de 1 400$. Mais il ne s’agit ici que d’une mise en bouche en comparaison du grand prix que raflera l’ultime gagnant toutes catégories confondues.

En plus de ravir votre vision, le concours offre à la clef un séjour de 9 jours pour deux personnes d’une valeur de 32 000 $. Rendez-vous pour un voyage entre la vibrante ville du Cap et le Delta de l’Okavango au Botswana – que vous aurez le privilège d’explorer depuis deux camps safari différents.

Découvrez davantage quant aux prix et les destinations depuis la page du site internet APOTY dédiée ici.

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Premier stop pour votre escale au Cap : Ellerman House et sa piscine translucide.

Un avant goût

Au cas où vous ne seriez pas déjà convaincu voici quelques photos des dernières participations à regarder sans modération depuis la galerie du concours

Participation de Simon Eeman au concours Africa's Photographer of the Year 2018.
Participation de Simon Eeman
Participation de Kevin Tan au concours Africa's Photographer of the Year 2018
Participation de Kevin Tan
Participation de Saran Venki au concours Africa's Photographer or the Year 2018
Participation de Saran Venki
Participation de Rebecca Mack au concours Africa's Photographer of the Year 2018
Participation de Rebecca Mack
Participation de Dave Lu au concours Africa's Photographer of the Year 2018.
Participation de Dave Lu

Avant de participer on vous conseille tout de même de vous familiariser avec les Termes et Conditions du concours.

Pour le reste, on croise les doigts et de la part de toute l’équipe Rhino Africa : Bonne Chance !

Safari sur l’eau : montez à bord d’un mokoro au Botswana

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Dans le Delta de l’Okavango, la légende raconte que tous les animaux ont appris à nager. L’eau est omniprésente au coeur de cette contrée du nord du Botswana, et chacun, de l’antilope à la panthère, doit s’y adapter. Cette région est le lieu idéal pour un safari d’un genre nouveau ; celui au fil de l’eau. Embarquez à bord d’un mokoro, pirogue traditionnelle botswanaise : Rhino Africa est votre guide !

Mokoro sur le Delta de l'Okavango au soleil couchant
L’Afrique n’a pas à rougir des gondoles vénitiennes.

Géographie

Botswana

Vaste pays d’Afrique australe le Botswana est un peu au safari ce que la France est au vin : une destination premier choix appréciée des connaisseurs. Il reste peu connu du grand public malgré des atouts indéniables et multiples. Connu comme “le pays des éléphants”, il regroupe l’une des plus fortes concentrations de “Big 5” d’Afrique. Il abrite également l’une des merveilles naturelles du continent, le Delta de l’Okavango.

Delta de l’Okavango

Situé au nord du Botswana, le Delta de l’Okavango est le deuxième plus grand delta intérieur au monde – ce qui signifie qu’il ne se déverse dans aucun océan. Cette vaste étendue aquatique peut atteindre une superficie de 20 000 km² durant l’année au gré des précipations qui l’alimentent. Les lacs et rivières qui s’y entrelacent forment un véritable labyrinthe, offrant des paysages aussi mystérieux que romantiques.

Pour ceux qui seraient interéssés on a écrit sur que voir et faire dans le Delta de l’Okavango ici !

Un éléphant vu lors d'un safari sur l'eau, à bord d'un mokoro au Botswana
Un safari sur l’eau et des scènes de la vie sauvage uniques.

Le mokoro

Alors le mokoro, qu’est-ce que c’est ? Cette pirogue traditionnelle est intrinsèquement liée à l’histoire du delta et au mode de vie de ses habitants. Quelques détails sur ce moyen de transport peu commun…

Description

Le mokoro est une pirogue monoxyle (construite d’un seul tenant, ici dans le tronc d’un arbre). Elle peut atteindre une longueur d’environ 6 mètres. Le barreur, appelé “pulas” se tient debout à l’arrière et dirige l’embarcation à l’aide d’une longue perche.

Traditionnellement, le mokoro est construit avec le bois des arbres locaux, tels que l’ébènier ou l’arbre à saucisses. De nos jours, les pirogues sont souvent fabriquées en fibre de verre, ce qui les rend plus résistantes et contribue à éviter la déforestation.

