Guide voyage en Namibie

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La Namibie est ce pays aux déserts lunaires, à la terre d’ocre et aux vastes étendues de sable et d’acacias. Terre sacrée d’Afrique ; vous y rendre vous donnera envie d’y retourner. Vous trouverez dans ce Guide Voyage Namibie tous les conseils pour un voyage réussi entre informations pratiques et lieux à ne pas manquer.

L’univers est un livre dont on a lu que la première page, quand on a vu que son pays.
Proverbe namibien ; La Namibie en proverbes (1905)

Oryx galopant dans les désert de Namibie
Prêts pour l’évasion des grands espaces ? Crédit photo : Harald

Le Guide Voyage Complet de la Namibie

Ce guide voyage en Namibie se veut le plus exhaustif et est composé de différentes parties :

  • Géographie
  • Histoire
  • Culture
  • Destinations incontournables
  • Informations à destination des voyageurs

Géographie de la Namibie

La Namibie est un vaste pays désertique, frontalier avec l’Afrique du Sud au sud, le Botswana et la Zambie à l’est et l’Angola au nord. Situé au niveau du Tropique du Capricorne le pays est ouvert sur l’océan atlantique sur toute sa façade ouest. D’une surface de 825 418 km2 avec moins de 2,5 habitants/km2, la Namibie est le second pays présentant la plus faible densité de population après la Mongolie. Au sud la rivière Orange sépare le pays de l’Afrique du Sud tandis que la rivière Kunene sert de démarcation avec l’Angola. Sa capitale est Windhoek, au coeur du pays.

Namibia map. Design by Terri Lourens (Rhino Africa)
Namibia map. Design by Terri Lourens (Rhino Africa)

Histoire de la Namibie

Histoire précoloniale de la Namibie 

La Namibie est le pays où l’on trouve les traces les plus anciennes d’art rupestre du continent africain. Datant de 26 000 avant J.-C. elles sont atrribuées aux premières populations nomades de chasseurs-cueilleurs habitant la région dont les San ou Bushmen (population autochtone de l’Afrique Australe) seraient les descendants directs. Plusieurs autres tribus dont les Ovambos et Himbas se sont ensuite installées sur le territoire namibien en prenant l’ascendant sur les San. Dûe à une histoire complexe, la Namibie présente une riche variété de groupes linguistiques et culturels dont voici un aperçu .

Aperçu des principales tribus autochtones de Namibie

  • Le peuple San. Aussi appellés les Bochimans pour les “hommes de la brousse”, les San sont des chasseurs-cueilleurs et les plus anciens habitants de l’Afrique australe où ils vivent depuis au moins 44 000 ans. Ils résident désormais principalement dans le désert du Kalahari.
  • Le peuple Damara. Ce sont les premiers habitants de la Namibie. Ils vivent de la chasse. Lors des guerres menées par les Héréros et les Namas contre l’Allemagne, ils apportent leur aide à cette dernière et reçoivent en contre-partie un territoire namibien de la part des colonisateurs européens.
  • Le peuple Ovambos. Les Ovambos représentent l’ethnie majoritaire avec plus de 650 000 personnes. Ils vivent essentiellement dans le nord du pays entre l’Angola et la Namibie. La majorité sont chrétiens, convertis par des missionnaires allemands mais beaucoup croient encore en leur religion ancestrale.

Les autres tribus de Namibie

  • Le peuple Kavangos. Les Kavangos sont un groupe ethnique du nord de la Namibie vivant près de la frontière avec l’Angola. Divisés en 5 royaumes, les Kavangos sont arrivés en Namibie au XVIe siècle avec la poussée bantou dans le Sud-Ouest Africain. C’est une société matriarcale et chrétienne comme celle des Ovambos.
  • Le peuple Héréro. Arrivés au 16ème siècle en Namibie les héréros sont principalement des éléveurs. Moins bien lotis que les Damara, le peuple est massivement décimé lors de la guerre menée contre les allemands où ils perdent près de 75% de leur population.
  • Le peuple Caprivien. Situés sur la bande de Caprivi, les Capriviens sont 80 000 et comptent cinq groupes (Masubia, Mafwe, Mbukushu, Mayeti, Matotela). Ils étaient sous le contrôle d’un roi Lozi jusqu’au début du XXème siècle. Les Capriviens sont agriculteurs, éleveurs et pêcheurs.
  • Le peuple Nama. Les Namas, comme les San, ont la peau claire et étaient traditionnellement chasseurs-cueilleurs. Aujourd’hui, le peuple Nama habitent le sud du pays, et la plupart sont employés dans des fermes commerciales. Pour ce peuple, l’un des plus anciens de Namibie, la terre et les objets sont la propriété de tous.
  • Le peuple Himba. Les Himbas appartiennent au groupe des Héréros. Himba signifie “mendiants”, nom que leur ont donné les Angolais lors de leur exil vers les pays voisins après la guerre. Ils doivent en partie leur réputation aux femmes à la peau couleur ocre. Ils vivent principalement dans le Kaokoland, région au nord ouest de la Namibie.
Kamanjab, inland of Namibia where there is a small Himba community looking after orphaned Himba children. Photo credit : Jessica Mulder
Femme Himba et lumière namibienne. Crédit photo : Jessica Mulder

Époque coloniale et gourvernance allemande

En 1485 le navigateur portugais Diogo Cão est le premier européen à poser pied en Namibie. L’explorateur a planté une croix de calcaire pour marquer son passage, désormais connue sous le nom de Cape Cross, sur la Skeleton Coast. Longtemps boudée par les portuguais pour ses conditions climatiques et son désert inhospitalier, ce n’est qu’en 1884 avec la colonisation des allemands que les européens s’installent durablement en Namibie.

Kamanjab, inland of Namibia where there is a small Himba community looking after orphaned Himba children. Photo credit : Jessica Mulder
Le peuple Himba fait partie du patchwork de tribus autochtones du pays. Crédit photo : Jessica Mulder

Un long chemin vers l’indépendance

Le pays, autrefois appellé “terre sans nom” par les allemands, fut ensuite longtemps administré par l’Afrique du Sud à la fin de la seconde guerre mondiale. La Namibie adoptera en partie le language Afrikaans avant de se libérer de la tutelle sud-africaine en 1990 quand le pays obtient l’indépendance et devient finalement l’État Namibien.

Église allemande dans la ville de Lüderitz, témoignage de l'époque coloniale.
Église allemande dans la ville de Lüderitz, témoignage de l’époque coloniale.

Guide voyage en Namibie : Culture de la Namibie

Language et Religion en Namibie

Bien que l’anglais soit la langue officielle, il n’est parlé que par moins de 1% de la population en tant que langue maternelle. La langue allemande ainsi que l’afrikaans sont aussi parlé compte tenu de la période coloniale et de la gourvernance sud-africaine mais là encore en petit pourcentage. Ceci étant les professionnels du tourisme vous parleront dans un anglais parfait.

En réalité la langue la plus parlée est l’oshiwanbo, dialecte du peuple Ovambo, pour 48% des locuteurs namibiens (comme langue maternelle). La langue Khoïkhoï arrive en deuxième position avec loin derrière 11% de la population.

D’un point de vue religieux, la population est à 90% chrétienne dûe à l’évangelisation débutant avec les conquistadores portuguais et la colonisation allemande.

Kamanjab, inland of Namibia where there is a small Himba community looking after orphaned Himba children. Photo credit : Jessica Mulder
La diversité des languages parlés témoigne en ricochet de la diversité des groupes culturels en Namibie. Crédit photo : Jessica Mulder

Tradition et coutumes en Namibie

La Namibie est un melting-pot de cultures du Nord de l’Europe entre influences allemandes, anglaises et afrikaaners. Mais c’est surtout et avant tout un vaste carrefour des tribus africaines. Notamment les Himbas, les plus connus, autochtones africains qui peuplent le nord-ouest de la Namibie dans le Kaokoland. Ces semi-nomades aiment recouvrir leurs corps et leurs cheveux d’une crème rouge pour se distinguer. Cette dernière est faite d’une graisse de chèvre, d’une poudre de pierre et de diverses herbes…

Himba woman smiles at camera
Himba woman smiles at camera

Cuisine et boissons en Namibie

Dûe à l’influence de son pays voisin l’Afrique du Sud, la Namibie est un pays où la viande tient une place importante dans l’alimentaiton notamment avec le biltong, lanières ou morceaux de viande séchée et épicée qui se déguste comme un saucisson. Ou encore avec la tradition du “braai”  où l’on cuisine de gros morceaux de boeuf et de gibiers au barbecue. La viande est le plus souvent servie avec des légumes ou le mieliepap (ou pap), une semoule collante qui se déguste à la main. Bien que surprenant ; l’influence de la colonisation allemande a introduit la choucroute et les saucisses de Francfort en plein coeur du désert africain et il ne sera pas rare de voir ces spécialités européennes au menu.

En terme de boissons vous pourrez accompagner ces repas avec la bière nationale la Windhoek Lager ou encore la Tafel.

Saucisses et barbecue au soleil couchant
Place de choix pour la viande dans la gastronomie namibienne ; entre barbecue et viande séchée.

Guide voyage en Namibie : les destinations incontournables en Namibie

Carte Namibie et centres d'intérêts
Carte de la Namibie et centres d’intérêts.

La Bande de Caprivi

Située dans la région partagée avec le Botswana de l’Okavango, la Bande de Caprivi est une région très humide avec des fleuves bordés de palmiers et de grandes plaines inondées. La bande s’étend sur 450 kilomètres de large et constitue un véritable paradis pour les éléphants, les prédateurs et les innombrables espèces d’oiseaux.

Paysages humides et bande de Caprivi contrastant avec l'aridité des déserts namibiens.
Caprivi est une région humide qui contraste avec l’aridité des déserts namibiens.

Kaokoland et rivière de Kunene

Le Kaokoland, est situé à l ‘Est du parc de la Skeleton Coast. La région abrite le peuple nomade Himba qui migrent de manière saisonnière avec leurs troupeaux de bétail, à la recherche de pâturages. Le Kaokoland s’étend de la rivière Hoanib jusqu’à la rivière Kunene. Les attractions touristiques de la région incluent les chutes Epupa et Ruacana, ainsi que les rapides des rivières Enyandi et Ondorusu.

La Kaokoland et la Rivière Kuene
La Kaokoland entre chutes et rivières.

La Côte des Squelettes

Cette vaste étendue entre l’océan et le désert, située sur la côte nord Atlantique de la Namibie dégage une atmosphère mystique à la hauteur de celle décrite dans les romans les plus féériques. Son nom est d’ailleurs tiré du titre du livre de John Henry Marsh racontant le naufrage du Dunedin Star, épave encore observable depuis la côte aujourd’hui. Le brouillard qui règne sur la Côte des Squelettess’additionne pour donner une atmosphère tout a fait mystérieuse à la région.

Épave abandonnée sur la Côte des Squelettes
Épave abandonnée sur la Côte des Squelettes

Le Parc National d’Etosha

La région d’Etosha au nord de la Namibie est célèbre pour le Parc National d’Etosha qui s’étend sur 22 750km2 de nature sauvage entre déserts salins, savanes semi-arides et fôrets. Le parc et ses réserves privées environnantes sont le refuge de rhinocéros noirs, lions, girafes, éléphants et multitude d’antilopes !

Zèbres s'abreuvant dans le Parc National d'Etosha en Namibie
Etosha est la maison d’une faune riche et variée

Le Damaraland

C’est une région située au nord de la Namibie entre le Parc National d’Etosha et la Côte des Squelettes. Vous y découvrirez des forêts d’acacia, des montagnes plates et de vastes plaines. La région du Damaraland est également célèbre pour l’art rupestre de Twyfelfontein entre gravures et peintures sur roche datant de milliers d’années.

