Safari à Sabi Sand – Épisode 1 : Mes 15 plus beaux portraits d’animaux

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Une semaine déjà. Pourtant de retour au Cap mon esprit vagabonde encore quelque part dans la brousse de Sabi Sand, réserve privée et voisine du Parc National Kruger avec lequel elle partage ses frontières. Il y a quelque chose dans la savane que l’on oublie jamais vraiment. Comme un souvenir indélébile que l’on ne peut décrire : quelque chose entre les odeurs des plaines quand le soleil se lève le matin, les animaux sauvages croisés sur notre chemin et cette impression d’en ressortir grandi – paradoxalement parce qu’on se sent aussi tout petit. Ce dont je me rappellerai c’est ce sentiment d’humilité face à ces géants qui peuplent ces terres ; non seulement les “Big 5” mais tous les autres aussi. J’avais envie de partager avec vous mes 15 plus belles rencontres et leurs histoires.

1. Commencer la journée dans les règles de l’art

Pour voir les animaux on doit se lever tôt. Très tôt. C’est à ce moment là qu’ils sortent de leur refuge ombragé pour chasser, boire ou se pavaner ; les températures sont plus douces et ils peuvent alors s’activer. Je n’avais jamais saisi la potentialité d’être lève-tôt jusqu’à ce jour où j’ai capturé ce lever de soleil. Finalement il y a du bon.

2. Les charmes de la première rencontre

L’hippopotame et son embonpoint – bien qu’il passe le plus clair de son temps à dormir au fond d’un point d’eau – est en réalité l’animal le plus dangereux de la savane. C’est aussi celui qui tue le plus d’humains : défendant férocement son territoire il fait plus de 300 victimes par an. Bonjour, enchanté.

3. L’art de l’instant T

Un photographe que j’apprécie tout particulièrement, Henri Cartier Bresson, a développé le concept photographique de “l’instant décisif”. Et l’instant décisif kezako ? Il s’agit d’immortaliser dans un cadre un sujet, une action, un événement dans des conditions qui ne se reproduiront plus, à un instant T. C’est un peu ce à quoi j’ai pensé en voyant s’envoler cet oiseau du dos de cette très belle koudou femelle. Cet infime moment capturé finalement ne se reproduira lui aussi plus jamais. Et c’est peut être mieux ainsi. Clic-clac.

4. S’arrêter pour un une pause goûter

Elle s’appelle Tiyani, la léoparde a donné naissance à ses petits dans le spa du lodge où je résidais alors qu’il était toujours en construction. Depuis elle trône dans la zone comme une reine en son domaine et il n’est pas rare de la voir sur la terrasse en bois sombre du lodge. Ce soir là c’est à un tout autre endroit que je l’ai rencontré : perchée dans un arbre elle dégustait un impala fraîchement chassé.

5. Suivi d’une sieste digestive bien méritée

À le voir sur ce fond bleu ciel du paradis on aurait tendance à oublier pourtant que quelques secondes auparavant l’animal – sauvage dans son essence – ouvrait de ses canines la chair fraîche d’un impala. Un léopard perche ses proies haut dans les arbres pour ne pas se les faire voler par les autres prédateurs ou carnassiers. Ils peuvent parfois se nourrir sur la même chasse pendant plus de 3 jours consécutifs. Un repos bien mérité.

6. Petit deviendra BIG

L’éléphant fait partie des “Big 5” ; que l’on appelle ainsi non pas pour leur taille ni pour leur poids. On les dénomme ainsi car au triste temps des safaris de chasse, ces mammifères étaient les plus difficiles à abattre et les plus respectés par les chasseurs. Moi je crois que si on respecte les animaux alors on ne les chasse pas. En attendant je souhaitais simplement offrir une tribune à cet éléphanteau croisé sur notre chemin ; petit deviendra BIG 5.

7. Monsieur se fait désirer

Sur le chemin du retour de notre première sortie safari nous avons croisé le chemin de ce buffle. La conclusion d’une journée dont je me souviendrai où après avoir vu deux lionnes, un léopard, plusieurs éléphants et des rhinocéros, le destin nous a fait croiser la route de l’ultime membre manquant au palmarès. Les “Big 5” en un safari et des souvenirs par milliers.

8. Un safari haut en couleurs donc ?

Ce n’est certainement pas cet oiseau qui vous dira le contraire.

9. Avec des animaux sous leur plus beau jour

Le gnou fait partie d’un tout autre type de classement ; il est membre des “Ugly 5” qui regroupe les 5 animaux de la savane les plus repoussants au même titre que la hyène, le marabout, le phacochère et le vautour. Pourtant à le voir poser sous son plus beau profil ce gnou n’a rien de rebutant. Tout au contraire.

10. Nos introductions à notre mascotte

Crédit photo : Garance Chassaing

Au détour d’un virage la voiture s’est arrêtée net sur deux jeunes rhinocéros qui jouaient ensemble. La confusion était totale tant on avait l’impression qu’ils se battaient. Leurs jeux d’enfants ont tout de même laissé quelques marques sur le visage de l’un d’entre eux. Juste le temps de sortir mon appareil photo et d’immortaliser son portrait. Clic clac.

11. Suivi de nos introductions avec le Roi

Un lionceau dans la savane en Afrique du Sud, réserve de Sabi Sand
Crédit photo : Garance Chassaing

Ce jeune lionceau fait partie d’une tribu de 4 autres lionceaux mâles et trois lionnes. C’est exactement l’image que je me faisais du Roi Lion. À quelques détails près.

12. Le calme avant la tempête

Câlin entre les lionceaux et leur mère, réserve de Sabi Sand
Crédit photo : Garance Chassaing

Nous avons suivi cette même tribu pendant près de 40 minutes après être tombés nez à nez sur cette famille royale en pleine démonstration d’amour. Les lions sont ces drôles d’animaux qui ont besoin de se rappeler physiquement leur appartenance à un groupe. Ces sessions affectives ont lieu plusieurs fois par jour ; simplement pour se rappeller que l’on ne va pas s’entre-tuer.

13. Grand Final

Pourquoi Grand Final ? Car ces trois lionceaux qui d’ordinaire courent toujours après les jupons de leurs mères sont assis ici à attendre patiemment face aux trois lionnes de la tribu s’apprêtant à m’offrir ma plus belle expérience de la vie sauvage. Seulement quelques minutes après ce cliché une lionne a bondi sur un impala adulte l’attrapant par l’arrière. La seconde femelle a ensuite rejoint les forces pour tuer la proie d’un coup net en lui serrant la gorge. Et en un instant l’intégralité de la tribu s’est alors précipitée sur le repas venant d’être servi et chacun s’est disputé le moindre morceau de viande sans pitié. La scène de ces lions se battant avec intensité pour les derniers restes quand deux minutes plus tôt ils s’entrelacaient est quelque chose que je n’oublierai jamais.  Le contraste de l’amour et la violence m’a toujours fasciné.

14. De difficiles aurevoirs

Crédit photo : Garance Chassaing

La scène de chasse décrite plus haut s’est produite sous mes yeux lors de notre ultime sortie safari juste avant de prendre notre avion du retour ; le coeur toujours à mille à l’heure. Après tant de souvenirs difficile de revenir à la réalité et de tourner le dos à la réserve de Sabi Sand et tous ses majestueux habitants. Chacun reprend sa route. Pour ma part avec quelques souvenirs de plus.

15. Merci pour tout et à bientôt

Très très bientôt. Promis.

Nos aurevoirs à Sudan, dernier mâle rhinocéros blanc du Nord

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“Aujourd’hui c’est avec le coeur lourd que l’on assiste à l’extinction d’une espèce qui a survécu des millions d’années mais n’aura pas réussi à survivre à l’espèce humaine”. C’est dans ces termes que le compte instagram de National Geographic annonce le décès du dernier mâle rhinocéros blanc du nord qui entraînera la disparition totale de cette espèce.

Il s’appellait Sudan, un vieux monsieur. Bien que protégé 24h/24 par des gardes armés, le dernier mâle âgé de 45 ans nous a tristement quitté des suites d’une maladie.

Cet événement est pour nous l’occasion de faire le point chez Rhino Africa sur la sauvegarde des rhinocéros en Afrique, les raisons pour lesquelles ces derniers sont  braconnés et surtout comment aider leur cause.

Petit rhinocéros galopant dans la savane africaine suivi par sa mère
En route pour des jours meilleurs. Crédit photo : Wrensch Lombard

Rhinocéros blanc et noir ; quelles différences ?

Avant toute chose il est important de distinguer les différentes et principales espèces de rhinocéros dans le monde. Il existe deux types de rhinocéros ; le rhinocéros blanc et noir. Bien que tous deux soient de couleurs grise, sur quels critères se distinguent-ils ?

Rhinocéros blanc

Oiseaux sur le dos du rhinocéros blanc dans le Delta de l'Okavango
Les oiseaux qui voyagent sur le dos du rhinocéros ont pour mission de le débarasser des parasites.

Le rhinocéros blanc se rencontre dans les savanes africaines sous deux sous-espèces :

Rhinocéros blanc du sud : Il y en aurait  18 000 dans la nature, principalement dans les terres d’Afrique du Sud où ils jouissent des nombreuses réserves privées et parc nationaux pour vivre en toute sérénité. Quoique. Le braconnage est encore réel et les rhinocéros blanc sont souvent tués pour leurs cornes même au sein de parcs nationaux. L’espèce est en danger pour ces tristes raisons. Le rhinocéros blanc est aussi moins agressif et timide comparé au rhinocéros noir plus sauvage. L’homme peut ainsi l’approcher plus facilement pour le meilleur et pour le pire. Son manque de méfiance envers l’espèce humaine le rend tragiquement plus facile à chasser.

Zwei Breitmaulnashörner jagen sich gegenseitig
Plus extraverti que le rhinocéros noir, le rhinocéros blanc est moins solitaire et aime jouer avec ses semblables. Crédit photo : Bo Dabi

Rhinocéros blanc du nord : Autrefois se promenant dans la vallée du Nil ou encore au Congo et Ouganda, la sous espèce est désormais déclarée vouée à la disparition après le décès de Sudan, dernier mâle de son espèce.  Le personnel soignant du centre de conservation où il résidait au nord du Kenya a choisi d’abréger les souffrances causées par sa maladie chronique en l’euthanasiant. Le seul espoir de perpétuer l’espèce serait donc d’avoir recours à la fécondation in vitro en utilisant les femelles encore en vie  et le sperme conservé d’autres mâles, sachant que les deux femelles restantes sont la fille et la petite fille de Sudan.

Les durs aurevoirs au dernier mâle rhinocéros blanc de cette planète.
Les durs aurevoirs au dernier mâle rhinocéros blanc de cette planète. Crédit photo : Ami Vitale

Rhinocéros noirs

Rhinocéros noir dans la savane avec un oiseau le débarassant de ses parasites.
Le rhinocéros noir bien qu’également accompagné d’oiseaux est plus solitaire que son cousin blanc. Crédit photo : Hans Stieglitz

Les rhinocéros noirs sont au nombre critique de 4 000 dans le monde est principalement en Afrique. En comparaison avec son cousin le rhinocéros blanc, le rhinocéros noirs est en danger critique d’extinction et il est urgent de mobiliser les efforts pour le protéger. Il se distingue principalement du rhinocéros blanc par la forme de sa bouche en pointe vers le bas et sa plus petite taille. Sa taille varie de 3 mètres à 3,60 mètres de long pour un poids de 750 kilos à 1,6 tonnes contre une moyenne de 3,8 mètres de long et 3,6 tonnes pour le rhinocéros blanc.

Quant au comportement, le rhinocéros noir est phyllophage et se nourrit des feuilles des arbres tandis que le rhinocéros blanc est herbivore et broute les herbes du sol. Enfin, comme décrit plus haut, le rhinocéros noir est également plus craintif, solitaire et conséquemment plus agressif que ses cousins face aux humains.

Pourquoi sont-ils braconnés ?

Sudan est devenu le visage tangible de l’extinction d’une espèce avec pour principale cause : la violence des hommes. Violence basée sur des croyances infondées de vertus thérapeutiques de la corne de rhinocéros alors même que cette dernière est composée uniquement de kératine ; sans aucune propriétés curatives. La demande, venant essentiellement des pays d’Asie, se justifie pour les raisons sans fondements que voici :

Aphrodisiaque :

La corne de rhinocéros serait un aphrodisiaque puissant. L’accouplement des rhinocéros dure parfois plus d’une demi-heure quand bien souvent la reproduction ne dure que quelques minutes voire secondes chez d’autres espèces. Le comportement sexuel de ces animaux de la savane les dessert et on attribue donc sans fondements des vertues thérapeutiques, tonifiantes et aphrodisiaques à la corne de rhinocéros en poudre.