4 mokoro et un pêcheur sur une rive du Delta de l'Okavango au Botswana au soleil couchant
Traditionnellement, les “pulas” fabriquent eux-mêmes leur mokoro, un travail de longue haleine.

Utilisation

Utilisé depuis des siècles par les différentes ethnies bantoues qui peuplent l’Okavango, le mokoro sert aussi bien à se déplacer à travers le delta, qu’à pêcher ses poissons et chasser certains animaux vivant dans ses eaux tels que l’hippoptame.

La finesse de l’embarcation lui permet de se faufiler dans les voies d’eau les plus étroites, tandis que sa légéreté lui assure une grande vélocité, ce qui lui donne une chance d’échapper aux prédateurs.

Hippopotame dans les eaux du Delta de l'Okavango, Botswana.
La rapidité du mokoro lui permet de ne pas se frotter aux hippopotames. Crédit Photo: Mfuwe Lodge

Un safari hors des sentiers battus au Botswana

Explorer l’Okavango en mokoro, c’est vivre une aventure intense au plus profond de l’Afrique sauvage. On se laisse bercer par le cours tranquille de l’eau tout en restant sur ses gardes, ne sachant jamais ce qui peut surgir de sa surface noire et opaque.

Nous vous présentons cette expérience unique dans la vidéo 360° ci-dessous, à visionner sans modération.

Tandis que l’on explore ce dédale marécageux, on est saisi par le silence absolu qui règne dans l’air, uniquement troublé par le bruissement de la pagaie sur l’eau. Pas une habitation n’apparaît à l’horizon. À l’ombre des grands arbres qui bordent les cours d’eau, les tapis de nénuphars et les rangées de papyrus s’étendent à perte de vue.

Éléphant dans le Delta de l'Okavango au Botswana
Même les éléphants semblent minuscules dans l’immensité du delta. Crédit Photo : AC productions / Gettyimages

Contrairement au cadre rassurant de la voiture tout-terrain qui reste à bonne distance des animaux, la fragilité du mokoro incite à avoir sans cesse les sens en alerte. Apercevoir la tête d’un hippopotame dépasser à la surface ou les tâches d’un léopard derrière les hautes herbes, saisir un clapoti ou un cri indeterminé au loin…tout est beaucoup plus intense quand on se sait exposé aux habitants de la savane.

Tête d'hippopotame dépassant de l'eau dans le Delta de l'Okavango au Botswana
Une vision aussi fascinante qu’inquiétante…Crédit Photo : Macatoo Camp

Vous passerez sûrement tout près d’un troupeau d’éléphant ou d’une troupe de lions. Le “pulas” vous fera alors signe de rester immobile et silencieux afin de ne pas troubler leur mode de vie et les observer en toute sérénité.

Lionne se penchant pour boire dans le Delta de l'Okavango au Botswana
Attention à ne pas s’approcher trop près du bord !

Sans barrières entre vous et les animaux, vous ressentirez bien sûr quelques frissons mais pas d’inquiétude ! Les “pulas” qui vous guident connaissent les recoins à éviter aussi bien que ceux à voir absolument.

Les meilleurs lodges où vivre cette aventure

Jao Camp

Abrité par une voûte végétale, cet écrin de nature dispose de neuf tentes, ce qui promet une expérience en parfaite harmonie avec la quiétude du delta. Le lodge est situé dans une réserve privée au nord-ouest de la Réserve Naturelle de Moremi, au contact de paysages et d’écosystèmes très différents. Dans la même semaine, vous pourrez ainsi voguer sur les eaux d’émeraude de l’Okavango et arpenter les steppes arides du Kalahari.

Safari en mokoro à Jao Camp, Delta de l'Okavango, Botswana
Quoi de mieux qu’un dîner sur une île pour faire retomber l’adrénaline du safari ?

Little Vumbura Camp

Retiré sur une petite île au coeur du delta, Little Vumbura Camp est une retraite paisible à l’écart du monde. L’arrivée au camp ne se fait qu’en bateau, l’occasion d’un premier contact immersif avec l’Okavango. Une fois arrivé, un séjour des plus romantiques vous attends. Avec ses suites et sa vaste terrasse sur pilotis, il promet chaque soir des instants inoubliables face au delta illuminé par les cieux flamboyants.