Plaine et montagnes entre pics et sommets plats dans le Damaraland.
Plaine et montagnes entre pics et sommets plats dans le Damaraland.

Windhoek

C’est la plus petite capitale du monde, niché à 1650 mètres d’altitude au coeur de la Namibie dans une belle vallée bordée par les montagnes Eros et Auas. L’influence de la colonisation allemande est toujours présente à Windhoek dans la langue, l’architecture et les restaurants où l’on peut savourer des plats traditionnels, du pain et de la bière, et même célébrer Oktoberfest.

Parliament building Windhoek
Vue du parlement appelé “Ink Palace” à Windhoek en Namibie.

Les dunes de Sossusvlei

Situé au coeur du désert du Namib lui même, niché dans le Parc National de Namib-Naukluft, Sossusvlei est un pan de sel et d’argile entouré de majestueuses dunes de sable rouge. Kaléidoscope de couleurs et de nuances, ce phénomène naturel sans autre comparaison sur terre est un lieu incontournable de Namibie.

Dunes de sable rouge et désert de sable blanc en Namibie à Sossusvlei.
Namibie, terre de contrastes à Sossusvlei.

Lüderitz

C’est un village de Namibie situé entre l’océan Atlantique et le désert namibien. En 1909, après la découverte de diamants dans la région et la construction de la mine de Kolmanskop, Lüderitz a connu une prospérité soudaine. Mais la ville et sa mine ont vite été désertées pour d’autres régions davantage riche en diamants. Aujourd’hui l’on peut encore visiter les villages fantômes de Kolmanskop et ses maisons abandonnées recouvertes de sable.

Kolmanskop et ses maisons abandonnées, recouvertes de sable.
Kolmanskop et ses maisons abandonnées.

Le Désert du Namib

Aussi appellé “le plus ancien désert du monde”, il vaut à la Namibie des paysages lunaires, désertiques et fascinants qui ont bâti sa réputation. Situé au sud-ouest de la Namibie, le Désert du Namib s’étend sur 80 000 km2 et date de plus de 55 millions d’années. Un brouillard épais en provenance de la côte Atlantique permet à de nombreux animaux de survivre dans ces terres arides en plus de vous promettre de longues randonnées enchantées.

Oryx sur une dune du désert de Namib en Namibie
L’oryx est un animal survivant dans les conditiosn arides. Il s’abreuve dans les points d’eau boueux.

Le Canyon de la Fish River & le Kalahari

La Fish River Canyon, avec une longueur de 650km, est le plus long fleuve de la Namibie. Sa source se situe dans les Montagnes de Naukluft & alentours, au centre du pays, puis rejoint le parc transfrontalier d’ǀAi-ǀAis/Richtersveld où la rivière devient le fleuve Orange en Afrique du Sud. C’est ici que s’est formé il y a 650 millions d’années, le deuxième plus grand canyon au monde (après celui du Colorado).

Fish River Canyon et grands espaces dans le sud de la Namibie.
Canyon et grands espaces dans le sud de la Namibie.

Guide voyage en Namibie – Information utiles

Comment se rendre en Namibie ?

L’aéroport de Windhoek est le seul aéroport international du pays. Il est situé à une quarantaine de kilomètres de la capitale, au centre du pays. D’autres aéroports vous permettront d’emprunter des vols internes pour rejoindre le nord, sud et tout le long de la côte.

Quand aller en Namibie ?

Le meilleur moment pour voyager en Namibie est la saison d’hiver du mois de juillet à octobre ainsi que le printemps. Nous recommandons peu à nos voyageurs de visiter la Namibie en été – de novembre à mars – où les températures atteignent des sommets dans les plaines désertiques du pays.

Kamanjab, inland of Namibia where there is a small Himba community looking after orphaned Himba children. Photo credit : Jessica Mulder
Enfants jouant à Kamanjab entre la Côte des Squelettes et le Parc National d’Etosha. Crédit photo : Jessica Mulder

Santé et vaccin en Namibie

Malaria en Namibie

La plupart du territoire namibien est “malaria free” ce qui signifie que le risque de malaria n’existe pas. Sauf pendant la saison des pluies de janvier à février où certaines régions humides du Nord présentent un faible risque.

Vaccination en Namibie

Les vaccins conseillés sont l’habituelle liste comprenant le vaccin de l’hépatite A, hépatite B, rougeole et tétanos. La vaccination contre la fièvre jaune n’est pas obligatoire à l’arrivée à Windhoek pour les voyageurs arrivant d’Europe ou d’Afrique du Sud.  Mais la proximité au nord avec le pays frontalier de l’Angola nous incite à la recommander à ceux dont l’itinéraire suivra la frontière nord du pays : nord du Koakaland, pays Himba, rivière Kunene, bande de Caprivi.

Kamanjab, inland of Namibia where there is a small Himba community looking after orphaned Himba children.
Rituels ancéstraux et culture en Namibie. Crédit photo : Jessica Mulder

Informations et conseils voyageurs

Monnaie en Namibie

Il existe dans le pays deux types de monnaies : le dollar namibien et le rand sud-africain. Si vous arrivez d’Afrique du Sud il n’est donc pas nécessaire de refaire du change. Depuis l’Europe ne changez pas d’argent avant de venir, mais faites le sur place, en arrivant, ou pendant le transit à Johannesburg si vous avez le temps, où les cours sont plus avantageux.

Nuit étoilé dans le désert de Namibie
Le désert du Namib épargné par la pollution lumineuse des villes est idéal pour observer les étoiles. Crédit photo : Anna-Mart Kruge

Visa en Namibie

Pour un séjour de moins de 60 jours il n’est pas nécessaire d’avoir un visa pour les ressortissants européens. Il suffit d’avoir un passeport d’une validité de 6 mois après la date de retour. Si votre séjour dure plus de 60 jours, rapprochez vous des instances en charge des visas de votre pays.

Ascension par des touristes des dunes de Sossusvlei dans le désert Namibien.
Ascension des dunes de Sossusvlei dans le désert Namibien.

Sécurité en Namibie

Le dernier point de notre guide voyage en Namibie : la sécurité. Comme partout dans le monde il faut rester vigilant. La Namibie, qui bénéficie d’une situation politique relativement stable n’est toutefois pas exempte de risques spécifiques, du fait de la délinquance qui y sévit (vols et pickpocket notamment) dans le contexte de fortes inégalités sociales. À Windhoek et dans les autres villes du pays, les conditions de sécurité nécessitent une vigilance certaine (particulièrement lors des retraits d’argent aux distributeurs). Suivre les règles de base vous evitera de potentiels ennuis : se déplacer en groupe, ne pas porter d’objets de valeur, ne pas laisser ses effets personnels sans surveillance. Finalement pas moins, pas plus qu’un simple bon sens.

Mongolfière et désert en Namibie.
Mongolfière et désert en Namibie.

Grâce à notre guide voyage en Namibie, partez découvrir l’Afrique !

Vous voilà maintenant parés avec toutes les informations en main pour le voyage d’une vie ! Notre guide voyage en Namibie compile de nombreuses informations, mais la seule façon de connaître la Namibie … c’est d’y aller ! Les consultants voyage de Rhino Africa se sont rendus en Namibie de nombreuses fois et seront ravis de concevoir avec vous votre voyage sur mesure rien que pour vous.

Ma “bucket list” de 2018 : les endroits à explorer en Afrique avant de mourir

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2018, on y est. Une nouvelle année.

Et quantité de promesses, de frissons, d’aventures et de voyages. Nombreux sont les projets dans mon esprit : le Botswana, les vallées vertes du Rwanda. Et si cette nouvelle année était l’occasion pour moi de rendre ces rêves réalité ? Essayons au moins d’en tirer une liste : la liste de mes envies pour 2018, la liste des endroits à explorer en Afrique avant de mourir. Qui sait, elle pourrait vous inspirer ?

Comme le dit si bien Joseph Kessel, tirer des plans sur la comète c’est déjà le début du voyage… alors rêvons !

« Les grands voyages ont ceci de merveilleux que leur enchantement commence avant le départ même. On ouvre les atlas, on rêve sur les cartes. On répète les noms magnifiques des villes inconnues… » – Joseph Kessel

 

LA LISTE DE MES ENVIES 2018

 

Un safari dans un mokoro au Botswana

Nénuphares et coucher de soleil pour un safari au fil de l'eau au Botswana.
Safari au fil de l’eau au Botswana. Crédit photo : photo libre de droit.

Il existe une région magnifique au Botswana ; le Delta de l’Okanvago. Ce delta est le second plus grand delta intérieur au monde (18 000 km2) après le delta du Niger. Situé au Nord du Botswana, ce dernier n’a pas d’embouchure maritime et se déverse dans le désert du Kalahari en un arc en ciel de plaines verdoyantes et de marécages propices à des safaris hors du commun. Notamment un safari à bord d’un “mokoro”, la pirogue traditionnelle des tribus locales botswanaises. La liste de mes envies commence ainsi : bercée par les flots à guetter les animaux sur les rivages alentours.

 

Un déjeuner dans l’herbe dans les vignobles du Cap

Restaurant The Table à la ferme De Meye dans les vignobles du Cap
Déjeuner sur l’herbe et longue après-midi. Crédit photo : The Table Restaurant

Les vignobles du Cap, à seulement 45 minutes en voiture de la Ville Mère, sont l’idée que l’on se fait d’un paysage champêtre et romantique. Entre montagnes et vignes on y déguste du vin et on y mange bien. La région est réputée pour acceuillir les meilleurs restaurants du Cap et ses environs, notamment “The Table” dans la ferme viticole de De Meye. Du jeudi au dimanche midi seulement, quelques tables sont disposées sur leur pelouse verdoyante à l’ombre des arbres et la carte est uniquement pensée avec les produits frais de leur potager. L’idée serait d’y aller (ou plutôt d’y retourner – encore et encore).

 

Un dîner à la belle étoile au coeur du Kruger

Dîner à la lumière des bougies dans la réserve de Sabi Sand en Afrique du Sud
Dîner à ciel ouvert dans la réserve privée de Sabi Sand. Crédit photo : Sabi Sand Game Reserve

La simple lumière d’une bougie contribue à créer toute une atmosphère. Alors si ces bougies sont en grand nombre et disposées de ci de là au coeur d’une réserve privée du Parc National Kruger, on touche du doigt la perfection. Le summum du romantisme pour moi serait un diner à la lumière de celles-ci, sous le ciel étoilé d’Afrique avec les bruits de la brousse en arrière plan… On y va ?

 

Les vallées verdoyantes du Rwanda

Lac Kivu à l'Est du Rwanda, ses colines verdoyantes et ses arbres colorés.
Lac Kivu à l’Est du Rwanda. Crédit photo : Sarah Henault

Le Rwanda fait partie de l’Afrique des grands lacs, région centrale du continent africain où sont regroupés plusieurs grands lacs emblématiques dont le lac Kivu à l’ouest du pays. Le pays ne manque ni de pluies, ni d’eau. Il est même le foyer de la source du Nil. Ses terres irriguées créent un spectacle pour les yeux avec des successions de vallées ondoyantes et verdoyantes d’où son fameux surnom du “Pays des mille collines”. Ca donne envie d’aller les voir de plus près…

 

Lézarder dans l’archipel de Bazaruto au Mozambique

Archipel de Bazaruto au Mozambique.
Entre terre et mer au coeur de l’océan indien. Crédit photo : photo libre de droit.