Anti-cancer :

La corne de rhinocéros serait un anti-cancérigène. Une rumeur selon laquelle un officiel du gouvernement vietnamien atteint de la maladie du cancer serait entré en rémission grâce à l’usage de la corne de rhinocéros a affolé la demande en Asie. Pourtant, aucune de ces vertus attribuées à la corne de l’animal n’est fondée. Composée uniquement de kératine, l’excroissance de l’animal n’a pas de propriétés anti-inflammatoires, tonifiantes ou anti-spasmolytiques.

Pour l’esthétisme et la décoration :

La bêtise humaine étant parfois proportionnelle au potentiel de l’humanité ; en Chine la corne de rhinocéros est aussi utilisé pour créer des objets sculptés comme les coupelles utilisées pour les offrandes. La corne de rhinocéros étant plus cher que l’or, avoir des objets de décoration ou du mobilier à partir de cette dernière serait le signe d’une grande richesse. Chez Rhino Africa on croit plutôt qu’il s’agit du signe d’une grande pauvreté de l’âme, mais c’est une simple question de point de vue.

Opération délicate mais nécessaire où l'on ote la corne des rhinocéros pour empêcher leur braconnage et que ce dernier se retrouve dans la même situation que le dernier mâle rhinocéros blanc du Nord
Opération tristement nécessaire effectuée par des vétérinaires où l’on ote la corne des rhinocéros pour prévenir leur braconnage.

Comment aider ?

Heureusement de nombreux individus, conscients de l’absurdité du massacre des rhinocéros pour leurs cornes, se battent au quotidien et sans relâche pour sauvegarder cette espèce. Rhino Africa travaille en ce sens, main dans la main, avec l’association Wildlife ACT ; association de défense et protection des espèces en danger en Afrique. L’association multiplie les actions pour sauver les rhinocéros noirs du continent en assurant leur suivi, en enlevant leurs cornes sous anésthesie afin de prévenir le braconnage et enfin en relocalisant les animaux dans des sanctuaires naturels protégés. L’association est sans cesse à la recheherche de dons ou de bénévoles pour aider directement sur le terrain. Lisez l’interview du fondateur de Wildlife ACT, Johan Maree pour avoir plus d’informations quant à comment rejoindre les forces anti-braconnage de l’association !

Bénévole de l'association Wildlife ACT dans son action de lutte anti braconnage des rhinocéros
Simon, membre de l’association, aide un rhinocéros à se relever après avoir rejoint son nouvel habitat

Le mot de la fin

Sudan est devenu le visage tangible de l’extinction d’une espèce avec pour principale cause : la violence des hommes. Mais pas en vain. Pas pour rien. Sudan sera dans l’esprit de chacun impliqué dans la lutte de la disparition de l’espèce pour agir encore et toujours plus fort. Finalement on aimerait que nos aurevoirs au dernier mâle rhinocéros blanc de cette planète ne soit qu’une façon de saluer d’avance les milliers d’initiatives positives que son décès vont entraîner. Faites partie de celles-çi dès aujourd’hui.

Rhinocéros marchant vers un meilleur futur après la disparition du dernier mâle rhinocéros blanc du Nord
Désormais il est temps d’accueillir de plus beaux jours…

Rencontre avec le gagnant d’Africa’s Photographer of the Year 2017

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Des centaines de photos envoyées et une seule nous fait cet effet ; le grand frisson face au cliché de la chasse d’un gnou encerclé par 5 guépards dans les plaines du Mara. Derrière l’objectif ?  Clement Kiragu, nommé pour sa participation grand gagnant d’Africa’s Photographer of the Year 2017. Sa récompense ? Le voyage d’une vie à travers l’Afrique.

Photo gagnante d'Africa's Photographer of the Year 2017 par Clement Kiragu. 5 guépard se jettent sur un gnou pour le dévorer.
Grand prix APOTY 2017 par Clement Kiragu
Clement Kiragu, gagnant d'Africa's Photographer of the Year 2017, contemplant fièrement son cliché
Clement regardant fièrement son cliché gagnant au dos du magazine Travel Africa.

La première partie du voyage de Clement l’a emmené au coeur du Kruger au Royal Malewane puis il est parti découvrir la vibrante ville du Cap au Silo Hotel. C’est lors de son passage par la Cité-Mère, que nous lui avons donné rendez-vous avec sa femme Nelly dans nos locaux pour échanger sur notre amour commun pour l’Afrique !

Alors le Kruger, c’était comment ?

I’m a big cat guy” nosu confie Clement. Pourtant quand on lui demande ce qu’il a préféré de son séjour au Royal Malewane il répond sans hésiter : “J’y ai vu pour la première fois de ma vie des chiens sauvages d’Afrique“. Et c’est vrai que c’est un événement ! Après des années, qu’il dit ne plus compter, à photographier la vie sauvage et les safaris à travers l’Afrique, voir cette espèces en danger a été une expérience extraordinaire.

Chien sauvage d'Afrique en action dans la région du Kruger
Chien sauvage d’Afrique en action dans la région du Kruger. Crédit photo : Sabi Sabi Earth Lodge

Et la ville du Cap, vos impressions ?

J’adore cette ville, j’aimerais y vivre !”. C’est un succès donc. Logé au luxueux Silo Hotel qui héberge également le musée d’art contemporain de Zeitz MOCAA, Clement et sa femme ne pouvait pas avoir de meilleur point de chute pour partir à la découverte de ce joyau d’Afrique. Mais sa nouvelle lubie pour la ville du Cap ne le détourne pas pour autant de son pays d’origine et sa ville de naissance : “Pour rien au monde je ne quitterai le Kenya et Nairobi, il y a tout ce dont j’ai besoin ici. C’est chez moi“.

The Silo, Zeitz MOCAA
The Silo hotel, l’hébergement parfait pour découvrir la Cité-Mère. Crédit photo : The Silo, Zeitz MOCAA

Comment a-t-il entendu parler du concours ?

Sans ma femme je n’aurais jamais participé à Africa’s Photographer of the Year, c’est grâce à elle !“. Nelly confirme. Clément et Nelly étaient en safari dans le Maasai Mara quand Nelly a du rentrer à Nairobi soudainement. A bord de l’avion, la jeune femme a trouvé la publicité du concours en dernière de couverture du magazine Travel Africa. Elle a directement pris une photo pour l’envoyer à son mari afin de l’encourager à participer. Aujourd’hui l’histoire se répète sauf qu’en dernière de couverture de Travel Magazine se trouve desormais la photo de son époux. Grâce à elle.

Africa's Photographer of the Year. Nelly, épouse de Clement Kiragu
Nelly est desormais plus que jamais attentive aux dernière de couverture, surtout quand y trône une photo de son mari !

Quelques mots sur son cliché gagnant ?

Cette configuration de 5 guépards est très rare car ce sont bien souvent des animaux solitaires. D’autant plus que leur technique de chasse est ici très différente de leur habitude. Au lieu de sprinter vers leur proie sur une longue distance pour l’avoir à l’usure, ils encerclent ici le gnou avant de l’attaquer en groupe” – ce qui ressemble davantage au comportement de chasse des lions ou des chiens sauvages.

Petit point sur sa carrière :

Je suis photographe professionnel seulement depuis deux ans” nous confie-il. “Et Africa Photographer’s of the Year est le premier concours photo auquel j’ai participé“. Avant cela Clement travaillait dans la publicité, jusqu’à ce qu’il réalise que ce n’était pas le domaine où il voulait évoluer. Il emmène desormais des clients en safari à travers le Kenya dans le Maasai Mara, pays d’où il est originaire, en plus de pratiquer sa passion au quotidien.

APOTY 2017 Photo souvenir avec Clement Kiragu sur la terrasse de Rhino Africa
Une photo souvenir sur la terrasse des bureaux de Rhino Africa avant de poursuivre leurs aventures !

Quant au futur ?

Et bien pour le moment je suis extrêmement excité à l’idée de visiter les Chutes Victoria“, où lui et sa femme se rendront pour clôturer leur beau périple à travers l’Afrique. Un voyage amplement mérité. Mais j’insiste sur le plus long terme car quand je vois la qualité de ses photos je ne peux m’empêcher de lui demander s’il compte organiser ou non une exposition photo prochainement ce à quoi il me répond : “J’ai besoin encore de trouver LE cliché avant de me lancer mais j’y arriverai“. Il nous avoue tout de même à demi-mot qu’il n’est pas impossible que Nairobi accueille sa première exposition d’ici un an. En tout cas  une chose est sure ; ce n’est pas la passion qui manque à la formule. “Il se lève le matin à 5h pour partir en safari photo et il revient 13 heures plus tard“, en plaisante Nelly. En même temps quand on voit ses clichés au soleil levant on aurait presque nous aussi de se lever si tôt, non ?

Lionne dans la savane au soleil levant par Clement Kiragu, gagnant d'Africa's Photographer of the Year 2017
The Golden Queen Crédit photo : Clement Kiragu

On a hâte chez Rhino Africa de découvrir les photos qui vont ressortir de son voyage bien mérité. Vous êtes tentés de participer à l’édition 2018 d’Africa’s Photographer of the Year ? Découvrez tout ce que vous devez savoir ici.

Interview Wildlife ACT : association anti-braconnage des rhinocéros

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Chez Rhino Africa on croit en l’extrême nécessité de protéger notre environnement et ce continent qu’on aime tant. Voilà pourquoi depuis plusieurs années maintenant nous travaillons main dans la main avec l’association Wildlife ACT qui aide à la préservation des espèces en danger à travers l’Afrique et leur écosystème.

Quelles sont les espèces les plus en danger ? Combien reste-il de rhinocéros noirs en Afrique ? Pourquoi sont-ils braconnés ? Le temps d’une interview Johan Maree nous parle de l’association et répond à nos questions. Action !

 

FOCUS SUR WILDLIFEACT

Crédit photo : Kelvin Trautman

Où et quand a commencé l’aventure WildlifeACT ?

Wildlife ACT a été fondé il y a 10 ans par Chris Kelly, Dr Simon Morgan et moi même. Nous voulions développer des solutions pour soutenir et protéger les espèces en danger en Afrique. Nous avons également réalisé que les communautés vivant autour ou dans les réserves elles-même avaient besoin de faire partie de ces projets de conservation animale afin de développer une économie pérenne les impliquant.

Notre premier modèle économique – qui s’avère être le plus efficace – est de proposer des offres d’éco-tourisme : vendre des voyages à impact positif qui financent ensuite nos actions de suivi et de protection des espèces en danger. Et chaque année c’est plus de 600 touristes-volontaires qui rejoignent nos experts sur le terrain et ont l’opportunité d’être directement impliqué dans notre combat contre la disparition des chiens sauvages d’Afrique, des rhinocéros noirs, léopards, guépards, éléphant, vautours ou encore tortues !

Challenge4acause, course en vélos au coeur du desert de Namibie
Johan Maree à gauche et un ami au milieu du désert de Namibie.

Quel est votre rôle dans l’association ?

Je suis le co-fondateur et président de l’association Wildlife ACT. Après avoir terminé mes études en commerce et marketing, j’ai commencé à travailler dans la Publicité pendant 5 ans avant de me consacrer entièrement à l’association. Mon rôle chez Wildlife ACT est de mener des actions de sauvegarde des espèces en danger en créant une toute nouvelle économie qui soit bénéfique à la fois pour les communautés locales, l’environnement et les animaux sauvages qui l’habitent.

Guépards à l'arrière d'une voiture tout-terrain en partance pour les soins de Wildlife ACT
Chez Wildlife ACT tous les animaux menacés sont protégés comme ici les guépards.

Quelles sont les espèces en danger d’Afrique ?

Malheureusement l’Afrique compte plus de 400 espèces en danger. Au-delà de nos priorités que sont le lion, le léopard, le guépard et l’éléphant, Wildlife ACT se concentre également sur les espèces en danger suivantes :

Les Rhinocéros noirs (Dicerosbicornis) : en danger critique

Le Vautour à tête blanche (Trigonoceps occipitalis) : en danger critique

Le Vautour africain (Gyps africanus) : en danger critique

Les Tortues à écailles de mer (Eretmochelysimbricata) : en danger critique

Les Tortues vertes de mer (Cheloniamydas) : en danger

Le Chien sauvage d’Afrique (Lyaconpictus) : en danger

Le Vautour oricou (Torgostracheliotos) : en danger

 

FOCUS SUR LES RHINOCÉROS

Rhinos running towards the camera on a road
Crédit photo : Alex van Rijckevorsel

Quelles est la différence entre un rhinocéros blanc et noir ?