Mokoro sur le Delta de l'Okavango au petit matin
Au petit matin, l’aurore habille le delta de couleurs irréelles…

Nxabega Okavango Tented Camp

Le Nxabega Okavango Tented Camp dispose de tentes vastes et confortables au design contemporain. Surélevées et munies de terrasses, elles offrent des points de vues magnifiques sur les eaux du delta. Ce camp est situé au coeur de l’Okavango, où la terre ferme est le royaume des “Big 5” tandis que les denses forêt abritent une multitude d’oiseaux colorés.

Vue du Delta de l'Okavango au soleil couchant depuis la terrasse du Nxabega Okavango tented camp
Après les frissons du mokoro, la quiétude du delta au crépuscule

Laissez les gondoles à Venise, votre plus belle aventure sur l’eau vous attend en safari au Botswana à bord d’un mokoro et commence ici.

Notre avis : Silvan Safari

Afrique du Sud,Parc Kruger,Plus,Safari - Français
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Silvan c’est avant tout une belle histoire qui commence quand une femelle léopard nommée Tiyani donne naissance à ses petits dans le spa du lodge encore en construction. Cet événement loin d’être annodin a marqué d’une pierre blanche les débuts de ce lodge safari hors du commun en plus de confirmer une relation étroite et privilégiée avec la brousse.

La Nature sauvage est en vedette sur scène quand Silvan est niché au premier rang.

Aujourd’hui Rhino Africa est ravi de vous présenter ce lodge safari et dernière addition à la remarquable réserve privée de Sabi Sand. Il se distingue de tous les précédents lodges safari pour de multiples raisons. Présentation…

Deck principal du lodge Silvan de nuit, animé par la lumière des bougies
Relaxez-vous et admirez le spectacle qui s’offre à vous

Note Rhino :

5/5

Où :

Niché au coeur de la réserve privée de Sabi Sand en Afrique du Sud. Paradis pour les prédateurs et autres membres des Big 5, la réserve de Sabi Sand partage son domaine avec le Parc National Kruger permettant aux animaux de circuler librement.

Lion dans la réserve de Sabi Sand à la frontière du Parc Kruger, Afrique du Sud
Rencontre avec le roi de la savane au coeur de Sabi Sand.

Pourquoi :

Tout simplement car Silvan Safari est hors compétition. Son luxe inégalable et son expérience safari sur-mesure fait de ce lodge l’un des plus uniques de la région du Kruger. Absolument tout lors de votre séjour peut être repensé et ajusté au gré de vos envies; du menu à l’heure de votre sortie dans la brousse. Silvan transcende la notion traditionnelle du safari et ne laisse aucun détail au hasard.

Expérience safari depuis la cime des arbres à SIlvan.

Pour qui :

Pour les amoureux du sur-mesure :

De la broderie des canapés de votre salon, jusqu’aux plats gourmets pensés pour vous en passant par la moustiquaire de votre lit ; tout chez Silvan est fait sur-mesure. Le mobilier extérieur signé Roche Bobois a été spécialement commandé et conçu pour se fondre dans les tons et couleurs de chaque suite. Au dela de l’esthétisme du mobilier ou du menu, c’est votre expérience même du safari qui est entièrement conçue autour de vos envies ; que vous ayez décidé de partir en plein milieu de la nuit en safari ou de vous arrêter en chemin pour y déguster un gin au coeur de la savane ; rien n’est trop beau pour Silvan.

Pour les amoureux tout court :

Chacune des six suites du lodge sont espacées l’une de l’autre. Leur ambiance confinée vous offre la plus belle des intimités pour débuter une vie à deux ou simplement passer des vacances en amoureux. Le soir profitez d’un diner sur le deck sous le ciel étoilé ou dans “la forêt enchantée“, forêt d’arbres de la région que le personnel de Silvan s’applique à agrémenter le soir venu avec une mutlitude de bougies…

Pour les gourmets :

Du saumon ou du thon au menu d’un lodge au coeur de la savane en Afrique ? C’est possible chez Silvan qui rapporte une à deux fois par semaine les produits frais de la côte du pays jusqu’à ce petit paradis. Un amour inconditionnel est porté à la gastronomie dans ce lodge où vous profiterez de plats gourmets tout au long de la journée; du petit déjeuner; au brunch en passant par le thé gourmand et les dîners raffinés. Jusqu’aux snacks faits maison avec des produits frais mis à disposition dans votre suite privative. Rien n’est oublié.