L’archipel édénique de Bazaruto se situe sur la côte Est du Mozambique, niché dans l’Océan Indien. Il est composé de 5 îles dont les deux principales sont Bazaruto et Benguerra. Paradis pour les plongeurs, les eaux des îles sont le havre de plusieurs espèces de tortues, dauphins, requins, baleines à brosse et de nombreux poissons colorés pour un arc en ciel de couleur sous l’eau qui s’ajoute au fuschia des flamants roses sur terre. Impossible de ne pas rajouter ce kaléidoscope de nuances à la liste de mes envies.

 

Photographier la ville fantôme de Namibie

Habitation ensevelie par le sable dans la ville de Kolmanskop en Namibie.
Habitations ensevelies et décor lunaire à Kolmanskop. Crédit photo : photo libre de droit

La Namibie est réputée pour ses vastes paysages lunaires et désertiques. Il s’y cache parfois des trésors enfouis comme cette mystérieuse ville de Kolmanskop complètement recouverte par le sable après avoir été desertée. Autrefois le centre de toutes les attentions pendant la ruée vers le diamant – notamment pour ses gisements de pierres précieuses – elle fut vite mise de côté et oubliée après la chute du cours boursier du diamant au sortir de la Première Guerre Mondiale. On raconte qu’à son apogée la ville était si prospère que ses habitants y importaient du champagne directement depuis Reims… En 2018 j’aimerais découvrir cet endroit où l’on trinquait autrefois.

 

Partir à la conquête des 1199 îles de l’archipel des Maldives

Récifs coralliens et plages de sable blanc dans l'archipel des Maldives.
Entre récifs coralliens et plages de sable blanc. Crédit photo : libre de droit.

Les Maldives sont un archipel isolé entre l’Afrique et l’Asie composé de 26 atolls et plus de 1000 îles coraliennes formant un collier de perles dans l’océan indien. Faire de longues ballades sur la plage de sable blanc, partir à la découverte des communautés locales et de la culture musulmane, se laisser bercer par les odeurs d’épices, visiter les marchés de poissons et plonger dans les eaux de couleur turquoise ; pour toutes ces raisons cet archipel édénique s’ajoute à la liste. Bien que le projet de visiter les 1190 îles est quelque peu ambitieux, en visiter quelques-unes serait déjà un rêve à réaliser.

 

Admirer le ciel étoilé dans le désert du Kalahari en Namibie

Admirer les étoiles du Kalahari

Les déserts restent les rares endroits épargnés par la pollution lumineuse et sonore des villes. Par conséquent il n’y a pas de meilleure scène pour observer le trésor d’un ciel étoilé et ses constellations avec au premier rang les deux étoiles les plus brillantes qui l’illumine : Sirius et Canopus. Le désert du Kalahari s’étend sur 900 000 km2 entre les bassins des fleuves Zambèze et Orange et recouvre une partie du Botswana, de la Namibie et de l’Afrique du Sud soit 900 000 km2 pour admirer le monde au dessus de nous ; pari accepté.

 

Être spectateur de la Grande Migration au Kenya

Unzählige Gnus und Zebras inmitten der "Großen Tierwanderung" in Kenia

La Grande Migration est un spectacle renversant de quelques milliers de gnous et zèbres migrant pour des pâturages plus verts en fonction des saisons entre la plaine du Masai Mara au Kenya et le Serengeti en Tanzanie. Il est difficile de donner un calendrier précis de la migration tant cette dernière est un événement naturel et spontané ce qui la rend davantage précieuse et unique. Se trouver au bon endroit, au bon moment est aussi sur ma liste.

 

Dire bonjour au Kilimandjaro en Tanzanie

Zwei Elefanten in der Savanne vor dem malerischen Kilimanjaro

Juste pour le plaisir de voir des monts enneigés au coeur du continent africain. Le Kilimandjaro est une montagne située dans le Nord-Est de la Tanzanie composée de trois volcans éteints : le Shira à l’ouest, le Mawenzi à l’Est et le Kibo dont le pic Uhuru à 5 891,8 mètres d’altitude constitue le point culminant de l’Afrique. Le Kilimandjaro peut aussi être admiré depuis les plaines voisines du Kenya, pays que dépeint Joseph Kessel dans son oeuvre Le Lion, roman qui m’a introduit à toute la majesté de la savane et éveillé en moi une curiosité et une soif de découverte sans fin pour ce continent dès le plus jeune âge.

Cette liste est non exhaustive et n’est qu’une simple invitation à la compléter suivant vos envies…

Belle année 2018 de la part de tous les Rhinos.

Les bonnes résolutions de 2018 : faire le bien

Afrique du Sud,Bonnes actions
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Le nouvel an approche et avec lui sa part de bonnes résolutions. Mieux manger, moins se tracasser, faire plus de sport. Et si cette année on essayait de changer de l’habituelle liste que l’on ne tient jamais. Et si cette année notre ambition, notre vraie résolution c’était de contribuer à faire le bien ?

Rhino Africa est profondément investit dans de belles causes qui lui tiennent à coeur ; comme la sauvegarde des animaux et l’aide aux communautés locales dans le besoin. Cette nouvelle année qui approche est l’occasion pour nous de vous présenter aux diverses associations et actions que l’on soutient.

Et si vous souhaitez vous aussi faire partie de ces belles aventures on vous donne quelques pistes pour nous rejoindre dans nos beaux projets… pour que cette année les bonnes résolutions ne soient pas que sur papier.

 

Art Angels Africa

Enfants concentrés dans une classe d'école en Afrique.
Art Angels Africa a pour but de de financer des actions d’éducation dans les zones rurales et reculées d’Afrique du Sud.

L’art au service de l’éducation des zones rurales :

Le plus récent projet mené par nos soins est sûrement l’initiative Art Angels Africa. Le concept : demander à des artistes africains de renom d’offrir une oeuvre d’art, couplée à des voyages en Afrique organisés par Rhino Africa ; tous les lots sont ensuite mis aux enchères lors d’une soirée exceptionnelle chaque année. Les bénéfices recueillis permettent de financer plusieurs associations dans leurs actions d’éducation pour les habitants des zones rurales en Afrique dont ; The Click Foundation, Good Work Foundation et Wildlife ACT.

Art Angels London : une vente aux enchères à l’international 

En 2017, Art Angels Africa a pris un nouveau tournant avec l’organisation d’une vente aux enchères à l’international  à Londres : Art Angels London. Lors de cette soirée 250 000 livres (4.3 millions de rands) ont été récoltés permettant de financer l’accès à l’éducation pour plus de 10 000 personnes dans les zones rurales de l’Afrique du Sud.

Comment aider ?

Faire un don : En faisant un don depuis le site de Art Angels Africa. Avec cette nouvelle année qui approche on a hâte d’organiser l’événement de 2018… pour nous faire patienter voici quelques photos des oeuvres d’art de Dylan Lewis sélectionnées pour la précédente vente.

Sculpure en bronze de guépard par l'artiste Dylan Lewis.
Cheetah Bust Maquette, 2015, Bronze, par Dylan Lewis.
Sculpture en bronze d'un couple de guépards par Dylan Lewis.
Cheetah Pair II, Bronze, 2015 par Dylan Lewis.

 

Wildlife ACT

Bénévole de l'association Wildlifeact en pleine mission de sauvetage d'un vautour.
La mission principale de Wildlife ACT est la protection des espèces en danger, comme ici avec le vautour d’Afrique. Crédit photo : Wildlife ACT

Wildlife ACT est une association à but non lucratif qui a pour principale mission de protéger les espèces en danger ainsi que l’environement. Cela passe par diverses actions de traquage et suivi des espèces en danger, de mise en place de solutions et technologies anti-braconnage ou de sensibilisations des communautés.

Traquage et suivi des espèces

La principale mission des volontaires de l’association est d’assurer le suivi des espèces en danger par radio-identification permettant de récolter quantité de données donnant une meilleure visibilité sur leurs comportements et mouvements. Wildlife ACT équipe gratuitement les réserves d’une technologie de traquage (émetteurs à placer sur les animaux) car bien souvent ces dernières n’ont pas les moyens de se procurer le matériel pour protéger la faune en leur sein.

Solutions anti-braconnage

« Condamné»: voilà ce qu’on pouvait lire en une du journal britannique The Daily Mirror en 1961 à propos du sombre destin planant sur le rhinocéros noir d’Afrique. Le journal le considérait condamné à disparaître de la surface de la terre « en raison de la stupidité, de la cupidité et de la négligence des hommes». Et aujourd’hui pourtant – grâce à l’action d’hommes et de femmes passionnés et engagés – la population de rhinocéros noir est en croissance et le braconnage en sérieux recul. Le nombre de rhinocéros braconnés pour leurs cornes en Afrique du Sud a reculé de 10 % en 2016 par rapport à l’année précédente, selon Le Monde. Ces chiffres sont dus à diverses actions menées par des associations comme Wildlife ACT qui défendent corps et âme cette espèce rare. Notamment en partant à la recherche des rhinocéros pour couper leurs cornes après anesthésie, car sans corne ils ne représentent plus d’intérêt pour les braconniers. Devoir couper l’attribut de cette espèce pour le protéger est malgré tout une triste réalité et chaque jour l’association cherche de nouvelles solutions anti-braconnage qui ne nécessitent pas cette opération.

Sensibiliation des communautés

En plus de la protection concrète des animaux, l’association organise multitude d’actions de sensibiliation des communautés locales au sujet de la conservation environnementale et animale. Pour cause, on remarque une grande ignorance sur la nécessité de protéger les espèces et leur environnement de la part des communautés vivant dans les alentours. C’est pour cette raison que Wildlife ACT organise des présentations et séminaires autour de 4 réserves naturelles du Zululand en Afrique du Sud en plus d’intervenir dans les écoles.

Comment aider ? 

Faire un don : C’est simple et rapide et vous pouvez choisir où vous souhaitez investir votre argent ; entre conservation des léopards, des chiens sauvages ou des rhinocéros ? Rendez-vous sur le site internet pour plus d’informations.

– Devenir bénévole : L’association recherche sans cesse des bénévoles pour des séjours payants au coeur de la brousse de minimum deux semaines. Choisissez un séjour au coeur du Zululand dans une réserve naturelle pour aider à la protection des léopards ou partez aux Seychelles pour participer à la protection des récifs coralliens et du monde marin. Mettez à disposition votre énergie et vos savoirs tout en découvrant les plus beaux lieux sur Terre.

Bénévoles de Wildlife ACT en pleine mission de sauvetage d'un chien sauvage, blessé par un piège humain.
Bénévoles de Wildlife ACT en pleine mission de sauvetage d’un chien sauvage, blessé par un piège humain. Crédit photo : Wildlife ACT
Les bénévoles de l'association Wildlife ACT en pleine opération de protection des rhinocéros en Afrique.
Bénévoles et véterinaires de l’association Wildlife ACT en pleine opération de protection des rhinocéros. Crédit photo : Wildlife ACT

 

Khumbulani

Les enfants pendant une pause goûter à Khumbulani, centre de soin des personnes atteintes du virus VIH.
Khumbulani est un centre d’éducation et de soins pour les enfants atteints du VIH.

Khumbulani est avant toute chose une belle histoire, celle d’une femme Gloria Bebeza, qui consciente du malheur des personnes et familles atteintes du virus du VIH, a décidé de mettre à disposition les deux chambres de sa maison pour accueillir 8 enfants et les soutenir dans la maladie. Au fur et à mesure, et avec l’aide de plusieurs, les chambres de sa maison se sont transformées en un centre d’éducation nommé Khumbulani construit au coeur de Khayelitsha. Aujourd’hui le centre est un havre de paix pour plus de 300 enfants atteints du virus du Sida par transmission sanguine à la naissance.