Les rhinocéros blanc est un herbivore s’alimentant d’herbes tandis que le rhinocéros noir est un herbivore qui se nourrit des feuilles des arbres. Les rhinocéros blancs sont plus larges avec une plus grosse tête que les rhinocéros noirs. Les rhinocéros noirs sont quant à eux plus agressifs, craintifs et plus facilement sur la défensive. Le rhinocéros noir est des deux l’espèce en danger critique.

Combien de rhinocéros noirs restent-ils en Afrique  et Afrique du Sud ?

En 1970, environ 65 000 rhinocéros noirs vivaient à travers l’Afrique sub-saharienne. Mais en Afrique de l’est 90% d’entre eux ont été tués dans les années 70. Aujourd’hui il n’en reste qu’un nombre critique de 2 500 au Zimbabwe, en Afrique du Sud, au Kenya, en Namibie et en Tanzanie. L’Afrique du Sud est le hâvre du plus grand pourcentage de rhinocéros subsistant dans le monde.

Opération de sauvetage d'un rhinocéros par l'association Wildlife ACT
Sauvetage d’un rhinocéros noir en partance pour un nouveau lieu où vivre en toute sérénité !

Pourquoi les rhinocéros sont braconnés ?

Pour de l’argent. Poussés par des syndicats et hobbies criminels, le marché du Vietnam et de Chine présente la plus forte demande de cornes de rhinocéros pour divers usages ; en conséquence l’espèce est en voie d’extinction critique. En 2012 les rhinocéros noirs d’Afrique de l’Ouest et les rhinocéros de Java étaient déclarés complètement disparus et il reste moins de 6 rhinocéros blanc du Nord en Afrique. Aujourd’hui l’Afrique du Sud est desormais la maison de la plus large population de rhinocéros blanc et noir expliquant pourquoi le pays continue de lutter face à ce que l’on pourrait considérer comme la plus importante crise de la sauvegarde d’espèces en danger des 100 dernières années.

Bénévole de l'association Wildlife ACT dans son action de lutte anti braconnage des rhinocéros
Simon, membre de l’association, aide un rhinocéros à se relever après avoir rejoind son nouvel habitat

Quelles sont les actions de Wildlife ACT pour sauver les rhinocéros noirs ?

Surveillance et suivi par radio télémétrie 

Pour sauver les rhinocéros noirs, Wildlife ACT est à l’initiative de nombreux projets de surveillance en plus de développer des nouvelles mesures et technologies anti-braconnage. En premier lieu notre mission consiste à suivre le comportement des rhinocéros en achetant les meilleurs équipements de télémétrie pour effectuer ce suivi, comme les émetteurs que l’on implante sous leur peau ou des bracelets à emetteur à accrocher à la cheville. Quantité de données sont récoltées sur les animaux nous permettant de mieux les comprendre, localiser et protéger.

Relocalisation

Wildlife ACT investit de l’argent et le temps d’experts dans le sauvetage des espèces incluant la capture, le transport et la réintroduction des animaux dans des zones protégées. C’est très triste de voir combien de petits rhinocéros sont orphelins chaque année après que leurs parents aient été braconnés et tués. Voilà pourquoi il est aussi important d’emmener et de protéger ces petits dans des zones protégées jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge adulte et soient de nouveau libérés dans la brousse.

Bénévole de l'association Wildlife ACT installant un bracelet électronique à la cheville d'un rhinocéros
Membre de Wildlife ACT en pleine installation d’un bracelet électronique à la cheville d’un rhinocéros pour s’assurer de sa bonne santé. Crédit photo : Kelvin Trautman

Partenariat avec WWF 

Wildlife ACT assiste aussi la WWF avec le Black Rhino Range Expansion Project en : trouvant les lieux les plus adéquats et à l’abri pour libérer les rhinocéros noirs afin qu’ils puissent se reproduire en toute sécurité, en offrant des formations aux technologie de surveillance (implants et bracelets), en achetant et installant les équipements sur les rhinocéros avant d’analyser les données récoltées

Enlever les cornes des rhinocéros 

Wildlife ACT travaille également sur des projets et missions de groupes comme TRAFFIC en faisant campagne contre l’exploitation des animaux. Ceci inclus enlever les cornes des rhinocéros sous anésthésie pour empêcher que les animaux soit braconnés et mis à mort.

Opération sur un rhinocéros par Wildlife ACT, association anti-braconnage des rhinocéros
Opération délicate mais nécessaire par les vétérinaires de Wildlife ACT où l’on ote la corne des rhinocéros pour empêcher leur braconnage

Éducation des communautés

Wildlife ACT aide aussi à l’éducation des communautés vivant aux frontières des réserves naturelles et parcs nationaux pour développer l’amour et le respect des rhinocéros. Le but est de leur donner toutes les bonnes raisons de protéger cette espèces et ainsi en faire d’idéaux ambassadeurs de la défense des rhinocéros. L’association ouvre aussi leur perspectives sur la réalité du braconnage comparée aux bénéfices du tourisme sur leur économie locale et la cause animale.

Est-ce que le nombre de rhinocéros noirs a-t-il augmenté ?

Malgré l’énorme pression de lobbyistes, le nombre de rhinocéros noirs a augmenté depuis les 3 dernières années. Mais puisque leur nombre est si faible et cette progression encore fragile ; la moindre intense session de braconnage pourrait annuler des années de travail de conservation et d’efforts. Nous ne pouvons pas baisser la garde. Nous devons faire tout ce qu’il est en notre possible pour faire disparaître les rhinocéros noirs de la liste des espèces en danger.

 

VOS PLUS BEAUX MOMENTS

Opération de sauvetage d'un rhinocéros par l'association de Wildlife ACT, association anti-braconnage des rhinocéros
Libération d’un petit rhinocéros dans sa nouvelle maison.

Quel est votre plus grande réussite depuis que vous faites partie de Wildlife ACT ?

Wildlife ACT a relevé bien des challenges depuis sa création dans la sauvegarde des espèces en danger et il est difficile pour moi de n’en choisir qu’unz. Voilà pourquoi on encourage toute personne intéressée à célébrer avec nous l’ensemble des animaux sauvés en suivant ce lien où l’on liste tous nos plus grands aboutissements depuis la création de l’association !

En attendant voici pour moi nos plus belles réussites de l’année 2017 :

Recevoir le prix du second meilleur endroit en Afrique pour la catégorie “Habitat et Conservation” aux African Responsible Tourism Awards 2017.

Etre le premier programme relatif aux espèces sauvages a être certifié du label Fair Trade Tourism.

Lorsque le co-fondateur de l’association Chirs Kelly a été élu gagnant au prix de la Conservation des espèces en Danger aux Rhino Conservation Awards 2017.

Opération de sauvetage d'un lion par l'association de Wildlife ACT
L’association gravit des sommets et ne se limite pas qu’à la conservation des rhinocéros noirs.

Si vous pouviez être un animal sauvage de la savane, lequel seriez-vous ? et pourquoi ?

Je serai le Chien sauvage d’Afrique (appellés aussi lycaons). J’ai appris à comprendre et admirer ces animaux considérablement. Ce sont des animaux très sociables avec des liens familiaux extrêmement forts. Chaque membre de la meute se partage la responsabilité de protéger les petits. Que ce soient les mâles ou les femelles, frères, soeurs ou parents : tous prennent soin des plus vulnérables. Ils sont aussi parmi les meilleurs chasseurs de la savane avec une technique qui repose sur le travail d’équipe pour encercler leur proie. Malheureusement, les lycaons sont également la seconde espèce la plus en danger canine d’Afrique et sont victimes des pièges humains disposés par les braconniers…

Chien sauvage d'Afrique ou lycaon dans la brousse africaine
Présentation avec le chien sauvage d’Afrique !

Wildlife ACT en trois mots ?

  1. Priorité.
  2. Conservation.
  3. Espèces en danger.

COMMENT DEVENIR BÉNÉVOLE

Travail d'équipe par les bénévoles de Wildlife ACT pour remettre un rhinocéros sur ses pieds après l'avoir transporté dans son nouvel habitat.
Travail d’équipe pour remettre un rhinocéros sur ses pieds après l’avoir transporté dans son nouvel habitat. Crédit photo : Kelvin Trautman

Comment devenir bénévole ?

Wildlife ACT offre l’opportunité à toute personne, de tout âge, de toute région du monde de s’investir dans la sauvegarde des espèces en danger tout en ayant une expérience de la brousse africaine en le faisant. L’association est à la recherche de personnes souhaitant contribuer à cette cause à la fois en donnant de leur temps et en investissant leur argent afin de financer le matériel et le coût des opérations auxuquelles ils participeront eux même sur place. Si vous souhaitez-vous aussi faire partie d’une équipe d’experts et prendre part aux plus importantes missions de sauvegarde animale du continent alors vous êtes le candidat qu’il nous faut !

Pour voir voir nos différents projet volontaire c’est ici !

Prise d'informations et de données par les experts et les bénévoles de l'association Wildlife ACT
Récolter des données, étudier les comportements des animaux et contribuer ensemble à leur sauvegarde : telle est la mission d’un bénévole de Wildlife ACT !

Recherchez-vous uniquement des étudiants ou tout le monde est le bienvenu ?

Toute personne agée entre 18 et 65 ans ou plus est la bienvenue ! En réalité, nombreux de nos bénévoles ont plus de 50 ans et parmi eux, il n’est pas rare d’en voir revenir encore et encore !

Bénévoles de l'association Wildlife ACT à la recherche d'un signal pour leurs études sur la cause animale
Il n’y a pas d’âge pour partir à la recherche des informations !

Quel est un jour typique en tant que volontaire chez Wildlife ACT ?

Vous vous leverez tôt le matin et sautez à l’arrière de notre 4×4 ouvert pour faire une session de suivi des animaux avec votre appareil radio et d’autres bénévoles (maximum 5).

Votre radio utilise la technologie de la radio télémetrie pour localiser les animaux avec un collier émetteur. Vous recevrez une formation pour utiliser la technologie de télémetrie et après quelques jours seulement vous serez totalement indépendants dans le suivi et la surveillance des animaux dont vous serez responsables.

Une fois que vous avez localisé l’animal vous enregistrerez sa localisation en utilisant un GPS portable. Vous mettrez à jour la situation et le trajet de l’animal. Les espèces que nous suivons inclus des espèces en danger critique comme le chien sauvage d’Afrique (lycaons), le guépard, le rhinocéros noir et le vautour. Nous organisons également des sorties de surveillance pour les éléphants, rhinocéros blancs, hyènes et léopards.

Nous sommes généralement de retour en fin de matinée où il est temps de se relaxer, lire, écrire dans votre carnet de bord, faire une sieste ou observer la faune sauvage abondante qui se déplace sous vos yeux autour du campement !

L’après-midi on sort de nouveau et sommes de retour le soir au coucher du soleil pour préparer le dîner. Les repas sont dégustés ensemble autour du feu de camp, en écoutant  les bruits de la brousse et en se racontant les aventures de la journée.

Au moins une fois par semaine nous consacrons une journée entière pour enregistrer les informations collectés tout au long de la semaine et les analyser.

Bénévoles de l'association de Wildlife ACT contre le braconnage des rhinocéros en Afrique du Sud
Bénévoles auprès d’un rhinocéros après son opération qui lui sauvera sans doute la vie.

Johan chez Rhino Africa on souhaitait vous remercier pour vos précieuses réponses et votre temps !

Merci à vous davantage pour faire passer le message et cet amour commun pour l’Afrique !

 

Vous aussi vous pouvez faire partie de ce vaste et beau projet en rejoignant l’équipe de Johan Maree pour une aventure de bénévolat au coeur de l’Afrique ? Sauvez les chiens sauvages des pièges humains, luttez contre le braconnage des rhinocéros ; et laissez une empreinte positive sur notre beau continent.

On commence maintenant ?

Qui sont les félins les moins connus d’Afrique ?

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Si on vous dit félins d’Afrique, à quoi pensez-vous ? Évidemment les premières images qui viennent en tête sont celles du lion, du guépard ou du léopard. Pourtant, à côté de ces stars que le monde entier nous envie, le continent abrite plusieurs autres prédateurs moins célèbres mais tout aussi fascinants. Nous vous présentons aujourd’hui un top 6 des félins les moins connus d’Afrique.