Gastronomie et plats à Silvan Safari dans la réserve privée de Sabi Sand en Afrique du Sud
Des assiettes hautes en couleur et en saveurs.
Détail de broderie sur le canapé dans les suites de Silvan Safari.
Le moindre détail, jusqu’à la broderie personnalisée de votre canapé est pensé.

Silvan, en bref :

Silvan est né de la passion d’hommes et de femmes pour l’Afrique sauvage et authentique. Au plus près de la Nature, chacune de ses suites porte le nom d’un arbre qui l’entoure; confortablement nichées à la hauteur de leurs plus hautes branches. Au delà d’offrir une expérience safari hors du commun à ses invités, Silvan est intriquement impliqué dans la conservation animale et le développement des zones rurales de la région. Le lodge est partenaire de l’Association Good Work Foundation, apportant une éducation digitale dans les zones rurales du pays à des milliers de citoyens, mais il est aussi impliqué dans l’association Wildlife ACT participant à la protection des espèces en danger comme le rhinocéros noir et le chien sauvage d’Afrique. Silvan c’est avant tout une histoire d’amour pour un continent, un pays et une région qui anime l’envie de faire partie d’un projet plus vaste en participant à son développement ainsi qu’à la protection de son fragile ecosystème.

Staff Silvan, photo de groupe de l'équipe de Silvan Safari devant un 4x4 dans la savane lors d'un safari.
Silvan c’est aussi une histoire de famille avec une équipe soudée qui vous promet un séjour chalereux.
Cérémonie de remise de diplôme par l'Association Good Work foundation
Cérémonie de remise de diplômes par l’Association Good Work foundation. Crédit photo : Good Work Foundation

Le meilleur moment pour y aller :

Tout au long de l’année. Chaque saison a ses avantages pour expérimenter la faune sauvage. Rapide aperçu :

L’hiver – Juin à Août : Au début de l’hiver commence la saison sèche qui atteindra son pic au printemps. Les buissons et les arbres ont perdu leurs feuilles vous permettant de voir au mieux les animaux se cachant dans la brousse. Les températures baissent et deviennent suffisament douces pour que les grands prédateurs quittent leurs refuges à l’ombre d’un arbre pour partir à la chasse.

Le printemps – Septembre à Novembre : Le printemps est le moment idéal pour partir en safari. C’est le pic de la saison sèche,  les points d’eau sont aussi réduits et les animaux s’y concentrent en masse pour s’y abreuver. C’est aussi le moment où naissent les petits… de quoi vous exclamer quand vous tomberez nez à nez avec un nouveau-né.

L’été – Décembre à Février : Les petits sont devenus grands. Vous pourrez assister à leurs premiers pas dans la savane entre chamailleries avec leurs frères et soeurs et survie face aux prédateurs. Les arbres et le buissons reprennent leur plumage.

L’autonme – de Mars à Mai : La foule de touristes n’est plus mais le climat reste chaud et ensoleillé. Le soir une veste légère vous sera peut être recommandée lors des sorties safari mais la journée les températures seront agréables.  Les plaines sont verdoyantes de nouveau et vous offrent de beaux spectacles.

Deck du lodge principal à Silvan
L’été et l’automne sont deux belles saisons pou découvrir une savane verdoyante.
Léopard à Silvan Safari dans la réserve de Sabi Sand en Afrique du Sud.
Quand l’hiver est idéale pour voir les animaux à travers les fins feuillages des arbres et buissons.

Comment y aller :

Depuis Johannesburg prenez un vol direct vers la réserve de Sabi Sand où l’équipe de Silvan sera ravie d’arranger un transport routier pour vous enmener au lodge.

Equipements et installations :

Le Lodge principal : Artère centrale de Silvan, le lodge Jakkalberry regroupe les cuisines, la piscine principale, un large deck et l’espace lounge commun.

Silvan Studio : À Silvan il est possible de faire développer vos plus beaux clichés pour les encadrer de retour chez vous. Ce studio est aussi une galerie photo où vous pourrez admirer les plus belles photographies prises lors de sorties safari dans la réserve de Sabi Sand.