Éducation et protection des enfants

Les enfants sont nourris, recoivent des soins et traitements et sont instruits au quotidien dans ce havre et refuge qu’est Khumbulani. Rhino Africa a acheté le terrain où est construit le centre en plus de financer de nombreuses actions d’éducation comme une sortie à l’aquarium Two Oceans en Mars 2016 ou encore une sortie au parc Monkey Town en Juin 2016. Chaque année les Rhinos vont également célébrer Noël avec les enfants en leur apportant jouets et cadeaux éducatifs… Si vous souhaitez en découvrir davantage n’hésitez pas à lire le compte rendu de cette journée hors du commun dans mon article de blog à ce sujet : Il était une fois Khumbulani.

Éducation et soutien des femmes

Au delà des enfants, Khumbulani s’adresse aussi aux femmes des environs atteintes du virus en organisant des groupes de soutien où sont abordés les sujets de la maladie, des traitements et des moyens de protection et de prévention. De nombreuses informations leur sont données ainsi qu’une écoute bienveillante. La sensibiliation des communautés est essentielle afin de prévenir une transmission du virus.

Soup Kitchen

En addition des actions du centre d’éducation Khumbulani, Gloria organise une “Soup Kitchen” ou soupe populaire qui nourrit 350 personnes au quotidien et vise à recréer le lien social dans le quartier de Khayelitsha, plus grand bidonville de la ville du Cap.

Comment aider ? 

Faire un don : Aidez simplement le centre et les responsables d’éducation à perpétuer les actions au services des personnes atteintes du virus. Pour avoir un ordre d’idée ;

  • 8500R (526 euros) financera le petit déjeuner pour 300 enfants pendant un mois,
  • 8000R (495 euros) financera un sortie éducative pour 120 enfants,
  • 1500R (93 euros) financera le service de garderie d’un enfant pour UN AN.

Rendre visite à Khumbulani : Prolongez votre séjour à Cape Town et visitez Khumbulani : Le centre est basé à Khayelitsha, township historique et l’un des quartiers les plus pauvres de la ville du Cap. Vous pouvez à tout moment demander à leur rendre visite en contactant l’adresse suivante pour plus d’informations : teresa@rhinoafrica.com

Enfants émerveillés devant un plongeur à l'aquarium Two Oceans Aquarium.
L’émerveillement lors de la sortie au Two Oceans Aquarium en Mars 2016.
Enfant riant aux écltas dans les bras du père Noël lors de la visite des Rhinos au centre Khumbulani à Khayelitsha
Moment de joie intense à la visite du père Noël au centre Khumbulani en décembre 2017.

Chaque année est remplie de promesses. L’occasion aussi pour nous de partir sur de nouvelles bases, plus fortes et plus humanistes. Faisons de 2018 une belle année ensemble.

11 raisons d’échapper au blues de l’hiver en voyageant en Afrique

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Cette saison, je la connais que trop bien. Il fait encore nuit noire le matin au lever et le moment de la douche est fatidique tant se débarasser de toutes ses couches d’habits tient de l’exploit. On a le nez rouge et les doigts gelés, si bien que l’on pense à deux fois avant de sortir ses mains de ses gants. Et naturellement, doucement mais surement, le blues s’installe plus l’hiver dure. On repense à ses Spritz face à la mer ou à tout autre plaisir estival. C’est vrai qu’on était bien sous ce soleil… Mais pour certains chanceux, l’hiver européen c’est aussi le moment de s’envoler vers d’autres contrées et pays chauds !

J’expérimente cette année mon deuxième hiver européen dans la vibrante ville du Cap ; pas de blues pour moi à part peut-être celui du ciel. Et si vous n’étiez pas encore convaincu je vous livre ici toutes les raisons pour lesquelles vous devriez vous aussi échapper au coup de mou saisonnier en voyageant en Afrique :

1. Parce qu’il fait beau et chaud

Aussi simple que cela puisse paraître l’Afrique se trouve dans l’hémisphère sud et nécessairement les saisons sont inversées. L’hiver en Europe correspond à l’été en Afrique Australe. Et se lever tous les jours avec le soleil haut dans le ciel et plus de 25 degrés … c’est déjà le début du bonheur.

Voiture bleue dans les rues colorées de Bo-Kaap au Cap
Venez voir la vie en rose à des milliers de kilomètres du métro-boulot-dodo dans le quartier de Bo-Kaap au Cap.

2. Parcequ’on peut y boire du vin frais face aux vignes et non du vin chaud face à sa cheminée

On a rien contre les cheminées mais tout de même, la vue est belle…

Vineyards of the Franschhoek winelands
Vignobles de Franschhoek, entre vignes et montagnes.

3. Les marchés de Noël sont différents

Marché coloré de Hope Street Market au Cap, Afrique du Sud.
Hope Street Market et son ambiance guinguette au Cap.

4. On peut fêter Noël en bonne compagnie

Sortie familiale et tribu d'éléphant à la nuit tombée dans la savane africaine.
Tribu d’éléphant au soleil couchant, Botswana. Crédit photo : David Stone

5. Et commencer ses bonnes résolutions dès le 1er Janvier

Avec ses centaines de chemins de randonnées…

Randonnée au Cap sur Table Mountain, Afrique du Sud
On top of the world !

6. Ou plutôt le second, car le premier vous serez trop occupé

Surement à lézarder, quelque part parmi les plages de sable blanc

Plage de sable blanc de Clifton en Afrique du Sud
Au choix Clifton 1, 2, 3 et 4.

7. Les averses sont différentes 

Et ça ne nous dérange plus d’être mouillé.

victoria falls rainbow
Les Chutes Victoria vue d’en haut. Crédit photo : Victoria Falls River Lodge

8. Vous aurez l’occasion de décompresser avant cette nouvelle année

ellerman-house-pool-rhino-africa-travel-luxury-spa-wellness
Stress level au maximum. Crédit photo : Ellerman House

9. Les montagnes ne sont pas enneigées mais elles portent parfois tout de même un manteau blanc

Lion's head recouvert d'un nuage
Lion’s Head et bonnet blanc. Crédit photo : Karin

10. Et le ski sera vite remplacé

Entre surf, wakeboard et canoë.

Surfeur dans la vague.
Surfeur sur les plages de Muizenberg.

11. Votre Saint-Valentin n’aura jamais été si romantique

Dîner à la lumière des bougies sur le fleuve du Zambèze en Zambie.
Dîner et lumière des bougies sur le fleuve du Zambèze en Zambie.

Vous avez vraiment besoin d’une autre raison pour venir passer l’hiver ici ?

En tout cas nous on vous y attend !

Tout ce que vous avez besoin de savoir sur la sécheresse au Cap

Afrique du Sud,Bonnes actions,Le Cap,Parc Kruger,Route des Jardins
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Malgré nos nombreuses  “danses de la pluie”; le spectre d’une sécheresse totale a longtemps menacé la fascinante ville du Cap. Mais excellente nouvelle : le “Day Zero” – jour où les ressources seront quasiment à sec et les citoyens forcés de faire la queue pour leur ration quotidienne en eau – n’aura pas lieu cette année. Youpi ! Grâce à l’aide reçue des pays à travers le monde et aussi les efforts sans relâche des citoyens de la région, la Cité Mère a bravé la crise avec brio ! À tous nos précieux voyageurs se rendant en Afrique du Sud voici un article pour répondre à vos questions quant à la situation.

Quelle zone géographique est concernée par la sécheresse ?

Bien que le continent africain soit réputé pour ses plaines arides, seule la région du Cap-Occidental est ici concernée par l’actuelle sécheresse.  La ville du Cap aussi surnomée la Cité Mère est située à la pointe extrême sud de l’Afrique dans cette même région. En plus d’être une ville renversante (et la base de nos locaux) c’est aussi une destination immanquable en Afrique du Sud. Pour ceux qui y ont plannifié un voyage prochainement et s’inquiéteraient quant à la situation, voici nos réponses à vos questions…

Map de l'Afrique et la ville de Cape Town quant à la sécheresse au Cap.
La ville du Cap est à la pointe sud du continent Africain.

Que signifie concrètement la sécheresse du Cap pour les voyageurs en Afrique du Sud ?

Bonne nouvelle : le “Day Zero” nn’aura pas lieu cette année et il y a fort à parier que la saison des pluies éloignera sa menace définitivement. De plus, bien que la Cité Mère expérimente une restriction de sa consommation d’eau, ses régions alentour ne sont pas affectées de la même façon. Ces dernières offfent une hospitalité inchangée vous permettant de voyager à travers le pays sans vous poser de questions.

La ville du Cap est le plus souvent une étape dans un itinéraire plus global à travers le reste du pays. Entre les Vignobles du Cap en passant par le Kruger, la Route des Baleinesla Route des Jardins jusqu’aux réserves privées du Cap-Oriental et ses safaris malaria-free ; le pays n’est pas en manque de lieux à découvrir. Qui le sait mieux que nous ?

On vous invite à lire notre article sur 5 idées de week-ends à moins de 3 heures du Cap pour vous inspirer !

Carte de l'Afrique du Sud et de la zone concernée par la sécheresse au Cap.
L’Afrique du Sud est un vaste pays et le Cap-Occidental se trouve à son extrémité sud.

Que signifie concrètement la sécheresse du Cap pour les voyageurs de la région du Cap-Occidental ?

Le “Day Zero“, on ne le répetera jamais assez, n’aura pas lieu cette année : quel soulagement ! Ce succès est le résultat de la politique de restriction de la consommation d’eau – actuellement en cours – combinée à la solidarité des pays à travers le monde entier. Concrêtement que cela signifie ? Qu’il faut bien entendu maintenir les efforts et toujours consommer avec raison et civisme l’eau courante mais qu’il n’y a désormais aucune raison de d’oter la ville du Cap dans votre itinéraire en Afrique.

Bravo et felicitations à tous les citoyens de la Cité Mère qui se sont tenus, et se tiennent toujours, à la limite imposée de 50 litres d’eau par personne et par jour ; grâce à vous la consommation en eau courante de la ville a été réduite de 60% ces trois dernières années, nous permettant d’éviter l’ultime chapitre de cette crise. Il y a de quoi être fier.

Beaucoup d’établissements de la ville tirent des leçons de cet épisode et trouvent d’ores et déjà des options alternatives pour s’approvisionner en eau avec respect de l’environnement. Des usines de dessalanisation de l’eau sont aussi construires à travers la région. Finalement la sécheresse qui secoue notre beau pays est pour nous l’occasion de nous repenser et de devenir un leader dans le monde face au changement climatique. Ouvrons la voie des possibles !

Carte du Cap-Occidental et de la zone concernée par la sécheresse au Cap
Le Cap-Occidental et plus particulièrement la ville du Cap est touchée par la sécheresse,.

 

Questions fréquemments posées :

1. Que signifie “Day Zero” ? 

Day Zero” est le terme utilisé pour la date de restriction totale de l’eau, date à laquelle les citoyens devront faire la queue dans plusieurs stations de la ville pour obtenir leur ration quotidienne en eau courante. Cette date dépend des pluies à venir et de la consommation future d’eau de la part des citoyens du Cap et sa région. Il est desormais officiellement annoncé que le “Day Zero” n’aura pas lieu cette année.