 

1. Le Serval

 

Description et habitat

Ce félin de taille moyenne se caractérise par de longues et larges oreilles arrondies et un cou allongé. Ces deux atouts lui permettent d’entendre et de voir à bonne distance au-dessus des hautes herbes. Son pelage peut-être couvert de tâches noirs à l’instar du guépard, uni ou rayé au niveau du dos. Il se répartit principalement en Afrique australe dans les zones de savane humide. On peut notamment l’observer en nombre dans le Parc National de Luambe en Zambie.

Comportement de chasse

Carnivore, le serval se nourrit de petites proies : rongeurs, antilopes naines et oiseaux. Il subit parfois la prédation de son cousin le léopard mais est surtout vulnérable à l’homme, qui le chasse pour sa fourrure et réduit son territoire par son activité.

Domestication

Amical, le serval a longtemps été domestiqué pour chasser les rats et les oiseaux qui s’attaquaient aux culture, ou simplement comme animal de compagnie. Les Égyptiens le vénéraient d’ailleurs comme un dieu, au même titre que le chat. À la fin du XXème siècle, un croisement entre un serval mâle et une chatte a donné naissance à la race du savannah, lequel est actuellement le plus grand chat domestique au monde.

Serval allongé dans les hautes herbes de la savane
Les longues oreilles du serval lui permettent de ne jamais se faire surprendre

 2. Le caracal

 

Description et habitat

Le caracal est l’un des félins à avoir l’aire de répartition la plus vaste au monde. Si on le rencontre plus communément en Afrique australe et orientale, il est également présent au nord et à l’ouest du continent, au Moyen-Orient et dans le nord de l’Inde. Couvert d’une belle robe gris-fauve tirant vers le rougeâtre sur le dos, il est pourvu d’oreilles pointues terminées par de longs bouquets de poils, à l’instar du lynx (ceci lui vaut son surnom de “lynx du désert”).

Comportement de chasse

Excellent chasseur, le caracal peut effectuer des bonds de 3 mètres et attrapper des oiseaux au vol. Parmi ses proies habituelles, on retrouve le daman, le lièvre, le babouin et de petites antilopes. Il est lui-même la cible de nombreux prédateurs : les félins plus gros comme le lion, mais aussi le loup, la hyène ou encore le chacal. L’homme constitue également une menace pour lui car les éleveurs le chassent pour protéger leur bétail et l’activité humaine contribue à réduire son habitat.

Domestication

Le caracal a été domestiqué par l’Homme dès le Moyen-Âge. Ses qualité de chasseur étaient mises à profit par les aristocrates indiens et perses pour attraper des lapin, des lièvres et même de gros oiseaux.

Caracal marchant dans la savane
La savane est un des nombreux milieux habités par le caracal. Crédit Photo : Wikimedia Commons

 

3. Le chat sauvage africain

 

Description et habitat

Cette espèce de chat sauvage se retrouve principalement en Afrique du Nord, au Proche-Orient et dans la péninsule Arabique. En Afrique australe, il se rencontre également en Afrique du Sud. Plus docile et chétif que son cousin d’Europe, il est considéré comme l’ancêtre de nos chats domestiques et aurait été apprivoisé par l’homme dès le Néolithique. Il se distingue par son pelage ras et gris, rayé de noir au niveau des pattes et de la queue.

Comportement de chasse

De taille comparable au chat domestique européen (environs 60 cm de long sans la queue), mais pourvu de pattes plus longues, le chat sauvage africain chasse exclusivement de petites proies, telles que des souris, des rats, des oiseaux, des reptiles et des insectes.

Chat sauvage africain dans la savane, dans le top des félins d'Afrique
Difficile de distinguer le chat sauvage africain de nos boules de poils domestiques ! Crédit photo : Mpalalive

 

4. Le chat des sables

 

Description et habitat

Le chat des sables est un petit felin qui, comme son nom l’indique, vit principalement dans les zones désertiques. On peut le rencontrer dans tout le Maghreb, en Egypte, dans la péninsule Arabique et au Moyen-Orient. Il se reconnaît à sa tête triangulaire et à sa fourure claire qui lui offre un parfait camouflage au milieu des dunes.

Comportement de chasse

Durant la journée, le chat des sables reste dans son terrier, à l’abri du soleil écrasant du désert ; il ne sort chasser qu’à la nuit tombée. De même que son cousin le chat sauvage, sa taille chétive le conduit à se nourrir surtout de petits animaux : gerbilles, gerboises, lézards et insectes. Il lui arrive de s’attaquer également à des serpents tels que la vipère à corne en les assommant avant de les achever d’une morsure au cou. Le chat des sables étant l’un des plus petits félins vivants, il est lui-même la proie de plus gros prédateurs comme le loup, le caracal ou, s’il s’approche trop près de l’homme, le chien.

Chat des sables dans le désert, dans le top des félins d'Afrique
Avec son pelage, le chat des sables se fond dans le décor du désert. Crédit Photo : Wikimedia Commons

 

5. Le chat doré africain

Description et habitat

Ce cousin direct du caracal fait environs deux fois la taille d’un chat domestique et se distingue par son étincelant pelage brun-doré moucheté de tâches sombres. Habitant des denses forêts équatoriales d’Afrique centrale, il se répartit en particulier dans le bassin du Congo, mais aussi au Rwanda, au Burundi et en Ouganda.

Comportement de chasse

Extrêmement discret, le chat doré africain est très rarement observable dans la nature et on dispose, de fait, de peu d’informations à son sujet. C’est un chasseur nocturne et solitaire qui s’attaque surtout à de petites proies, telles que des rongeurs, des singes ou de petites antilopes mais aussi parfois des moutons, des chèvres et même des petits d’hylochères. Le félin subit la pression de l’activité humaine qui réduit son habitat naturel. Il peut être également chassé pour sa viande, notamment dans le bassin du Congo.

Chat doré africain dans la forêt vierge, dans le top des félins d'Afrique
Chat doré africain au coeur de la forêt vierge. Crédit photo : Laila Bahaa-el-din

 

6. Le chat à pieds noirs

Description et habitat

Plus petit félin d’Afrique, cette boule de poils gris rayés et tachetés de noir ne pèse que 1,6 kg et mesure entre 36 et 52 centimètres sans la queue. Comme son nom l’indique, il se distingue par la teinte sombre de ses solles plantaires. Adapté aux milieux semi-arides, son aire de répartition couvre l’Afrique du Sud, la Namibie et le Botswana. On le trouve notamment dans le karoo et dans le désert du Kalahari.

Comportement de chasse

Malgré sa taille chétive, le chat aux pieds noirs est l’un des chasseurs les plus meurtriers du monde animal. Dans la nature, il est exclusivement nocturne. Ses puissantes pattes avant lui permettent de se creuser un terrier où il reste caché à l’abri durant la journée. Son comportement est très proche de celui du chat des sables, dont il partage également les proies. Mais à la différence de ce dernier, le chat aux pieds noirs est impossible à domestiquer du fait de son caractère farouche et obstiné. Ceci peut être expliqué par le fait qu’il partage son habitat avec de nombreux grands prédateurs, savoir se défendre est donc essentiel à sa survie.

Chat à pied noir allongé, dans le top des félins d'Afrique
Sous cet air innocent se cache l’un des chasseurs les plus meurtriers du monde animal. Crédit photo : World Atlas

Pour admirer en vrai ces superbes prédateurs et bien d’autres créatures fascinantes, contactez-nous afin  d’organiser le voyage de vos rêves en Afrique.

Duo gagnant – Safari et Chutes Victoria

Afrique du Sud,Nos tops,Parc Kruger,Safari - Français
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Ah … l’Afrique ! Rien qu’à l’énoncer on se voit déjà au coeur de la brousse à la rencontre des lions, léopards et autres habitants de la savane. Oui mais l’Afrique n’est pas que résumée à ses riches expériences en safari ; elle est aussi le sanctuaire d’autres merveilles de la nature comme les Chutes Victoria. Rhino Africa vous livre ici deux idées d’itinéraires simples qui allient safari et les chutes pour un cocktail explosif ! Suivez le guide !

Nos combinaisons gagnantes Safari & Chutes Victoria :

1. Kruger (Afrique du Sud) – Chutes Victoria (Zambie)

2. Hwange (Zimbabwe) – Chutes Victoria (Zimbabwe)

Géographie :

Mais juste avant de détailler davantage nos itinéraires il est important de vous situer sur une carte. Entre le Parc National Kruger en Afrique du Sud, le Parc National Hwange au Zimbabwe et les Chutes Victoria : où est ce que l’on se situe ? Petit point géographie.

Parc National Kruger, Afrique du Sud

Notre premier itinéraire Safari & Chutes Victoria commence au Parc National Kruger au nord-est de l’Afrique du Sud. Référence absolue en terme de safari, le Kruger est l’une des plus grandes réserves naturelles du continent avec sa superficie dépassant les 20 000 kilomètres carré, équivalent à Israël. C’est aussi la maison des “Big 5” incluant le léopard, le lion, l’éléphant, le rhinocéros et le buffle. Ce havre de nature sauvage est si vaste qu’on le partage souvent en deux : Kruger Nord et Kruger Sud. Il est entouré de superbes réserves privées sans frontières physiques avec le parc lui même permettant aux animaux de circuler librement.

Kapama, Sabi Sand, Timbavati… sont autant de réserves privées voisines du Parc National Kruger.

Chutes Victoria, Zambie

Les Chutes Victoria de 2km de largeur et 108 mètres de hauteur sont l’une des 7 merveilles naturelles du monde. Renversantes, elles vous donneront la dose de frisson dont vous aviez besoin. Cependant deux options s’offrent à vous : les Chutes se situent à l’exacte frontière entre la Zambie et le Zimbabwe. Il est donc possible de les visiter depuis chacun des pays. Notre premier itinéraire a choisi le côté Zambien pour sa très bonne connexion entre l’aéroport de Livingstone, capitale des chutes, et les aéroports du Parc National Kruger. Le second itinéraire a choisi le côté du Zimbabwe pour sa proximité avec le Parc National Hwange à l’ouest du pays.

Hwange

Cet écrin de nature se trouve à l’ouest du Zimbabwe et partage sa frontière avec le Botswana. Sa proximité avec les Chutes Victoria en fait une étape de choix pour combiner les chutes à une aventure safari. Moins connu que le Kruger, Hangwe n’a pas à rougir de ce titan tant il a à offrir également : le parc abrite 9 des 10 espèces menacées du pays et des paysages riches et variés !

 

ITINÉRAIRE 1

Kruger (Afrique du Sud) – Chutes Victoria (Zambie)

Notre premier itinéraire allie le Parc National Kruger, LA référence absolue du safari avec les Chutes Victoria du côté Zambie. Pourquoi ? Tout simplement car le Kruger possède de très bonnes connexions aériennes avec l’aéroport de Livingstone en Zambie. Partez à la rencontre des “Big 5” et frissonez devant les Chutes Victoria en un voyage : oui c’est possible.

Où loger :

Où loger au Kruger (Afrique du Sud) :

Trois options pour trois types de budgets :

$$$ Silvan Safari

Langer Pool, Sonnenliegen und Sonnendeck der Hauptlodge von Silvan Safari

Silvan Safari est la nouvelle addition à la réserve privée de Sabi Sand qui partage ses frontières avec le Kruger ; laissant les animaux sauvages et “Big 5” vagabonder entre ces deux écosystèmes. Une femelle léopard, nommée Tiyani, a donné naissance à ses petits au coeur du lodge encore en construction ; depuis elle a fait de Silvan son habitacle et cette majestueuse panthère peut-être aperçue depuis la terrasse privée de votre suite.

$$ : Chitwa Chitwa Game Lodge

On aime le goût pour les traditions africaines au lodge Chitwa Chitwa Luxury Lodge, en témoigne son espace boma – feu de camp extérieur où l’on se regroupe à la nuit tombée pour se raconter les anecdotes de la journée. Le lodge est lui aussi au coeur de la réserve de Sabi Sand, la Rolls-Royce du Kruger – réputée pour sa forte concentration en chiens sauvages pourtant espèce fortement menacée ! Lisez notre article au sujet des chiens sauvages ici pour en apprendre davantage à leur sujet !

$ : Elephant Plains 

Elephant Plains Lodge nous promet l’immersion attendue au coeur de la brousse avec un code couleur fidèle à celui des plaines de la savane ; toit de chaume, mobilier en bois et murs beiges. On aime sa cuisine locale et haute en couleurs et ses prix accessibles combinés à l’intimité d’un maximum de 24 visiteurs.