La boutique Silvan : Une boutique Silvan est à votre disposition pour vous permettre de ramener chez vous une partie de l’Afrique. Vous y trouverez entre autres : la vaisselle du lodge, des trousses de toilette en cuir au sigle de Silvan et des jumelles de la marque Swaroski…

Le Bar : Le bar offre des cocktails à la hauteur de la cuisine de Silvan ; délicats et sophistiqués. Profitez d’un gin tonic aromatisé au fynbos, buisson d’Afrique du Sud.

Le Spa : Anselia est à l’image des suites de Silvan, intimiste et privé.  Avec ses seules deux salles de soins, il vous assure un moment rien que pour vous. Nommé d’après l’orchidée Africaine, Ansellia avec ses grandes baies vitrées donnant sur la réserve confirme son lien tout particulier avec la nature. Les produtis utilisés sont 100% naturels et africains, pour un soin aux senteurs du continent.

La piscine : Au delà des piscines privées des suites respectives, la piscine du lodge principal est l’une des plus longues de la région du Kruger. Elle surplombe la rivière de Manyeleti. Les éléphants aiment s’y abreuver vous offrant un unique spectacle en fin de journée.

Jackalberry, le lodge principal, et ses espaces de vie commune à Silvan.
Jackalberry, le lodge principal, et ses espaces de vie commune.
Gin Tonic au bar de Silvan
Passage obligatoire par le bar où les cocktails seront aussi créés au fil de vos envies.

Silvan Safari et l’Art :

Silvan est un art en soi où l’Art occupe dans sa décoration et son design une place fondamentale. Du lodge principal, au moindre recoin de votre suite jusqu’aux salles de soins du spa vous trouverez sur votre chemin des oeuvres d’art et de l’artisanat. Nos préférées ? Les aquarelles. Dans chaque suite se trouve une aquarelle avec des détails brodés; chacune est conçue par trois artistes qui regroupent leurs savoir-faire pour le plus grand plaisir de vos yeux.

Détail brodée sur aquarelle à Silvan Safari
Détail brodé sur aquarelle.
Les trois artistes impliqués dans la création des aquarelles signant leurs oeuvres.
Les trois artistes impliqués dans la création des aquarelles signant leurs oeuvres.

Chambres :

Silvan Safari offre une collection de 6 suites, 5 doubles et une suite familiale, parmi les plus grandes repertoriées de la réserve de Sabi Sand. Chaque suite porte le nom d’un arbre entourant le lodge et chaque détail de leur décoration est pensé en fonction de celui ci.

Suite Cassia

Terrasse de la suite Cassia avec vue directe sur la savane à Silvan Safari.
Terrasse de la suite Cassia avec vue directe sur la savane.

Suite Kierie Klapper

Suite et terrasse privative dans le lodge safari de Silvan dans la réserve privée de Sabi Sand.
Piscine privative et détails du mobilier dans les tonalités turquoise. Bienvenue dans Kierie Klapper.

Knobthorn Suite

Suite Knobthorn à SIlvan Safari dans la réserve de Sabi Sand, Parc National Kruger
Design et décoration raffinée sont de clef dans la suite Knobthorn.

Blue Guarri Suite

Notes de bleu et touches de bois dans la suite Blue Guarri

Tree Wisteria Suite

Tree Wisteria Suite à Silvan et détails de la décoration intérieure
Suite Wisteria entre intérieur et grands espaces à ciel ouvert.

Leadwood Family Suite

La suite familiale peut accueillir jusqu’à 4 adultes.

Prix et inclusions :

Inclus dans le prix de la suite :

  • 2 sorties safari par jour encadrées par un ranger hautement qualifié
  • Randonnées dans la brousse
  • Snack et boissons pendant les safaris
  • Service de blanchisserie
  • 3 repas gourmets par jour et snack tout au long de la journée
  • Transport aller et retour depuis et jusqu’à l’aéroport de Silvan

Coût additionnels :

  • Vins et champagnes importés
  • Achats dans la boutique Silvan
  • Soins au spa
  • Pourboires
  • Frais d’entrée et conservation dans la réserve du Kruger et de Sabi Sand
  • Transport et vols pour aller jusqu’à la réserve de Sabi Sand
Sortie safari en véhicule tout terrain à Silvan
Expérience safari sur-mesure avec Silvan

Contact :

info@silvansafari.com

+27 21 001 5880

Vous faites vos valises déjà ? N’hésitez pas à contacter un de nos experts pour plus d’informations !