2. Quelles sont les politiques de restriction de consommation en eau mises en oeuvre à l’heure actuelle ?

Pour éviter le scénario du “Day Zero“, le niveau de restriction Level 3 à l’initiative du gouvernement est entré en vigueur depuis le 1 décembre 2018 ce qui signifie que le volume d’eau accordé par jour est actuellement de 105 litres ou moins par personne par jour. Malgré la menace du “Day Zero” repoussé ; les efforts doivent être maintenus et les voyageurs sont aussi concernés par ce devoir commun. La restriction 6B est toujours en cours.

3. Si l’on atteint le “Day Zero” pour combien de temps l’eau sera coupée ? 

À ce jour il est impossible de donner une prédiction compte tenu du fait que la date de retour à la normale dépend du volume de pluies à venir. La ville du Cap se trouve dans une région où la saison des pluies peut aussi bien débuter début Avril ou fin Juin.

4. Quelle est la zone affectée par la sécheresse en Afrique du Sud ?

Seulement la ville du Cap et ses alentours ont été affectés. Le reste du Cap-Occidental et le Kruger font simplement attention à leur consommation mais n’ont pas directement été impactés par la sécheresse.

5. Pour les voyageurs visitant le Cap y aura-il suffisament d’eau ? 

Bien que l’eau et sa consommation seront fortement contrôlées il y en aura suffisament pour les besoins vitaux comme boire, aller aux toilettes, prendre sa douche et autres essentiels d’hygiène au quotidien.

6. Les voyageurs seront-ils capables de prendre un bain, une douche et profiter de la piscine ? 

Les règles toujours en cours sont une douche de moins de 2 minutes par jour. Il est fortement déconseillé de prendre un bain compte tenu du large volume d’eau que cela consomme. Les piscines sont de nouveau fonctionnelles surtout quand elles sont alimentées en eau salée ce qui est souvent le cas dans la ville du Cap.

7. Les bars et restaurants seront-ils toujours ouverts ? 

Même en cas du “Day Zero” la plupart des boutiques, restaurants, hôtels seront ouverts et fonctionnels. Beaucoup mettent en place dès à présent des solutions alternatives pour assurer une alimentation en eau et subvenir aux besoins de leur activité. Ils sont pour certains complètement indépendants de l’aide municipale.

8. Les services d’urgence fonctionneront-ils après le “Day Zero” ? 

Oui. Tous les services d’urgence continueront de fonctionner normalement (ex : hôpitaux, urgences, pompiers etc.)

Robinet et quelques gouttes d'eau précieuses dans le contexte de la sécheresse au Cap.

Chez Rhino Africa on s’efforce de voir l’aspect positif de chaque événement. Grâce au civisme de chacun , l’aide des pays voisins et les efforts de nos visiteurs et citoyens, la ville du Cap a relevé le pari de repousser le “Day Zero” !

Malgré la menace évincée chaque résident se doit de respecter la limite de 105 litres par personne par jours ou moins. Pour vous donner un coup de pouce vers une consommation plus raisonable on a regroupé nos 13 astuces pour économiser l’eau du Cap ici.

Cet article sera régulièrement mis à jour pour vous tenir informés de l’évolution de la situation. Si vous avez des doutes ou des interrogations, n’hésitez pas à nous poser vos questions.

Journée mondiale contre le Sida : il était une fois Khumbulani

Afrique du Sud,Bonnes actions
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L’esprit de Noël sans la neige et les -10 degrés c’est possible. L’équipe de Rhino Africa est allée spécialement rendre visite au centre Khumbulani pour célébrer les fêtes de fin d’année avec les quelques 300 enfants affectés ou infectés par le virus du Sida qui y sont accueillis chaque jour. Aujourd’hui 1er Décembre nous souhaitons marquer la journée mondiale de lutte contre le Sida en vous parlant davantage d’un petit centre devenu grand ; Il était une fois Khumbulani …

« Pour guérir une Nation vous devez d’abord la nourrir et offrir l’éducation à ses enfants »

Nelson Mandela

Père Noël offrant des cadeaux à des enfants dans le centre de Khumbulani dans le township de Khayelitsha
25 degrés ressentis – mais qui a dit que le père Noël ne passait pas aussi là où il fait chaud en Décembre ?

Journée mondiale de lutte contre le SIDA

Le 1er Décembre de chaque année a lieu la journée mondiale de lutte contre le SIDA. Une journée qui prend toute son importance en Afrique du Sud dans un des pays les plus touchés par la maladie où plus de 18,9% de la population adulte est atteinte par le virus. Ce jour est pour nous tous une occasion toute particulière de s’unir dans un combat contre la maladie qui est loin d’être fini.

Comment ? En redoublant d’effort sur l’éducation des populations et en luttant encore et toujours contre les préjugés. Mais aussi en témoignant notre profonde solidarité avec les quelques millions d’êtres humains infectés par le virus du SIDA dans le monde.

Logo de Rhino Africa avec le ruban rouge

Le VIH/SIDA dans le monde en quelques chiffres :

  • 36,9 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde.
  • 17,1 millions de personnes ignorent qu’elle sont porteuses du VIH.*

*Données épidémiologiques VIH/SIDA Monde 2014 de Sidaction

LE VIH/SIDA en Afrique du Sud en quelques chiffres  :

  • 7,1 millions de personnes vivant avec le virus en Afrique du Sud.
  • 270 000 nouvelles infections par le virus en 2016.
  • 110 000 décès dûs à la maladie en 2016.*

*Chiffres issus de l’enquête “HIV and AIDS in South Africa 2016” – https://www.avert.org

Ce 1er Décembre est pour nous aussi l’occasion de mettre en lumière tous ceux qui relèvent le défi quotidien de combattre le VIH/Sida ; à commencer par le petit (devenu grand) centre de santé et d’éducation Khumbulani

Enfant sudafricain au centre Khumbulani dans le township de Khayelistha
Protéger, éduquer et apporter le soutien aux enfants infectés ou affectés par la maladie : telle est la mission de Khumbulani
Employée de Rhino Africa jouant avec un enfant de Khumublani
Et donner beaucoup d’amour !

Khumbulani, centre social de santé et d’éducation :

La solidarité est une valeur que l’on partage tout particulièrement chez Rhino Africa et pour cette raison nous avons pris part depuis longtemps au beau projet de Khumbulani Day Care Center, havre de paix pour des centaines d’enfants infectés ou affectés par le virus du SIDA. Situé au cœur du township du Cap, Khaleytisha, le projet démarre en 2000 dans la maison d’une femme au grand coeur Gloria Bebeza. Plus que jamais consciente que les personnes atteintes du virus ont besoin de soutien, Gloria met à disposition ses deux chambres et réussit ainsi à accueillir 8 enfants touchés par la maladie.

Depuis toujours chez Rhino Africa nous encourageons les hommes et les femmes qui se dévouent aux causes malgré l’adversité. Tenu au courant du projet, l’entreprise se joint alors à son combat et lui apporte son soutien. Aujourd’hui c’est plus de 300 enfants, souffrant directement ou indirectement de la maladie, qui sont accueillis quotidiennement dans cet oasis de tendresse où leur sont prodigués éducation, soins de santé, nourriture et soutien.

Vendredi 24 Novembre nous avons gâté les petits résidants en célébrant Noël à leurs côtés. L’occasion de passer du temps avec les enfants, leur offrir des cadeaux éducatifs ou simplement les faire sourire…. Quelques mots sur cette journée hors du temps et le reste de nos actions.

Enfant jouant à Khumbulani, centre d'éducation à Khayelitsha
Super Héro !
Petite fille à un atelier de face-painting à Khumbulani
Juste pour un sourire

Rhino Africa et Khumbulani :

L’histoire de Rhino Africa et Khumbulani commence aux prémisses de l’initiative de Gloria. Car chez Rhino nous aimons les hommes et les femmes qui  s’investissent dans des causes et ce malgré l’adversité. Pour cette raison nous avons joint nos forces et sommes aujourd’hui fiers d’avoir pris part à plusieurs belles actions :

  • En rejoignant les équipes de Good Work Foundation pour offrir des formations de professeurs ou d’assistance à la petite enfance au personnel de Khumbulani.
  • En achetant le terrain immobilier sur lequel se trouve désormais le centre de soins au coeur du quartier de Khayelitsha.
  • En réalisant le rêve de 60 enfants lors d’une sortie à Two Oceans Aquarium pour la première fois en Mars 2016.
  • En organisant une seconde sortie éducative en Juin 2016 où 120 enfants ont pu découvrir le parc Monkey Town.
  • En créant plus récemment deux nouveaux terrains de jeux pour les enfants dans le centre de Khumbulani.

Au delà de ces initiatives et compte tenu des liens d’amitié qui unissent Rhino Africa au centre, nous aimons aussi fêter Noël avec les enfants du chaque année. Une belle occasion d’apporter de la joie et de l’espoir mais aussi des cadeaux par centaines pour ne pas dire par milliers…

Enfants sudafricains gâtés pour les fêtes de Noël à Khumbulani dans le centre de Khayelitsha
Deux petits rhinos gâtés pour Noël…
Deux enfants sudafricains riant au centre Khumbulani à Khayelitsha
Moments de complicité et de festivité entre camarades de classe à Khumbulani

Noël chez eux

C’est aux alentours de 7 heures du matin que l’équipe de Rhino Africa est partie rejoindre Gloria et son équipe à Khumbulani pour célébrer Noël avec les quelques 300 enfants du centre. Tout au long de la matinée des activités ont été organisées entre chants, danses, ateliers de peinture et maquillage ! Jusqu’à l’arrivée du père Noël (un peu en avance il est vrai) venu gâter les petits Rhinos avec des cadeaux éducatifs et autres jouets par milliers. La fin de la journée s’est articulée avec un spectacle de magie et un discours ému de Gloria. Le soleil d’Afrique brillait dans le ciel mais de toute évidence la chaleur ressentie ce jour-là était davantage dans le coeur.  La magie de Noël avait opéré, l’envie d’encore m’avait animé. Que faire d’autre pour les aider ?

Atelier face-painting et les enfants au centre Khumbulani de Khayelitsha
Atelier face-painting et concentration maximale…
Explosion de joie des enfants du centre Khumbulani à Khayelitsha
Explosion de joie à l’arrivée du Père Noël

Comment aider ?

Si vous aussi vous souhaitez faire partie de cette belle aventure voici une liste d’idées sur comment nous aider…

– Tout simplement en réservant votre voyage avec nous vous aidez le centre à s’expandre et maintenir ses activités sociales.

– Prolongez votre séjour à Cape Town et visitez Khumbulani : Le centre est basé à Khayelitsha, township historique et l’un des quartiers les plus pauvres de la ville du Cap. Vous pouvez à tout moment demander à leur rendre visite en contactant l’adresse suivante pour plus d’informations : teresa@rhinoafrica.com

– En donnant à une cause protégeant les plus vulnérables de la maladie :

  • 8500R (526 euros) financera le petit déjeuner pour 300 enfants pendant un mois,
  • 8000R (495 euros) financera un sortie éducative pour 120 enfants,
  • 1500R (93 euros) financera le service de garderie d’un enfant pour UN AN.

Dans tous les cas si vous êtes-vous aussi intéressés par cette magnifique épopée et que vous souhaitez quelconque autre information à ce sujet n’hésitez pas à écrire à la responsable des projets sociaux chez Rhino Africa, Teresa van der Bank à l’adresse suivante : teresa@rhinoafrica.com

Enfants assistant à un spectacle de magicien à Khumbulani
Devant le spectacle du magicien, audience très concentrée…

Il faisait 25 degrés dans le quartier de Khayelitsha, le soleil de midi au zénith. Et pourtant impossible pour moi de ne pas me sentir animée par l’esprit de Noël en voyant tous ses visages illuminés, ses sourires enchantés, et ses petites mains serrer les paquets.