Où loger aux Chutes Victoria (Zambie) :

Trois options pour trois types de budgets :

$$$ Royal Chundu

Terrasse privée du lodge safari Royal Chundu, Relaix & Château, avec baignoire en extérieure

Royal Chundu est le premier établissement Relais & Châteaux en Zambie. Donnant sur le fleuve tranquille du Zambèze, ce petit coin de paradis est idéal pour un séjour en lune de miel. Il se distingue entre les dîners à la lumière de la bougie et la baignoire extérieure sur terrasse privée, accompagnée de sa fraîche bouteille de champagne. Rien n’est trop beau.

$$ Royal Livingstone

L’hôtel Royal Livingstone à la décoration coloniale se situe au coeur du Parc National de Mosi-oa-Tunya, site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO qui jouxte les majestueuses Chutes Victoria. Luxe et volupté sont de mise dans cet établissement luxueux au service irréprochable ; reposez-vous après l’expérience des chutes lors du “high tea” gourmet et chic que vous propose l’hôtel. What else ?

$ AVANI Victoria Falls Resort

AVANI resort aux Chutes Victoria

AVANI est l’option idéale pour les familles, les groupes d’amis et les plus petits budgets. Niché sur les berges du Zambèze et à quelques pas également des Chutes Victoria, l’établissement est idéal pour profiter à la fois de cette merveille de la nature et du confort du resort lui même entre piscine, restaurant et jardins luxuriants.

 

ITINÉRAIRE 2

Hwange (Zimbabwe) – Chutes Victoria (Zimbabwe)

Notre second itinéraire se concentre sur le Zimbabwe ! Plus sauvage et moins fréquenté que le Parc National Kruger, le Parc National Hwange a l’avantage de vous promettre des expériences safari loin des foules et hors des sentiers battus.

Où loger :

Où loger à Hwange :

Trois options pour trois types de budgets :

$$$ : Little Makalolo :

Little Makalolo Camp et terrasse extérieure sur la brousse entre dîner et nuit à la belle étoile

Little Makalolo mêle luxe et authenticité avec son simple feu de camp extérieur et ses 8 tentes de luxe au plus près de la nature où vous pourrez apercevoir des antilopes, zèbres et autres animaux passer sous vos yeux. On vous conseille un détour par l’étang avoisinant pour y admirer les éléphants faire leur toilette quotidienne. Le terrain est un mélange de désert du Kalahari, de forêt et de savane épineuse pour un kaléidoscope de paysages !

$$ The Hide :

The Hide et sa cabane perchée dans les arbres dans le Parc National de Hwange, Zimbabwe

The Hide porte bien son nom tant il ressemble à un repaire, loin, très loin de la foule de touriste et de l’agitation. Le Parc Hwange est bien moins connu que le Parc Kruger, mais tout aussi riche en faune sauvage et paysages diversifiés. Observez-les depuis votre cabane dans les arbres.

Où loger au Chutes Victoria :

Trois options pour trois types de budgets :

$$$ : Matetsi

Matetsi River Lodge, lodge haut de gamme à quelques pas des Chutes Victoria au Zimbabwe.

Matetsi Water Lodge est un lodge safari dans toute la beauté de sa définition : intime et isolé au coeur de la nature. Base idéale sur le tranquille fleuve Zambèze, vous partirez à l’aventure visiter les chutes le jour et profiterez d’un dîner sous le ciel étoilé à la nuit tombée.

$$ : Ilala Lodge

Ilala Lodge est un lodge luxueux à la décoration coloniale et élégante. Son restaurant et bar extérieur sont un vrai plus ainsi que son buffet du petit déjeuner : mêlant cuisine d’ici et influences européennes. Bref, Ilala est une base de choix pour la découverte des chutes. Sans compter que l’on peut entendre le bruit de l’eau qui gronde depuis les jardins du lodge, et ça, c’est loin d’être un détail…

$ : Batonka

Batonka Guest House est un hôtel charmant de 22 chambres à quelques pas des Chutes Victoria. Son plus : sa conscience écologique et ses efforts au quotidien pour laisser une moindre empreinte ; entre l’utilisation de l’eau de pluie pour entretenir son jardin et les panneaux solaires pour chacune de ses chambres.

 

Visa et Malaria

Visa

Afrique du Sud – Kruger

Les citoyens suisses, canadiens, ainsi que les français, belges et autres ressortissants de l’Union européenne qui se rendent en Afrique du Sud n’auront pas besoin de visa pour partir en Afrique du Sud à moins que vous y séjourniez plus de 3 mois.

Zimbabwe

Un visa sera nécessaire pour visiter le Zimbabwe. C’est très simple ; celui ci peut être obtenu sur place à l’aéroport d’arrivée (Harare ou Victoria Falls) aux postes frontières. Vous devez seulement présenter un passeport valide 6 mois après la date de retour, vos billets d’avion de sortie du territoire du Zimbabwe et de l’argent liquide (30$ pour un visa d’une seule entrée et 45$ pour un visa à double entrée). Plus d’informations ici.

Zambia

Un visa pour entrer sur le territoire Zambien est nécessaire et peut vous être délivré directement depuis l’aéroport (Livingstone). Il vous coûtera 50$ en liquide et nécessite les même conditions que pour le Zimbabwe.

Malaria

Afrique du Sud – Kruger

Les risques de paludisme sont faibles du côté du Kruger mais non nuls. Libre à vous de prévenir les risques en prenant un traitement anti-paludique en amont, pendant et après votre séjour. Le reste de l’Afrique du Sud n’est pas concerné, seul l’extrême Nord et le Kruger sont des zones où le paludisme est présent bien qu’en très moindre propension.

Chutes Victoria

Quant aux Chutes Victoria , de part l’humidité de la région, le risque est plus important. Un traitement anti-paludique est donc conseillé. Pas de panique, une visite chez votre médecin avant votre voyage vous permettra de discuter du choix de votre médication pour avant le grand départ pour l’aventure ! Dans tous les cas les lotions anti-moustique sont plus que recommandées et il est essentiel de vous en protéger.

Hwange

Le Parc National Hwange est aussi une zone avec risque de paludisme. Il est donc nécessaire de prendre les même dispositions citées plus haut.

 

La vie est trop courte pour choisir quand on peut simplement faire les deux à la fois ! Safari et Chutes Victoria … un duo de choc pour un voyage en Afrique réussi. Nos experts en voyage seront ravis de répondre davantage à vos questions, n’hésitez pas à leur faire signe !

Safari sur l’eau : montez à bord d’un mokoro au Botswana

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Dans le Delta de l’Okavango, la légende raconte que tous les animaux ont appris à nager. L’eau est omniprésente au coeur de cette contrée du nord du Botswana, et chacun, de l’antilope à la panthère, doit s’y adapter. Cette région est le lieu idéal pour un safari d’un genre nouveau ; celui au fil de l’eau. Embarquez à bord d’un mokoro, pirogue traditionnelle botswanaise : Rhino Africa est votre guide !

Mokoro sur le Delta de l'Okavango au soleil couchant
L’Afrique n’a pas à rougir des gondoles vénitiennes.

Géographie

Botswana

Vaste pays d’Afrique australe le Botswana est un peu au safari ce que la France est au vin : une destination premier choix appréciée des connaisseurs. Il reste peu connu du grand public malgré des atouts indéniables et multiples. Connu comme “le pays des éléphants”, il regroupe l’une des plus fortes concentrations de “Big 5” d’Afrique. Il abrite également l’une des merveilles naturelles du continent, le Delta de l’Okavango.

Delta de l’Okavango

Situé au nord du Botswana, le Delta de l’Okavango est le deuxième plus grand delta intérieur au monde – ce qui signifie qu’il ne se déverse dans aucun océan. Cette vaste étendue aquatique peut atteindre une superficie de 20 000 km² durant l’année au gré des précipations qui l’alimentent. Les lacs et rivières qui s’y entrelacent forment un véritable labyrinthe, offrant des paysages aussi mystérieux que romantiques.

Pour ceux qui seraient interéssés on a écrit sur que voir et faire dans le Delta de l’Okavango ici !

Un éléphant vu lors d'un safari sur l'eau, à bord d'un mokoro au Botswana
Un safari sur l’eau et des scènes de la vie sauvage uniques.

Le mokoro

Alors le mokoro, qu’est-ce que c’est ? Cette pirogue traditionnelle est intrinsèquement liée à l’histoire du delta et au mode de vie de ses habitants. Quelques détails sur ce moyen de transport peu commun…

Description

Le mokoro est une pirogue monoxyle (construite d’un seul tenant, ici dans le tronc d’un arbre). Elle peut atteindre une longueur d’environ 6 mètres. Le barreur, appelé “pulas” se tient debout à l’arrière et dirige l’embarcation à l’aide d’une longue perche.

Traditionnellement, le mokoro est construit avec le bois des arbres locaux, tels que l’ébènier ou l’arbre à saucisses. De nos jours, les pirogues sont souvent fabriquées en fibre de verre, ce qui les rend plus résistantes et contribue à éviter la déforestation.

4 mokoro et un pêcheur sur une rive du Delta de l'Okavango au Botswana au soleil couchant
Traditionnellement, les “pulas” fabriquent eux-mêmes leur mokoro, un travail de longue haleine.

Utilisation

Utilisé depuis des siècles par les différentes ethnies bantoues qui peuplent l’Okavango, le mokoro sert aussi bien à se déplacer à travers le delta, qu’à pêcher ses poissons et chasser certains animaux vivant dans ses eaux tels que l’hippoptame.

La finesse de l’embarcation lui permet de se faufiler dans les voies d’eau les plus étroites, tandis que sa légéreté lui assure une grande vélocité, ce qui lui donne une chance d’échapper aux prédateurs.

Hippopotame dans les eaux du Delta de l'Okavango, Botswana.
La rapidité du mokoro lui permet de ne pas se frotter aux hippopotames. Crédit Photo: Mfuwe Lodge

Un safari hors des sentiers battus au Botswana

Explorer l’Okavango en mokoro, c’est vivre une aventure intense au plus profond de l’Afrique sauvage. On se laisse bercer par le cours tranquille de l’eau tout en restant sur ses gardes, ne sachant jamais ce qui peut surgir de sa surface noire et opaque.

Nous vous présentons cette expérience unique dans la vidéo 360° ci-dessous, à visionner sans modération.

Tandis que l’on explore ce dédale marécageux, on est saisi par le silence absolu qui règne dans l’air, uniquement troublé par le bruissement de la pagaie sur l’eau. Pas une habitation n’apparaît à l’horizon. À l’ombre des grands arbres qui bordent les cours d’eau, les tapis de nénuphars et les rangées de papyrus s’étendent à perte de vue.

Éléphant dans le Delta de l'Okavango au Botswana
Même les éléphants semblent minuscules dans l’immensité du delta. Crédit Photo : AC productions / Gettyimages

Contrairement au cadre rassurant de la voiture tout-terrain qui reste à bonne distance des animaux, la fragilité du mokoro incite à avoir sans cesse les sens en alerte. Apercevoir la tête d’un hippopotame dépasser à la surface ou les tâches d’un léopard derrière les hautes herbes, saisir un clapoti ou un cri indeterminé au loin…tout est beaucoup plus intense quand on se sait exposé aux habitants de la savane.

Tête d'hippopotame dépassant de l'eau dans le Delta de l'Okavango au Botswana
Une vision aussi fascinante qu’inquiétante…Crédit Photo : Macatoo Camp

Vous passerez sûrement tout près d’un troupeau d’éléphant ou d’une troupe de lions. Le “pulas” vous fera alors signe de rester immobile et silencieux afin de ne pas troubler leur mode de vie et les observer en toute sérénité.

Lionne se penchant pour boire dans le Delta de l'Okavango au Botswana
Attention à ne pas s’approcher trop près du bord !

Sans barrières entre vous et les animaux, vous ressentirez bien sûr quelques frissons mais pas d’inquiétude ! Les “pulas” qui vous guident connaissent les recoins à éviter aussi bien que ceux à voir absolument.

Les meilleurs lodges où vivre cette aventure

Jao Camp

Abrité par une voûte végétale, cet écrin de nature dispose de neuf tentes, ce qui promet une expérience en parfaite harmonie avec la quiétude du delta. Le lodge est situé dans une réserve privée au nord-ouest de la Réserve Naturelle de Moremi, au contact de paysages et d’écosystèmes très différents. Dans la même semaine, vous pourrez ainsi voguer sur les eaux d’émeraude de l’Okavango et arpenter les steppes arides du Kalahari.

Safari en mokoro à Jao Camp, Delta de l'Okavango, Botswana
Quoi de mieux qu’un dîner sur une île pour faire retomber l’adrénaline du safari ?

Little Vumbura Camp

Retiré sur une petite île au coeur du delta, Little Vumbura Camp est une retraite paisible à l’écart du monde. L’arrivée au camp ne se fait qu’en bateau, l’occasion d’un premier contact immersif avec l’Okavango. Une fois arrivé, un séjour des plus romantiques vous attends. Avec ses suites et sa vaste terrasse sur pilotis, il promet chaque soir des instants inoubliables face au delta illuminé par les cieux flamboyants.

Mokoro sur le Delta de l'Okavango au petit matin
Au petit matin, l’aurore habille le delta de couleurs irréelles…

Nxabega Okavango Tented Camp

Le Nxabega Okavango Tented Camp dispose de tentes vastes et confortables au design contemporain. Surélevées et munies de terrasses, elles offrent des points de vues magnifiques sur les eaux du delta. Ce camp est situé au coeur de l’Okavango, où la terre ferme est le royaume des “Big 5” tandis que les denses forêt abritent une multitude d’oiseaux colorés.

Vue du Delta de l'Okavango au soleil couchant depuis la terrasse du Nxabega Okavango tented camp
Après les frissons du mokoro, la quiétude du delta au crépuscule

Laissez les gondoles à Venise, votre plus belle aventure sur l’eau vous attend en safari au Botswana à bord d’un mokoro et commence ici.

Notre avis : Silvan Safari

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Silvan c’est avant tout une belle histoire qui commence quand une femelle léopard nommée Tiyani donne naissance à ses petits dans le spa du lodge encore en construction. Cet événement loin d’être annodin a marqué d’une pierre blanche les débuts de ce lodge safari hors du commun en plus de confirmer une relation étroite et privilégiée avec la brousse.

La Nature sauvage est en vedette sur scène quand Silvan est niché au premier rang.

Aujourd’hui Rhino Africa est ravi de vous présenter ce lodge safari et dernière addition à la remarquable réserve privée de Sabi Sand. Il se distingue de tous les précédents lodges safari pour de multiples raisons. Présentation…

Deck principal du lodge Silvan de nuit, animé par la lumière des bougies
Relaxez-vous et admirez le spectacle qui s’offre à vous

Note Rhino :

5/5

Où :

Niché au coeur de la réserve privée de Sabi Sand en Afrique du Sud. Paradis pour les prédateurs et autres membres des Big 5, la réserve de Sabi Sand partage son domaine avec le Parc National Kruger permettant aux animaux de circuler librement.

Lion dans la réserve de Sabi Sand à la frontière du Parc Kruger, Afrique du Sud
Rencontre avec le roi de la savane au coeur de Sabi Sand.

Pourquoi :

Tout simplement car Silvan Safari est hors compétition. Son luxe inégalable et son expérience safari sur-mesure fait de ce lodge l’un des plus uniques de la région du Kruger. Absolument tout lors de votre séjour peut être repensé et ajusté au gré de vos envies; du menu à l’heure de votre sortie dans la brousse. Silvan transcende la notion traditionnelle du safari et ne laisse aucun détail au hasard.

Expérience safari depuis la cime des arbres à SIlvan.

Pour qui :

Pour les amoureux du sur-mesure :

De la broderie des canapés de votre salon, jusqu’aux plats gourmets pensés pour vous en passant par la moustiquaire de votre lit ; tout chez Silvan est fait sur-mesure. Le mobilier extérieur signé Roche Bobois a été spécialement commandé et conçu pour se fondre dans les tons et couleurs de chaque suite. Au dela de l’esthétisme du mobilier ou du menu, c’est votre expérience même du safari qui est entièrement conçue autour de vos envies ; que vous ayez décidé de partir en plein milieu de la nuit en safari ou de vous arrêter en chemin pour y déguster un gin au coeur de la savane ; rien n’est trop beau pour Silvan.

Pour les amoureux tout court :

Chacune des six suites du lodge sont espacées l’une de l’autre. Leur ambiance confinée vous offre la plus belle des intimités pour débuter une vie à deux ou simplement passer des vacances en amoureux. Le soir profitez d’un diner sur le deck sous le ciel étoilé ou dans “la forêt enchantée“, forêt d’arbres de la région que le personnel de Silvan s’applique à agrémenter le soir venu avec une mutlitude de bougies…

Pour les gourmets :

Du saumon ou du thon au menu d’un lodge au coeur de la savane en Afrique ? C’est possible chez Silvan qui rapporte une à deux fois par semaine les produits frais de la côte du pays jusqu’à ce petit paradis. Un amour inconditionnel est porté à la gastronomie dans ce lodge où vous profiterez de plats gourmets tout au long de la journée; du petit déjeuner; au brunch en passant par le thé gourmand et les dîners raffinés. Jusqu’aux snacks faits maison avec des produits frais mis à disposition dans votre suite privative. Rien n’est oublié.

Gastronomie et plats à Silvan Safari dans la réserve privée de Sabi Sand en Afrique du Sud
Des assiettes hautes en couleur et en saveurs.
Détail de broderie sur le canapé dans les suites de Silvan Safari.
Le moindre détail, jusqu’à la broderie personnalisée de votre canapé est pensé.

Silvan, en bref :

Silvan est né de la passion d’hommes et de femmes pour l’Afrique sauvage et authentique. Au plus près de la Nature, chacune de ses suites porte le nom d’un arbre qui l’entoure; confortablement nichées à la hauteur de leurs plus hautes branches. Au delà d’offrir une expérience safari hors du commun à ses invités, Silvan est intriquement impliqué dans la conservation animale et le développement des zones rurales de la région. Le lodge est partenaire de l’Association Good Work Foundation, apportant une éducation digitale dans les zones rurales du pays à des milliers de citoyens, mais il est aussi impliqué dans l’association Wildlife ACT participant à la protection des espèces en danger comme le rhinocéros noir et le chien sauvage d’Afrique. Silvan c’est avant tout une histoire d’amour pour un continent, un pays et une région qui anime l’envie de faire partie d’un projet plus vaste en participant à son développement ainsi qu’à la protection de son fragile ecosystème.

Staff Silvan, photo de groupe de l'équipe de Silvan Safari devant un 4x4 dans la savane lors d'un safari.
Silvan c’est aussi une histoire de famille avec une équipe soudée qui vous promet un séjour chalereux.
Cérémonie de remise de diplôme par l'Association Good Work foundation
Cérémonie de remise de diplômes par l’Association Good Work foundation. Crédit photo : Good Work Foundation

Le meilleur moment pour y aller :

Tout au long de l’année. Chaque saison a ses avantages pour expérimenter la faune sauvage. Rapide aperçu :

L’hiver – Juin à Août : Au début de l’hiver commence la saison sèche qui atteindra son pic au printemps. Les buissons et les arbres ont perdu leurs feuilles vous permettant de voir au mieux les animaux se cachant dans la brousse. Les températures baissent et deviennent suffisament douces pour que les grands prédateurs quittent leurs refuges à l’ombre d’un arbre pour partir à la chasse.

Le printemps – Septembre à Novembre : Le printemps est le moment idéal pour partir en safari. C’est le pic de la saison sèche,  les points d’eau sont aussi réduits et les animaux s’y concentrent en masse pour s’y abreuver. C’est aussi le moment où naissent les petits… de quoi vous exclamer quand vous tomberez nez à nez avec un nouveau-né.

L’été – Décembre à Février : Les petits sont devenus grands. Vous pourrez assister à leurs premiers pas dans la savane entre chamailleries avec leurs frères et soeurs et survie face aux prédateurs. Les arbres et le buissons reprennent leur plumage.

L’autonme – de Mars à Mai : La foule de touristes n’est plus mais le climat reste chaud et ensoleillé. Le soir une veste légère vous sera peut être recommandée lors des sorties safari mais la journée les températures seront agréables.  Les plaines sont verdoyantes de nouveau et vous offrent de beaux spectacles.

Deck du lodge principal à Silvan
L’été et l’automne sont deux belles saisons pou découvrir une savane verdoyante.
Léopard à Silvan Safari dans la réserve de Sabi Sand en Afrique du Sud.
Quand l’hiver est idéale pour voir les animaux à travers les fins feuillages des arbres et buissons.

Comment y aller :

Depuis Johannesburg prenez un vol direct vers la réserve de Sabi Sand où l’équipe de Silvan sera ravie d’arranger un transport routier pour vous enmener au lodge.

Equipements et installations :

Le Lodge principal : Artère centrale de Silvan, le lodge Jakkalberry regroupe les cuisines, la piscine principale, un large deck et l’espace lounge commun.

Silvan Studio : À Silvan il est possible de faire développer vos plus beaux clichés pour les encadrer de retour chez vous. Ce studio est aussi une galerie photo où vous pourrez admirer les plus belles photographies prises lors de sorties safari dans la réserve de Sabi Sand.

La boutique Silvan : Une boutique Silvan est à votre disposition pour vous permettre de ramener chez vous une partie de l’Afrique. Vous y trouverez entre autres : la vaisselle du lodge, des trousses de toilette en cuir au sigle de Silvan et des jumelles de la marque Swaroski…

Le Bar : Le bar offre des cocktails à la hauteur de la cuisine de Silvan ; délicats et sophistiqués. Profitez d’un gin tonic aromatisé au fynbos, buisson d’Afrique du Sud.

Le Spa : Anselia est à l’image des suites de Silvan, intimiste et privé.  Avec ses seules deux salles de soins, il vous assure un moment rien que pour vous. Nommé d’après l’orchidée Africaine, Ansellia avec ses grandes baies vitrées donnant sur la réserve confirme son lien tout particulier avec la nature. Les produtis utilisés sont 100% naturels et africains, pour un soin aux senteurs du continent.

La piscine : Au delà des piscines privées des suites respectives, la piscine du lodge principal est l’une des plus longues de la région du Kruger. Elle surplombe la rivière de Manyeleti. Les éléphants aiment s’y abreuver vous offrant un unique spectacle en fin de journée.

Jackalberry, le lodge principal, et ses espaces de vie commune à Silvan.
Jackalberry, le lodge principal, et ses espaces de vie commune.
Gin Tonic au bar de Silvan
Passage obligatoire par le bar où les cocktails seront aussi créés au fil de vos envies.

Silvan Safari et l’Art :

Silvan est un art en soi où l’Art occupe dans sa décoration et son design une place fondamentale. Du lodge principal, au moindre recoin de votre suite jusqu’aux salles de soins du spa vous trouverez sur votre chemin des oeuvres d’art et de l’artisanat. Nos préférées ? Les aquarelles. Dans chaque suite se trouve une aquarelle avec des détails brodés; chacune est conçue par trois artistes qui regroupent leurs savoir-faire pour le plus grand plaisir de vos yeux.

Détail brodée sur aquarelle à Silvan Safari
Détail brodé sur aquarelle.
Les trois artistes impliqués dans la création des aquarelles signant leurs oeuvres.
Les trois artistes impliqués dans la création des aquarelles signant leurs oeuvres.

Chambres :

Silvan Safari offre une collection de 6 suites, 5 doubles et une suite familiale, parmi les plus grandes repertoriées de la réserve de Sabi Sand. Chaque suite porte le nom d’un arbre entourant le lodge et chaque détail de leur décoration est pensé en fonction de celui ci.

Suite Cassia

Terrasse de la suite Cassia avec vue directe sur la savane à Silvan Safari.
Terrasse de la suite Cassia avec vue directe sur la savane.

Suite Kierie Klapper

Suite et terrasse privative dans le lodge safari de Silvan dans la réserve privée de Sabi Sand.
Piscine privative et détails du mobilier dans les tonalités turquoise. Bienvenue dans Kierie Klapper.

Knobthorn Suite

Suite Knobthorn à SIlvan Safari dans la réserve de Sabi Sand, Parc National Kruger
Design et décoration raffinée sont de clef dans la suite Knobthorn.

Blue Guarri Suite

Notes de bleu et touches de bois dans la suite Blue Guarri

Tree Wisteria Suite

Tree Wisteria Suite à Silvan et détails de la décoration intérieure
Suite Wisteria entre intérieur et grands espaces à ciel ouvert.

Leadwood Family Suite

La suite familiale peut accueillir jusqu’à 4 adultes.

Prix et inclusions :

Inclus dans le prix de la suite :

  • 2 sorties safari par jour encadrées par un ranger hautement qualifié
  • Randonnées dans la brousse
  • Snack et boissons pendant les safaris
  • Service de blanchisserie
  • 3 repas gourmets par jour et snack tout au long de la journée
  • Transport aller et retour depuis et jusqu’à l’aéroport de Silvan

Coût additionnels :

  • Vins et champagnes importés
  • Achats dans la boutique Silvan
  • Soins au spa
  • Pourboires
  • Frais d’entrée et conservation dans la réserve du Kruger et de Sabi Sand
  • Transport et vols pour aller jusqu’à la réserve de Sabi Sand
Sortie safari en véhicule tout terrain à Silvan
Expérience safari sur-mesure avec Silvan

Contact :

info@silvansafari.com

+27 21 001 5880

Vous faites vos valises déjà ? N’hésitez pas à contacter un de nos experts pour plus d’informations !