Joyeux Noël Khumbulani…

Que mettre dans sa valise pour partir en safari ?

Afrique du Sud,Conseils aux voyageurs,Safari - Français
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Partir à l’aventure en safari, c’est l’expérience d’une vie ! Et pour profiter pleinement de cette aventure rien de plus important que de bien préparer son sac avant de s’aventurer dans le brousse africaine. Attention de ne rien oublier ; appareil photo et habits chauds … Voici la liste de tout ce que vous aurez besoin de mettre dans votre valise pour partir en safari !

Mais avant cela, quelques règles de base !

Les 3 règles d’or pour préparer son sac de safari

Quand on part en safari, la clef est : “less is more“. Voici les 3 règles de base que nous vous conseillons de suivre de près :

  1. Éviter les couleurs flashy. Pour admirer la faune sauvage il faut se faire discret et se fondre dans la masse ; pensez à des couleurs comme le kaki, taupe, crème et jaune clair.
  2. Porter des vêtements confortables. Vous allez parfois partir pour des safaris de plus de 3h à pied ou en voiture à travers la brousse. Il n’y a rien de pire que le sentiment d’inconfort sur votre chemin, pensez à porter des habits chauds et confortables qui vous permettront de profiter au maximum de votre expérience.
  3. Porter plusieurs couches de vêtements. Il peut parfois faire froid le matin, surtout à l’arrière de votre véhicule tout-terrain, bien que les températures grimpent vite au fur et à mesure que le soleil se lève. Pensez à des habits que vous pourrez enlever facilement comme des gants, bonnets en laine, écharpes et vestes superposables.
Gif sac de luxe se remplissant d'objets pour partir en safari en Afrique.
Attention de ne rien oublier pour partir en safari…

Maintenant que les res règles d’or sont énnoncées, que prendre avec vous ? Chez Rhino Africa, nous nous sommes déjà posés cette question des centaines de fois. Voici notre listes d’indispensables pour partir en safari.

Que porter en safari ? Notre liste d’indispensables :

  • 2 pantalons
  • 1 ou 2 shorts
  • 1 tenue plus chic ou habillée pour le soir
  • 2 tee-shirts
  • 1 tee-shirt manches longues
  • chemise ou blouse
  • 1 pull ou gilet léger
  • pashmina pour les femmes
  • 1 coupe vent ou veste légère
  • 2 paires de chaussures pour marcher (chaussures de randonnées/baskets)
  • paire de sandales ou tongs pour la piscine et la douche en extérieure
  • maillot de bain
  • tenue pour dormir
  • rousse de toilette avec les essentiels
  • Sous-vêtements et chaussettes pour 3 à 5 jours
Safari en voiture tout-terrain en Afrique et léopard sur la branche d'un arbre à l'aube.
À l’arrière du véhicule de safari, tôt le matin ou à la nuit tombée ; couvrez-vous chaudement.

Que porter pendant un safari en hiver ?

  • polaire chaude
  • chapeau / bonnet en laine chaude
  • veste épaisse
  • écharpe
  • Des gants
Dîner romantique à la bougie au bord de la piscine en safari à Londolozi, Afrique.
Pensez à une tenue plus habillée pour un dîner romantique. Crédit : Londolozi Pioneer Camp

Que mettre dans sa valise pour partir en safari ?

  • Son passeport
  • Ses billets d’avion
  • Une photocopie de son passeport et billets d’avion
  • Tout visa nécessaire en fonction de la destination
  • Certificats de vaccination en fonction de la destination
  • Votre carte bancaire
  • De l’argent en liquide
  • Des jumelles
  • Un sac à dos pour la journée
  • Votre appareil photo et une carte mémoire suffisante (il vaut mieux prévoir trop que pas assez, qui sait quels animaux sauvages vous allez rencontrer sur votre chemin ?)
  • 1 chapeau pour vous protéger du soleil
  • De la crème solaire
  • Des lunettes de soleil
  • 1 Baume à lèvres
  • 1 traitement anti-malaria si recommandé en fonction de la destination
  • Kit de premier secours et médicaments de base (dolipranes, désinfectant)
  • Produits anti-moustique et répulsifs pour insectes
Tribu de lions au bord d'un lac au Lodge Singita Serengeti en Afrique.
Soyez vous aussi tout-terrain et n’oubliez rien ! Crédit Photo : Singita Serengeti Lodge

Quelques informations importantes

Voici quelques conseils additionnels, afin de vous permettre de vous préparer au mieux à cette expérience extraordinaire :

  • Premièrement, si votre voyage inclus un vol long courrier vous avez généralement une limite de 20kg par personne ce qui inclus un baggage à main ainsi qu’un baggage en soute. Pour certains cela parrait peu mais rassurez-vous, la majorité de nos hôtels et lodges proposent un service de blanchisserie vous permettant de laisser vos habits à laver avant de les retrouver propres et repassés sur votre lit au retour de votre safari.
  • Deuxièmement, les lodges recommandés fournissent au client tous les essentiels dont ils auront besoin pendant leur séjour : shampoing, savon, serviette de toilette etc. Pensez simplement à prendre avec vous tout produit et affaires personnelles. Si vous voyagez avec vos enfants, n’hésitez surtout pas à oublier derrière vous toutes interfaces digitales : le temps est à la déconnexion pour mieux se reconnecter à la nature !
  • Troisièmement, toutes les destinations safari d’Afrique ne sont pas toujours des zones à risque au regard de la Malaria. Rhino Africa peut organiser des voyages safari sans paludisme. Dans tous les cas, demandez l’avis de votre conseiller de voyage ou bien de votre médecin sur la nécessité ou non de prendre un traitement préventif et si oui, de quel type.
Jeune femme conduisant une voiture de safari au soleil levant dans la brousse.
Let’s go ! Crédit Photo : Singinta Boulders

Il ne reste plus qu’à boucler votre valise …

Enfin ! La valise est finalemnt bouclée. La seule chose qui vous reste à faire c’est de partir à l’aventure ! En avant toute !

Et quand on est une famille, comment fait-on ? C’est une question que l’on nous pose souvent chez Rhino Africa ! N’hésitez pas à contacter nos experts francophones du safari africain ! Ils ont l’habitude de répondre à ce type de question ! Si vous désirez partir en famille, n’hésitez pas à lire notre article sur les meilleurs lodges pour un safari en famille au Parc Kruger.

Zanzibar – Épisode 2 : De Kizimkazi à Nungwi

Carnets de voyage,Îles de l'Océan Indien,Tanzanie
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Il y a quelques jours j’ai pu vous livrer dans le dernier article une partie de mon ressenti quant à l’île de Zanzibar entre conseils pratiques et compte rendu des premiers jours dans la ville de Stone Town. L’aventure continue ici avec la suite et fin de mon itinéraire et la part d’anecdotes d’un road trip haut en couleur.

 

Second stop à Kizimkazi

Sur la route toute la sainte journée

Il était tôt le matin quand le cap fut mis vers Kizimkazi, le point le plus au Sud de l’île de Unguja. 3 heures de route nous séparaient depuis Stone Town en scooter. 3 heures durant lesquelles j’ai pu voir défiler sous mes yeux une île de nature riche et verdoyante. Traversant des petits villages, échangeant des regards complices avec les habitants ; tout était plus beau encore que dans mes rêveries, noyée dans les guides d’une librairie. En scooter ou en voiture, la route est définitivement une partie intégrante du voyage. Regarder les paysages défiler sous vos yeux c’est déjà l’aventure.

Route et road-trip à Zanzibar - Tanzanie
Du Sud au Nord de l’île en scooter. Crédit Photo : Lucas Metz

Fôret de Jozani et invités surprise

Sur notre route, nous sommes passés par la forêt de Jozani, poumon vert au cœur de l’île. Ce parc national de 50km2 seulement, n’est pas moins riche d’une faune exceptionnelle ; peuplé par des centaines de colobes roux, espèce de singe endémique (comprenez qui ne se trouve qu’ici), il vous sera impossible de ne pas en croiser un sur votre chemin ! Pour ma part, les trois premiers ont surgi sur la route, avant que l’on ne décide de s’arrêter et que l’on découvre une dizaine d’autres cachés dans les arbres voisins. J’ai toujours eu une peur bleue des babouins du Cap, de nature parfois agressive. Les Colobes sont tout l’inverse ; calmes et sereins. Leur tête ébouriffée et leur pelage tricolore (blanc, roux et noir) les rendent incroyablement attachants. Rangez vos flashs et évitez de les nourrir pour ne pas bouleverser leurs habitudes et autonomie dans leur milieu naturel. Mais ouvrez grand vos yeux et votre cœur à la rencontre de la faune unique de cette île.

Colobes roux, Jozani Forest, Zanzibar
On reconnait les Colobes roux pour la couleur de leur pelage. Crédit Photo : Lucas Metz

Arrivée à Kizimkazi ; ambiance et ressenti

Arrivée en milieu d’après-midi fatiguée par la route, j’ai été accueillie chaleureusement dans l’auberge Promised Land Lodge où j’ai pu me remettre de ce périple bercée par les marées et les eaux translucides du village de Kizimkazi. Détente dans un hamac, la peau réchauffée par le soleil ; je laissais l’aventure un temps de côté pour profiter de cette plénitude dont j’avais longtemps rêvé.

Zanzibari, Kizimikazi, Zanzibar, Tanzanie.
Hôte dans l’auberge de Kizimkazi. Crédit photo : Lucas Metz

Les dauphins et le Sud de l’île :

Kizimkazi est le point le plus au Sud de l’île de Unguja. Ce village de pêcheurs est réputé pour ses dauphins qui viennent s’approvisionner dans les eaux peu profondes côtières. Or depuis plusieurs années des habitants proposent des ballades le matin, quand il fait encore frais, pour partir à la rencontre des dauphins ; en conséquence des dizaines et des dizaines de bateaux – à moteurs parfois – partent à la chasse de ces mammifères sur leur lieu de vie ce qui a pour conséquence de les faire fuir ou de les effrayer. Le nombre de dauphins peuplant la région a donc drastiquement chuté et désormais il est de plus en plus rare d’en croiser ; et ce même si vous avez payé pour l’excursion. Mon conseil : d’un point de vue personnel je n’encouragerai pas ce type d’excursion qui ont un impact négatif sur l’écosystème mais si vous choisissez de partir à leur rencontre, assurez-vous que votre guide ne s’approche pas trop près d’eux et n’insistez pas si les dauphins préfèrent s’éloigner.

Enfant jouant dans la rue, Stone Town, Zanzibar, Tanzanie.
Un voyage ce sont aussi des rencontres sur son chemin. Crédit Photo : Lucas Metz

Troisième stop à Nungwi :

Sur la route toute la sainte journée :

Après quelques jours entre farniente et découverte de la vie locale de la région, me voilà de nouveau en partance pour le Nord de l’île cette fois-ci ! Souhaitant de nouveau tirer le meilleur de la route qui nous sépare de cette nouvelle destination, nous décidons de nous arrêter dans l’Est de l’île sur notre chemin. Entre Paje et Pingwe se cache les plus beaux et luxueux hôtels le long du sable blanc, faisant face à l’océan. Région réputée pour être le foyer des plus belles plages de l’île, il est impossible de ne pas s’y arrêter. Une adresse exceptionnelle à Pingwe retiendra votre attention : The Rock, un restaurant perché sur un rocher comme un diamant brut perdu au milieu de l’Océan. Accessible seulement à marée basse vous pourrez profiter d’un déjeuner, dîner ou d’un simple verre dans ce cadre édénique, à la frontière entre terre et mer. Après ce stop non superflu, nous voilà repartis pour rejoindre notre destination finale.