Guépard VS Léopard : Quelles différences ?

Afrique du Sud,Parc Kruger,Plus,Safari - Français
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Au premier coup d’œil, ces deux félins peuvent sembler très similaires, voire identiques. Ils portent tous deux avec fierté leur beau manteau fauve tacheté de noir et sont l’un comme l’autre de formidables chasseurs qui sèment la terreur au sein de la savane africaine. Alors, comment les différencier ? Rhino Africa vous présente ici les principales caractéristiques qui distinguent ces deux cousins. Guépard vs léopard : identiques ou opposés ?

Guépard à l'affût dans les hautes herbes
Face aux proies comme aux prédateurs, le guépard doit rester à l’affût. Crédit photo : Thorsten Hanewald

Morphologie

Bien qu’ils soient tous deux magnifiques, les deux félins ont chacun un physique bien particulier.

Traits :

Tandis que le léopard a, à l’exception du museau, le visage recouvert de taches, le guépard a une face plus unie. Il se distingue par les deux longs traits noirs qui partent de ses yeux et descendent jusqu’à sa gueule, telles deux larmes éternelles. Celles-ci auraient pour fonction d’absorber la lumière du soleil, de sorte que le fauve ne soit pas ébloui durant sa course.

Les guépards se blottissent au soleil dans la savane en Afrique safari plan rapproché
On reconnaît le guépard à ses deux “larmes” noires et à ses yeux brunâtres. Crédit photo : Doug Croft

Couleur des yeux :

Le léopard a les yeux verts ou bleus, tandis que les yeux du guépard tendent vers le brun. La tête du guépard est en général plus petite et ses crocs sont moins développés que la plupart des félins. Ceci constitue un atout indéniable pour la course mais aussi un réel handicap lors du combat.

Guépard vs Léopard : les yeux
Difficile de confondre le rouge ambré des yeux du guépard et le vert d’eau de ceux du léopard.

Vitesse et capacités physiques :

Le guépard est l’animal terrestre le plus rapide du monde. Sur de courtes distances, il peut atteindre une vitesse de pointe de plus de 110 km/h ! Ces performances hors du commun lui sont possibles grâce à un corps svelte et élancé. Ses jambes sont longues, musclées et extrêmement souples. Ses griffes non-rétractiles lui assurent une très bonne adhérence au sol durant son sprint.

Guépard le plus rapide du monde bondit en pleine course plan moyen
Les pattes souples et musclées du guépard lui permettent d’atteindre des vitesses impressionnantes. Crédit photo : Ken Geiger, National Geographic

En comparaison, la vitesse maximale du léopard n’est « que » de 60 km/h. Sa force physique est en revanche nettement plus importante que celle du guépard, comme le suggère son apparence plus robuste. Ses muscles antérieurs puissants, de même que ses griffes rétractiles, lui permettent de grimper facilement aux arbres, dans lesquels il passe la plus grande partie de son existence.

 Léopard sur un arbre au crépuscule dans la savane en Afrique
Les muscles puissants du léopard lui permettent de s’élever à la cime des arbres. Crédit photo : Jennifer Sawicky

Le guépard dispose d’une queue de forme aplatie, ce qui lui assure une bonne maîtrise de sa vitesse durant le sprint. À l’inverse, la queue du léopard est arrondie. Il peut ainsi maintenir son équilibre lorsqu’il soulève de lourdes proies telles que l’antilope ou le phacochère.

Pelage :

Le pelage du guépard est orné de taches noires uniformes. Sa fourrure est plus épaisse que celle du léopard, notamment au niveau de la nuque et de la queue, qui s’achève par une petite touffe blanche. Les anneaux de la queue sont différents d’un guépard à l’autre et permettent de les identifier individuellement.

Le léopard, quant à lui, dispose de poils ras sur la totalité du corps. La taille et la forme de ses taches varie en fonction de leur emplacement. Son visage est moucheté de petites taches noires et unies, tandis que son dos est recouvert de rosettes, qui sont en fait des taches brun clair cerclées de noir.

Comparaison tâches : guépard vs léopard
Tandis que le pelage du guépard est couvert de tâches unies, celui du léopard se distingue par ses rosettes cerclées de noir. Crédit photo : Wikimedia Commons

 

Comportements

Les deux félins ne se distinguent pas seulement par leurs caractéristiques physiques. Leurs modes de vie sont également radicalement différents.

Cri :

Le corps frêle du guépard ne lui permet pas de rugir. Il pousse de petits cris brefs et stridents, comparables aux gazouillis d’un oiseau ou aux miaulements d’un chat. Il lui arrive également de feuler pour manifester sa colère.

Le cri du léopard est beaucoup plus rauque et guttural, caractéristique des animaux du genre panthera tels que le lion ou le tigre. Son large buste peut produire deux types de son : d’une part, des rugissements sonores et continus, d’autre part, des séries de douzes cris brefs, comparables aux grincements d’une scie, émis à la fois à l’inspiration et à l’expiration.

Un petit léopard joue avec sa mère, qui est allongée la gueule ouverte
Le rugissement peut être une menace comme une marque d’affection. Crédit photo : R&Gdavies

Habitat :

Le léopard est le félin dont le territoire est le plus étendu au monde. On le trouve principalement en Afrique australe et orientale, mais il est également présent dans tout le Moyen-Orient, en Inde et en Asie de l’Est, même si son aire de répartition se réduit de plus en plus au gré de l’activité humaine. En Afrique, il est commun de le rencontrer dans les zones de savane (Kenya, Tanzanie), de montagne (Afrique du Sud, Zimbabwe) mais aussi dans certains déserts tels que le Kalahari en Namibie et les étendues marécageuses comme le Delta de l’Okavango au Botswana.

Bien qu’il existe quelques populations isolées de guépards en Egypte et au Moyen-Orient la grande majorité d’entre eux se répartit en Afrique subsaharienne, principalement au Botswana, en Namibie, en Zambie, en Tanzanie et au Kenya. Le guépard subit lui aussi la pression de l’activité humaine et son territoire ne cesse de se réduire au fil des années.

Un groupe de guépards jouent à se battre
Le guépard se rencontre principalement dans les grandes réserves d’Afrique australe et orientale.

Style de vie et chasse :

Le léopard est un chasseur exclusivement nocturne. La journée, il se repose juché sur la branche d’un arbre, sa fourrure lui assurant un camouflage parfait. La nuit venue, il quitte son abri et part se mettre en quête de son repas du jour. Il se faufile sans un bruit à travers la savane, invisible au milieu des hautes herbes. Il s’approche à couvert au plus près de sa proie, et, sitôt qu’il est sûr qu’elle ne peut plus lui échapper, bondit sur elle et l’achève d’une morsure à la nuque.

Léopard s'attaquant à un phacochère
Opportuniste, le léopard s’attaque à tous les animaux qu’il peut attrapper : du singe au phacochère. Crédit photo : Donald Kendall

Une fois la mise à mort effectuée, le léopard hisse la carcasse de sa victime en haut d’un arbre afin de la dévorer en toute tranquillité à l’abri des prédateurs et autres charognards. Sa force lui permet de soulever des animaux beaucoup plus lourds que lui, tels qu’un girafon, qui peut peser plus de 150kg, à une hauteur pouvant aller jusqu’à 6 mètres.

Léopard et sa proie en haut d'un arbre
Une fois à l’abri dans son arbre, le léopard peut dévorer sa proie en toute tranquilité. Crédit photo : Garance Chassaing

Le guépard quant à lui est plus actif. Son atout majeur à la chasse est sa vélocité exceptionnelle, dont il jouit au mieux dans les plaines dégagées où peu d’obstacles peuvent entraver sa course. Ceci explique pourquoi ce félin est principalement présent dans la savane africaine, où la végétation peu dense lui offre le champ libre pour sprinter au maximum de ses capacités. Une fois qu’il a choisi sa cible, cette dernière n’a plus, bien souvent, que quelques instants à vivre. Le guépard la poursuit jusqu’à ce qu’il puisse la faire tomber en lui sautant dans les pattes. Une morsure précise à la nuque suffit en général à achever la bête.

Un guépard poursuit une antilope dans la savane. Plan large.
Bien que très rapide, l’antilope est bien souvent incapable de distancer le guépard. Crédit photo : Katja Baumann-Kouwenberg

La chasse est très éprouvante pour le guépard et ce dernier doit s’empresser de dévorer sa proie après l’avoir tuée car il n’a plus l’énergie nécessaire pour se défendre contre les éventuels prédateurs qui voudraient la lui ravir. Le guépard ne chasse que très rarement de nuit, quand les félins plus imposants sont à l’affût. Si par malheur il devait se confronter à l’un d’entre eux, le combat serait perdu d’avance.

Guépard chassant un bébé antilope
Les guépard n’hésitent pas à dévorer toutes les proies à leur portée : une antilope nouveau-née, par exemple. Crédit photo : Arnfinn Johansen

Reproduction :

Limité par sa faiblesse et menacé de toutes parts, le guépard sait que sa survie n’est jamais assurée. Par conséquent, les femelles mettent au monde entre quatre et six petits par portée en moyenne, dans l’espoir qu’au moins une partie d’entre eux atteindra l’âge adulte. Les léopards, moins exposés aux dangers naturels et plus habitués à chasser seuls, ne donnent en général la vie qu’à deux ou trois petits à la fois.

Un petit guépard joue avec sa mère dans la savane.
Les femelles guépard veillent à la survie de leurs petits. Crédit photo : Arnfinn Johansen

 

Conservation

Guépards : en voie de disparition

Le guépard est aujourd’hui classé parmi les espèces en voie d’extinction. Il est notamment victime des braconniers qui le traquent jusque dans les réserves et les parcs naturels pour mettre la main sur sa précieuse fourrure. Des guépards sont également fréquemment abattus par des fermiers d’Afrique australe qui les considèrent comme une menace pour leur bétail.

La population de guépards n’a cessé de se réduire au cours des dernières décennies. On ne compte aujourd’hui plus que 10 à 15 000 specimens en Afrique et quelques dizaines seulement dans le reste du monde, contre 100 000 au début du XXème siècle.

Maman guépard avec son petit
La survie du guépard se joue aujourd’hui, l’homme saura-t-il agir à temps ?

Léopards : restons vigilants

Le statut du léopard est moins critique que celui du guépard. Sa force physique et son adaptabilité à toutes sortes d’environnements font de lui un des félins les plus résistants aux menaces extérieures.

Son existence n’est pas pour autant un long fleuve tranquille. Partout où il vit, il est persécuté par les populations locales, qui l’accusent de dévorer leur bétail. Il est souvent victime de réglements de compte de la part de ces dernières. La chasse sportive peut également contribuer à réduire les populations de léopards, notamment si des femelles sont abattues.

Léopard allongé et son petit
La survie du léopard est assurée…pour l’instant. Crédit photo : Géraldine Davies

Wildlife ACT et actions de conservation

Rhino Africa agit main dans la main avec Wildlife ACT pour assurer la protection de ces deux espèces exceptionnelles. Si vous souhaitez vous aussi faire partie de cette belle mission, rendez-vous sur le site de Wildlife ACT pour découvrir les actions ciblées menées par l’organisme avec le soutien de Rhino Africa.

De par leurs profondes différences, aussi bien sur le plan physique que comportemental, le guépard et le léopard illustrent à merveille l’extraordinaire diversité de la faune africaine, où chaque espèce trouve sa place et s’inscrit dans la grande chaîne de la vie sauvage.

Si vous désirez constater de vos propres yeux ce qui rend ces deux prédateurs si uniques, rendez-vous ici pour plannifier le safari de vos rêves en Afrique.

Leobardenschatten bei Sonnenuntergang
À la chasse ! Crédit photo: Arnfinn Johansen

Le meilleur moment pour voir la Grande Migration

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Chaque année des centaines de milliers de gnous, zèbres et antilopes traversent les grandes plaines du Serengeti en Tanzanie pour rejoindre de nouveaux pâturages dans le Masai Mara au Kenya. Les herbivores de la savane en quête de nourriture et d’eau transitent alors d’une région à l’autre en fonction des saisons des pluies. Ils abandonnent derrière eux des plaines asséchées pour de nouvelles contrées verdoyantes.

On appelle ce spectacle la Grande Migration.