Plage, Pingwe, Zanzibar, Tanzanie.
L’Est de l’île est réputé pour ses plages hautes en couleur. Crédit Photo : Lucas Metz

Arrivée à Nungwi, ambiance et ressenti :

C’est en milieu d’après-midi que nous rejoignons le Nord de l’île et le village de Nungwi. Le temps semble être suspendu. C’est ici que se trouve les quelques-uns des plus beaux lodges de l’île. Au programme ; lecture bercée dans un hamac, diners à la lumière des bougies les pieds dans le sable et sourire XXL. Le soir les jeunes du village viennent faire des acrobaties sur la plage au coucher du soleil ce qui me vaut une série de très belles photos L’ombre de leurs silhouettes se superposant à celles des pirogues au loin, sur la même ligne d’horizon.

Plage, Dohw, Zanzibar, Nungwi.
De jour comme de nuit, les dhows sont toujours un beau spectacle. Crédit Photo : Lucas Metz

Snorkeling ; plongée et invités surprise :

Nungwi est le spot idéal pour les amoureux de plongée ; l’atoll voisin de Mnemba et l’île de Tumbatu offrent un récif coralien idéal pour la reproduction de la faune marine. Dauphins, tortues et multitudes de poissons colorés habitent ces côtes. Partez à leur découverte avec les centres de plongée/snorkeling de Nungwi organisant des excursions quotidiennes de différents types. Attention tout de même sur les tarifs, très disparates, ils pourront passer du simple au double en fonction du rabatteur qui vous introduit. Un conseil d’ami ; marchez le long de la plage et demandez le tarif à plusieurs d’entre eux avant de revenir à la meilleure offre. N’hésitez pas non plus à négocier. Le plus souvent les sorties sont organisées à bord des dhows, ou boutres, voiliers arabes traditionnels originaires de la Mer Rouge, si caractéristiques aujourd’hui de l’île de Zanzibar dont ils peuplent l’horizon. C’est à bord de ce navire que j’ai plongé dans les eaux translucides du Nord de l’île pour une demi-journée de snorkeling. Un banc de dix dauphins sont venus spontanément jouer dans le sillon de notre bateau. Les voir dans le milieu naturel, sans avoir à les poursuivre, fut pour moi l’une des plus belles façons de clôturer cette aventure zanzibarienne.

Dhow, Nungwi, Zanzibar, Tanzanie.
Le dhow ou pirogue traditionnelle de Zanzibar. Crédit Photo : Lucas Metz

Les tortues et le Nord de l’île :

Si Kizimkazi est réputé pour ses dauphins, Nungwi est connu lui pour ses tortues. Et pour cause elles viennent se reproduire sur les plages accueillantes du Nord de l’île. Pour notre dernier jour, nous avons visité le centre de conservation Mnarani Marine qui récupère, protège et soigne les tortues de la région bien souvent victimes des humains pour leur carapace, viande et leurs œufs. Elles sont aussi trop souvent victimes des autres habitants de l’océan qui viennent faucher leurs petits avant même que ces derniers ne réussissent à rejoindre l’eau. Ici, plusieurs dizaines de tortues sont soignées et recueillies avant d’être relâchées dans la mer deux fois par an. Le ticket d’entrée est de 5 dollars et votre contribution aide au financement et maintien du petit centre de conservation.

Pirogue, Nungwi, Zanzibar, Tanzanie.
Activité du soir préférée : capturer les lignes d’horizon. Crédit Photo : Lucas Metz.

Retour à Stone Town et clap de fin :

Après 10 jours d’aventure à la rencontre de cet archipel dont j’avais tant rêvé il était temps de rentrer. Joseph Kessel avait donc raison : « Les grands voyages ont ceci de merveilleux que leur enchantement commence avant le départ même. On ouvre les atlas, on rêve sur les cartes. On répète les noms magnifiques des villes inconnues… ». Ce que j’ai découvert dans l’avion du retour avec pour seule vue le dégradé de bleu turquoise qui se détache du blanc et vert de l’île ; c’est que l’enchantement du début persiste dans le souvenir. Et si l’on ferme les yeux et que l’on se concentre un peu, on peut encore sentir ces odeurs de parfums et d’embruns.

 

Zanzibar – Épisode 1 : Stone Town

Carnets de voyage,Îles de l'Océan Indien,Tanzanie
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« Les grands voyages ont ceci de merveilleux que leur enchantement commence avant le départ même. On ouvre les atlas, on rêve sur les cartes. On répète les noms magnifiques des villes inconnues… » – Joseph Kessel

Et je me rappelle précisément du jour où, perdue dans une librairie de Cape Town, j’ai ouvert mon premier guide de Zanzibar. Les tickets d’avions n’étaient pas encore réservés mais le simple fait de parcourir ces quelques pages me donnait l’impression d’avoir posé pied sur le tarmac du petit aéroport de l’île et d’inspirer une grande bouffée d’air aux parfums d’épices et d’embruns.

Je me rends compte seulement maintenant que l’enchantement dure aussi après le voyage ; quand on ouvre, non plus les atlas, mais les albums photos et que l’on se replonge dans les souvenirs. Cet article est l’occasion pour moi de vous partager mon expérience sur cet archipel édénique, entre conseils pratiques, itinéraires et mes ressentis ; pour que vous aussi à la fin de la lecture vous soyez transportés par les parfums de ces îles hautes en couleur.

Jolie plage, Zanzibar, Nungwi
Plage du Sud de l’île de Ugunja. Crédit Photo : Lucas Metz
Les bateaux de pêcheurs attendant la prochaine marée. Crédit Photo : Lucas Metz

Zanzibar, géographie et histoire

Zanzibar est un archipel de l’océan indien situé en face des côtes Tanzaniennes formé de trois îles principales ; Unguja, Pemba et Mafia. Unguja, aussi appelée à tort Zanzibar, est la principale île de l’archipel. Elle abrite la plus grande ville de la région : Stone Town, dont le cœur ancien a été inscrit en 2000 au Patrimoine mondial de l’Unesco, en faisant une étape incontournable pour quiconque souhaitant découvrir cet archipel édénique. De par sa position géographique le long des côtes de l’Afrique de l’Est, Zanzibar fut longtemps un haut lieu stratégique du commerce justifiant un vaste brassage culturel. D’abord conquis par les navigateurs Persans et Arabes, l’archipel devient vite la cible convoitée des conquistadors Portugais et des Britanniques avant son intégration à la Tanzanie et son autonomie partielle. Depuis 1963, Zanzibar s’est uni au Tanganyka, créant ainsi la Tanzanie (contraction de Tanganyka et Zanzibar). Étape de la route des Indes du temps des Anglais, carrefour de l’or et des épices, de l’ivoire et du bois, point central du trafic d’esclaves, Zanzibar garde des traces de son passé. L’archipel est une véritable mosaïque de cultures et de couleurs !

Message d'indépendance sur les murs de Stone Town, Zanzibar.
Beaucoup de Zanzibaris réclament l’indépendance totale de l’archipel. Crédit Photo : Lucas Metz.
Zanzibari, rues de Stone Town, Zanzibar
Zanzibari dont l’habillement témoigne de la richesse culturelle de la région : entre influence Perse et Arabe. Crédit Photo : Lucas Metz.

Avant mon départ

Plongée dans la lecture de ces guides je me voyais déjà foulant ces plages de sable blanc. Le soir même les billets d’avion étaient réservés, j’allais moi-même partir à la découverte de ces eaux translucides. Place à l’organisation du voyage et ces quelques obligations :

  • VISA

Zanzibar est une destination qui nécessite un visa. Pour l’obtenir préparez simplement 50 dollars en liquide (par personne) qui vous seront demandés à votre arrivée sur le territoire avec votre passeport valide 6 mois au moins après la date de retour. Le visa est ensuite directement délivré à l’aéroport de Dar-Es-Salam si vous transitez par la Tanzanie, ou directement à l’aéroport de Zanzibar si vous prenez un vol direct.

  • Vaccin fièvre jaune

Avant mon départ sur l’archipel j’ai pu lire tout et son contraire sur les vaccins recommandés. Aujourd’hui le vaccin pour la fièvre jaune depuis la France ou l’Afrique du Sud n’est plus obligatoire. La vaccination n’est désormais en principe exigée que pour les personnes en provenance d’un pays où cette fièvre est endémique, ou pour les personnes qui ont transité plus de 12 heures par un de ces pays. Dans la pratique, toutefois, cette réglementation est parfois inégalement suivie et la preuve de vaccination est exigée de manière indistincte. Pour ma part personne ne me l’a réclamée. Dans le doute ; faites-vous vacciner (au plus tard 10 jours avant le départ).

Depuis Cape Town je conseille le centre Netcare Travel Clinic Cape Town au 11ème étage, Room 1107, dans l’immeuble Picbel Parkade au 58 Strand Street. Vous devez prendre rendez-vous au téléphone avant votre passage au numéro suivant : +27 21 419 3172. Depuis la France vous pouvez vous faire vacciner dans un centre agrégé.

  • Malaria

Là encore Zanzibar est une zone faiblement impaludée. Mais le paludisme persiste tout de même encore dans certaines zones reculées de l’île et votre médecin vous conseillera surement un traitement antipaludéen préventif à prendre en amont de votre voyage, pendant votre voyage et après votre voyage. Le traitement est parfois onéreux et tout le monde n’est pas égal face à ses effets secondaires ; pour ma part j’ai fait le choix de prendre de la Malarone afin de n’avoir aucune mauvaise surprise pouvant entraver ce beau voyage. Il existe plusieurs traitements anti -paludisme à différents coûts et pouvant aussi parfois provoquer différents effets indésirables. Demandez l’avis de votre médecin et choisissez le vôtre en conséquence. Une fois les formalités réglées ; place au voyage, à l’aventure et à la découverte avec un rapide itinéraire de mon voyage.

 

Plage de sable blanc, Pingwe, Zanzibar
Côte de Pingwe, à l’Est de l’île. Crédit Photo : Lucas Metz

Premier stop à Stone Town

  • Ambiance et ressenti

Le premier stop de mon voyage fut la charismatique ville de Stone Town, ville où se trouve l’aéroport. Sur les 10 jours de mon séjour j’ai eu le plaisir d’explorer en 48h cette ville étonnante, témoignage de la diversité culturelle de l’archipel de Zanzibar ; des vieilles portes cochères venant d’Inde se mêlent à une architecture orientale et une culture musulmane. Si bien que je cru reconnaître plusieurs fois l’ambiance des souks Marocains. Les étales de fruits, de légumes dans les rues venaient rajouter à l’île une palette de couleurs qui se marie à des odeurs d’épice et de parfums.

Enfants jouant dans les rues de Stone Town, Zanzibar
Jeux d’enfant dans les rues de la “ville de pierre”. Crédit Photo : Lucas Metz
  • Peuple et architecture

Les Zanzibaris sont de nature apaisée et accueillante ; il règne dans les rues de Stone Town une atmosphère de paix et de respect mêlée à de l’agitation. J’invite les femmes voyageant dans la ville à se couvrir les genoux et les épaules pour le respect bienveillant des mœurs. À les regarder on devine leur héritage culturel comme lorsque l’on admire l’architecture des monuments de la ville. La Maison des Merveilles ou Beit-al-Ajaib en arabe et pour moi un bâtiment emblématique à ne pas manquer. Autrefois le palais d’un sultan, c’est aussi le plus haut bâtiment de Stone Town depuis lequel vous disposerez d’une vue imprenable sur la mer et la vieille ville.