Le meilleur moment pour voir la Grande Migration

Gnous et zèbres à perte de vue dans la vallée du Masai Mara au Kenya.
Gnous et zèbres à perte de vue dans la vallée du Masai Mara au Kenya.

Pour tout amateur de safari la Grande Migration est l’expérience d’une vie tant le spectacle des milliers d’animaux en transition est exceptionnel et impressionnant. On décompte environ plus de 2 millions de gnous et 500 000 zèbres. Chaque année, ils migrent de façon naturelle entre la Tanzanie et le Kenya.

Mais pour les observer encore faut-il se trouver au bon moment et au bon endroit. Car bien que ce phénomène ait lieu annuellement il est difficile de savoir quand exactement tant la saison des pluies varie d’une année à l’autre. Rhino Africa vous donne ici quelques conseils pour ne pas la manquer.

La Grande Migration, zèbres et gnous en noir et blanc par Clement Kigaru, le grand gagnant de notre compétition de photographies Africa's Photographer of the Year.
La Grande Migration vue par Clement Kigaru, le grand gagnant de notre concours photo Africa’s Photographer of the Year.

Itinéraire de la Grande Migration

La migration est un phénomène circulaire qui commence dans la Région du Ngorongoro, traverse le Parc National du Serengeti puis se dirige au nord vers la Réserve Maasai Mara au Kenya, dans le sens des aiguilles d’une montre. Voici un itinéraire mois par mois :

En janvier et février, les pluies annuelles du Serengeti commencent. C’est le moment idéal pour les femelles gnous de donner naissance dans les plaines verdoyantes de Tanzanie.

En mars ou avril, la zone devient à nouveau sèche et désertique et les gigantesques troupeaux d’animaux sont forcés de se déplacer vers le Nord au lac Victoria au Kenya, où la saison d’accouplement commence.

Enfin vers juin ou juillet, ils se dirigent vers les plaines du Masai Mara où les animaux coulent de jours heureux avant de repartir pour les plaines de la Tanzanie en fin d’année.

Carte de la Grande Migration et son trajet entre la Tanzanie et le Kenya.
Carte de la Grande Migration et son trajet entre la Tanzanie et le Kenya.

Où et quand voir la Grande Migration ?

L’idéal est d’admirer la Grande Migration une fois que les animaux ont atteint le Masai Mara de juillet à octobre. Pourquoi ? Car la traversée de la rivière Grumeti et Mara au Kenya sont deux événements à ne pas rater. Il s’agit d’un moment fatidique et stratégique pour les animaux. Ils peuvent à tout moment croiser le chemin d’un prédateur tel que les nombreux crocodiles attendant sur les rives opposées ou cachés dans les eaux troubles des fleuves. C’est également le momement où les animaux restent le plus longtemps sur place sur une surface plus réduite.

Gnous et zèbres dans une plaine brumeuse au Kenya dans le Masai Mara.
La Grande Migration est le plus vaste phénomène migratoire terrestre. Crédit photo : Zhayynn

À quoi vous attendre ?

Des gnous et zèbres par milliers traversant les plaines des plus belles réserves et parcs de l’Afrique australe. Mais pas seulement.

Bien souvent les troupeaux doivent traverser des fleuves qui sont autant d’embuches sur leurs chemins. L’occasion pour les voyageurs de se retrouver confrontés à des scènes de la vie sauvage dans son essence.

Les gnous se précipitent l’un après l’autre dans le fleuve dans une cacophonie générale. Suivant la loi impitoyable de la savane certains perdent la vie, noyés ou happés par un crocodile. Mais des centaines de milliers d’autres survivent et vagabondent de l’autre côté du rivage à la recherche de nouvelles patûres pour pérpetuer le cycle de la vie.

Traversée de la rivières par des milliers de gnous et zèbres dans la rivière du Mara au Kenya.
La traversée des fleuves par le cortège d’animaux est une expérience authentique de la vie sauvage. Crédit photo : Irene

Le truc en plus

Prendre de la hauteur. Et si vous regardiez cela de haut ? Sur place vous pourrez organiser un safari en montgolfière pour voir les animaux par milliers depuis le ciel. Tel un nuage d’oiseaux en migration, le mouvement général du troupeau est un spectacle que l’on regarde inlassablement. Rajoutez un coucher de soleil sur les plaines du Masai Mara et gardez un souvenir indélébile de votre voyage en Afrique.

La Grande Migration vue du ciel
La Grande Migration vue du ciel
La Grande Migration dans les plaines du Masai Mara vue du ciel (montgolfière)
Prendre de la hauteur sur les plaines du Masai Mara.

Découvrez l’Afrique avec Rhino Africa

Rhino Africa aime partager son amour pour le continent et la faune sauvage ! Si vous avez besoin de plus d’informations sur quand et où partir pour admirer ce spectacle de la nature, nos experts du voyage seront ravis de répondre à toutes vos interrogations.

PHOTOS : Les familles d’animaux sauvages dans la Savane

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Noël approche à grand pas ! C’est le moment de l’année où l’on se retrouve en famille pour les festivités et pour nous l’occasion de vous partager des photos de familles d’un autre type … celles vivant dans la savane ! Rien de plus beau que les liens qui unissent ces mères, pères à leurs petits ou une tribu entière.

Voici quelques-uns de nos plus beaux clichés de nos animaux sauvages préférés partageant des moments de complicité en famille.

Une mère guépard et son petit jouant dans la savane en Afrique.
Moment de complicité au coeur de la brousse. Crédit photo : Arnfinn Johansen
Une mère éléphant guidant son petit à travers la rivière.
Une mère éléphant guidant son petit pour sa première traversée de la rivière. Crédit photo : Doug Croft
Une lionne surveillant ses petits de près dans la savane en Afrique
C’est par ici le chemin ! Crédit photo : Pranav
Petits chiens sauvages se reposant après avoir joué dans la Réserve de Ngala.
Petits chiens sauvages se reposant après avoir joué dans la Réserve de Ngala. Crédit photo : Doug Croft
Moment de complicité entre un léopard et son petit.
Qui aime bien châtie bien. Crédit photo : R&Gdavies
Mère girafe et son girafon en pleine toilette.
Mère et son girafon en pleine toilette. Crédit photo : Manuela Schläpfer
Couple de zèbres s'enlaçant dans la savane en Afrique
Love is all you need. Crédit Photo : Harald Pieta
Mère léopard portant son enfant par le cou dans la savane africaine.
Retour au bercail pour ce petit léopard qui s’est aventuré trop loin. Crédit photo : Jennifer Sawicky
Pas ou peu de repos pour cette mère lionne. Crédit photo : David Cox
Sortie familiale à la nuit tombée.
Sortie familiale à la nuit tombée. Crédit photo : David Stone
Lionne et son lionceau en pleine sieste à l'ombre des arbres.
Sièste digestive en famille et moment de tendresse. Crédit photo : Doug Croft
Petit éléphanteau entre les jambes de sa mère éléphant.
Sur les traces de ses parents… Crédit photo : Adri Botma
Petit babouin qui se réfugie dans les bras de sa mère.
Petit babouin qui se réfugie dans les bras de sa mère. Crédit photo : Maddy Settle
Couple de guépards s'embrassant et partageant un moment de complicité au soleil couchant.
Tendresse. Crédit photo : Doug Croft
Hyène et son petit assis et allongés dans la savane en Afrique
L’amour ce n’est pas toujours regarder dans la même direction. Crédit photo : Adri

Retrouvez-nous en Afrique et vous aussi rencontrez ces attachantes familles sur votre chemin…

Sur les traces du : chien sauvage d’Afrique

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Il était aux alentours de 6 heures du matin quand je suis tombée nez à nez avec une meute de trois African Wild Dogs pour la première fois. Le soleil se levait à peine sur la brousse encore humide de la nuit passée. Difficile d’oublier ce moment suspendu, perdue dans une réserve naturelle, à quelques kilomètres seulement du Parc National du Kruger. Si longtemps fascinée par les emblématiques “Big 5“, j’ai eu tendance à sous-estimer le reste de la richesse de la faune peuplant la Savane. En un instant les chiens sauvages d’Afrique, ainsi surnommés, venaient de bouleverser mes idées reçues. Bien sûr le lion reste et restera l’imposant roi de la Savane. Mais j’avais désormais rencontré sur mon chemin des animaux tout aussi majestueux ; les African Wild Dogs en tête de ligne.

Laissez-moi vous les présenter.

Les chiens sauvages d'Afrique se déplacent toujours en groupe pour faire face aux dangers .
Les chiens sauvages d’Afrique se déplacent toujours en groupe pour faire face aux dangers .
Wild Dog ou chien sauvage courant dans la savane Africaine.
Crédit photo : Sabi Sabi Earth Lodge.

African Wild Dogs : kezako ?

 

Les African Wild Dogs, aussi appelés Lycaons ou chiens sauvages d’Afrique, sont des mammifères carnivores vivant exclusivement en Afrique Subsaharienne. Parents éloignés du loup et du chien domestique, ils sont bien souvent confondus à tort avec les hyènes en raison de leur pelage si particulier. Tachetée de noir, brun, jaune et blanc, leur robe colorée fait d’eux les meilleurs représentants de la Nation Arc-en-Ciel dont ils peuplent les terres. Et pour cause ; l’Afrique du Sud, le Bostwana, le Zimbabwe et la Namibie sont les pays regroupant la plus vaste population de Wild Dogs du continent.

Premier pas dans la Savane pour cet adorable bébé Wild Dog.
Premier pas dans la Savane pour ce nouveau né. Crédit photo : Daniel Williams.
Chein sauvage au centre d'un paysage de brousse africaine à l'aube.
Crédit photo : Jaci’s Tree Lodge.

Pourquoi on les aime tant

 

D’abord pour leurs larges oreilles noires qui les rendent si attachants. Mais aussi pour leur queue touffue : si chaque pelage est unique, la queue quant à elle reste toujours de la couleur blanche. Au-delà des simples caractéristiques physiques, les Lycaons sont aussi des animaux extrêmement loyaux. Leur meute fonctionne comme une vraie famille où chaque individu prend soin l’un de l’autre. Les plus grandes meutes peuvent atteindre 27 membres. Chacune est guidée par un couple monogame et dominant, agissant comme le roi et la reine de la troupe ; eux seuls ont le droit de se reproduire. Les African Wild Dogs chassent en groupe suivant une stratégie d’encerclement de leur proie. Ils ramènent la nourriture aux plus âgés, aux malades et aux petits ce qui fait d’eux des animaux bienveillants dont nous avons beaucoup à apprendre.

Couple de chiens sauvages d'Afrique buvant dans un lac d'un réserve privée.
Couple de chiens sauvages d’Afrique, meneur de troupe ! Crédit photo : Londolozi Private Tree Camp.
Adorable nouveau né Wild Dog faisant ses premiers pas.
Nouvé né sur la trace de ses parents. Crédit photo : Zarafa Camp.

Une espèce en danger

 

Il reste moins de 6 000 chiens sauvages d’Afrique dans le monde. Une situation critique pour une espèce qui a longtemps souffert des ravages perpétrés par l’espèce humaine. Grande victime des pièges destinés pour d’autres animaux, ils sont parfois condamnés à plusieurs car leur loyauté inébranlable les pousse à vouloir sortir leur semblable des griffes des humains. Ils sont aussi victimes des autres habitants de la Savane comme les léopards ou les hyènes qui tuent leurs petits laissés sans surveillance lors des chasses. Des associations telles que Wildlife Act se battent au quotidien pour faire perdurer l’existence de cette espèce à travers des actions variées d’éducation, de surveillance et de sauvetage des pièges humains. Comme de tout animal nous avons énormément à apprendre des chiens sauvages d’Afrique : leur loyauté, leur esprit d’équipe, leur générale bienveillance et leur intelligence. C’est pourquoi il est plus que nécessaire de se battre pour leur survie.

L'association Wildlife Act en pleine action de sauvetage d'un chien sauvage - espèce ménacée - coincé dans un piège humain.
L’association Wildlife Act en pleine action de sauvetage d’un piège humain.
Association Wildlife Act en pleine opération de sauvetage du Wild Dog ou chien sauvage, espèce hautement menacée en Afrique
Opération de l’animal à l’arrière de leur voiture tout-terrain. Crédit photo : Wildlife Act

Il était aux alentours de 6 heures du matin quand je suis tombée nez à nez avec une meute de trois African Wild Dogs pour la première fois. C’est une expérience que je n’oublierai jamais. Si vous aussi vous souhaitez les découvrir dans toute la splendeur de leur milieu naturel nous serions ravis d’organiser cette rencontre ensemble.