Enfant jouant dans les rues de Stone Town, Stone Town, Zanzibar
Rencontre. Crédit Photo : Lucas Metz
La Maison des Merveilles, monument de la ville de Stone Town, Zanzibar
La Maison des Merveilles. Crédit Photo : Lucas Metz
  • Passion pour les portes

Portez une attention toute particulière aux portes en vieux bois sculpté ; en fonction des sculptures on y découvre la profession ou la position sociale du propriétaire, ou encore des versants du Coran. Les bords droits sont de style Arabe alors que le haut arrondi témoigne de l’influence Indienne. Plus étonnant encore elles sont ornées de pointes en bronze ou en laiton pour empêcher les éléphants d’enfoncer les portes. Directement importées par la route des Indes sur l’archipel, ces portes ne sont qu’un témoignage de plus du melting-pot de Zanzibar puisque l’on raconte qu’il n’y eu jamais d’éléphants sur l’île…

Portes dans les rues de Stone Town, Zanzibar
Les portes de Zanzibar, témoignage de l’Histoire.
  • En route !

Après ces deux jours de rêveries dans les rues de « La ville de pierre » il fallait partir à la découverte du reste de l’île. Pour ma part mon cheval fut un scooter de location. Si vous lui préférez la voiture sachez simplement que dans les deux cas il vous sera nécessaire de payer un passeport international. Les agences de location de véhicules s’en chargent. Il coûte environ 10 dollars. Un investissement non vain car il m’a été demandé plusieurs fois sur mon chemin. Fin prête, je me lançais donc à la conquête de l’île du Nord au Sud. Rendez-vous la semaine prochaine pour la suite du périple et d’autres conseils pratiques.

À bientôt !

Sur les traces du : chien sauvage d’Afrique

Activités,Afrique du Sud,Parc Kruger,Safari - Français
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Il était aux alentours de 6 heures du matin quand je suis tombée nez à nez avec une meute de trois African Wild Dogs pour la première fois. Le soleil se levait à peine sur la brousse encore humide de la nuit passée. Difficile d’oublier ce moment suspendu, perdue dans une réserve naturelle, à quelques kilomètres seulement du Parc National du Kruger. Si longtemps fascinée par les emblématiques “Big 5“, j’ai eu tendance à sous-estimer le reste de la richesse de la faune peuplant la Savane. En un instant les chiens sauvages d’Afrique, ainsi surnommés, venaient de bouleverser mes idées reçues. Bien sûr le lion reste et restera l’imposant roi de la Savane. Mais j’avais désormais rencontré sur mon chemin des animaux tout aussi majestueux ; les African Wild Dogs en tête de ligne.

Laissez-moi vous les présenter.

Les chiens sauvages d'Afrique se déplacent toujours en groupe pour faire face aux dangers .
Les chiens sauvages d’Afrique se déplacent toujours en groupe pour faire face aux dangers .
Wild Dog ou chien sauvage courant dans la savane Africaine.
Crédit photo : Sabi Sabi Earth Lodge.

African Wild Dogs : kezako ?

 

Les African Wild Dogs, aussi appelés Lycaons ou chiens sauvages d’Afrique, sont des mammifères carnivores vivant exclusivement en Afrique Subsaharienne. Parents éloignés du loup et du chien domestique, ils sont bien souvent confondus à tort avec les hyènes en raison de leur pelage si particulier. Tachetée de noir, brun, jaune et blanc, leur robe colorée fait d’eux les meilleurs représentants de la Nation Arc-en-Ciel dont ils peuplent les terres. Et pour cause ; l’Afrique du Sud, le Bostwana, le Zimbabwe et la Namibie sont les pays regroupant la plus vaste population de Wild Dogs du continent.

Premier pas dans la Savane pour cet adorable bébé Wild Dog.
Premier pas dans la Savane pour ce nouveau né. Crédit photo : Daniel Williams.
Chein sauvage au centre d'un paysage de brousse africaine à l'aube.
Crédit photo : Jaci’s Tree Lodge.

Pourquoi on les aime tant

 

D’abord pour leurs larges oreilles noires qui les rendent si attachants. Mais aussi pour leur queue touffue : si chaque pelage est unique, la queue quant à elle reste toujours de la couleur blanche. Au-delà des simples caractéristiques physiques, les Lycaons sont aussi des animaux extrêmement loyaux. Leur meute fonctionne comme une vraie famille où chaque individu prend soin l’un de l’autre. Les plus grandes meutes peuvent atteindre 27 membres. Chacune est guidée par un couple monogame et dominant, agissant comme le roi et la reine de la troupe ; eux seuls ont le droit de se reproduire. Les African Wild Dogs chassent en groupe suivant une stratégie d’encerclement de leur proie. Ils ramènent la nourriture aux plus âgés, aux malades et aux petits ce qui fait d’eux des animaux bienveillants dont nous avons beaucoup à apprendre.

Couple de chiens sauvages d'Afrique buvant dans un lac d'un réserve privée.
Couple de chiens sauvages d’Afrique, meneur de troupe ! Crédit photo : Londolozi Private Tree Camp.
Adorable nouveau né Wild Dog faisant ses premiers pas.
Nouvé né sur la trace de ses parents. Crédit photo : Zarafa Camp.

Une espèce en danger

 

Il reste moins de 6 000 chiens sauvages d’Afrique dans le monde. Une situation critique pour une espèce qui a longtemps souffert des ravages perpétrés par l’espèce humaine. Grande victime des pièges destinés pour d’autres animaux, ils sont parfois condamnés à plusieurs car leur loyauté inébranlable les pousse à vouloir sortir leur semblable des griffes des humains. Ils sont aussi victimes des autres habitants de la Savane comme les léopards ou les hyènes qui tuent leurs petits laissés sans surveillance lors des chasses. Des associations telles que Wildlife Act se battent au quotidien pour faire perdurer l’existence de cette espèce à travers des actions variées d’éducation, de surveillance et de sauvetage des pièges humains. Comme de tout animal nous avons énormément à apprendre des chiens sauvages d’Afrique : leur loyauté, leur esprit d’équipe, leur générale bienveillance et leur intelligence. C’est pourquoi il est plus que nécessaire de se battre pour leur survie.

L'association Wildlife Act en pleine action de sauvetage d'un chien sauvage - espèce ménacée - coincé dans un piège humain.
L’association Wildlife Act en pleine action de sauvetage d’un piège humain.
Association Wildlife Act en pleine opération de sauvetage du Wild Dog ou chien sauvage, espèce hautement menacée en Afrique
Opération de l’animal à l’arrière de leur voiture tout-terrain. Crédit photo : Wildlife Act

Il était aux alentours de 6 heures du matin quand je suis tombée nez à nez avec une meute de trois African Wild Dogs pour la première fois. C’est une expérience que je n’oublierai jamais. Si vous aussi vous souhaitez les découvrir dans toute la splendeur de leur milieu naturel nous serions ravis d’organiser cette rencontre ensemble.

 

PHOTOS : Les nouveaux-nés les plus adorables d’Afrique

L'Afrique en images
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Pour la majorité des espèces, l’été représente la saison idéale pour agrandir la famille ! L’occasion rêvée pour vous d’admirer ces animaux nouveaux-nés d’Afrique dans leur environnement sauvage. Aurez-vous l’opportunité de vivre cette expérience unique ?

Rien de plus adorables que ces petits nouveaux de la savane africaine ! Découvrez par vous mêmes …

animaux nouveaux-nés d'Afrique - zèbre

animaux nouveaux-nés d'Afrique - éléphant

animaux nouveaux-nés d'Afrique - giraffe

animaux nouveaux-nés d'Afrique - suricate

animaux nouveaux-nés d'Afrique - rhinocéros

animaux nouveaux-nés d'Afrique - lion

animaux nouveaux-nés d'Afrique - guépard animaux nouveaux-nés d'Afrique - belette animaux nouveaux-nés d'Afrique - éléphant animaux nouveaux-nés d'Afrique - éléphant animaux nouveaux-nés d'Afrique - gazelle animaux nouveaux-nés d'Afrique - rhinocéros animaux nouveaux-nés d'Afrique - lycaon animaux nouveaux-nés d'Afrique - lion

 

animaux nouveaux-nés d'Afrique - babouin

animaux nouveaux-nés d'Afrique - singe

animaux nouveaux-nés d'Afrique - éléphant

animaux nouveaux-nés d'Afrique - suricate

 

Pour voir ces adorables bébêtes jouer avec leurs pères, retrouvez notre sélection des plus belles photos de pères avec leurs petits ici.

Retrouvez nous en Afrique et partez à la rencontre de ces petites boules de poils adorables !

 

 

9 Safaris à réaliser en Afrique

Activités,Afrique du Sud,Botswana - Français,Plus,Safari - Français
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Parmi les nombreuses merveilles que recèle l’Afrique australe, l’une des plus éblouissantes est certainement son exceptionnelle et unique faune sauvage. Pour ne pas passer à côté d’une expérience inoubliable, laissez-vous guider par les experts de Rhino Africa. Nous vous présentons aujourd’hui les 9 safaris en Afrique à réaliser dans votre vie.

Vous souhaitez explorer le bush d’une façon inédite ? Découvrir la faune sauvage sous un autre jour ?

Nombreuses sont les possibilités, mais ne vous en faites pas, nous avons listé pour vous les 9 différents safaris que vous pourrez réaliser durant votre séjour, et il y en a pour tous les goûts !

Il ne restera plus qu’à choisir … enfin, si vous arrivez à faire votre choix …

 

1 – À bord d’un 4×4

Commençons par le safari le plus commun, à bord d’un 4×4. C’est le safari le plus prisé des voyageurs, car il permet de parcourir de longues distances à travers les réserves. Vous serez aussi à même de vous aventurer dans les sentiers escarpés et reculés afin de rencontrer les “Big 5“.

Que ce soit au Parc National de Kruger, à Chobe au nord du Botswana ou, sur les plaines du salar d’Etosha en Namibie, le 4×4 s’aventure sur tous les terrains à la rencontre de la faune sauvage.

Un 4x4 rencontre deux éléphants lors d'un safari en Afrique
Les 4×4 s’aventurent dans les coins les plus reculés.

2- Safari en Mokoro

Depuis votre lodge, montez à bord de cette pirogue en bois, typique du Botswana et arpentez les cours d’eau sinueux à la rencontre des nombreux éléphants ou hippopotames. Le Delta d’Okavango s’inonde durant la saison verte, ce qui permet à ses visiteurs de parcourir la région à la découverte de nombreux recoins isolés.

Embarquez pour un safari en mokoro, laissez-vous glisser entre les nénuphars et profitez de cet incroyable spectacle de la nature !

Une excursion en canöe reste aussi une des alternatives du mokoro, si vous préférez pagayer par vous même, au milieu des marécages.

3 – En Bateau à moteur

Après la tranquille balade en mokoro, explorez le Delta d’Okavango sous un autre jour. Le bateau à moteur vous facilitera l’accès à des rizières un peu plus lointaines, mais aussi aux longues berges du  Zambèze séparant la Zambie du Botswana.

Les éléphants et hippopotames règnent en maître sur les lieux, mais vous rencontrerez aussi des crocodiles, des buffles, des gnous, des chiens sauvages, des lions, de nombreuses espèces d’oiseaux rares et bien d’autres encore !

4- Safari pédestre

Envie d’un peu plus de sensations ? C’est dans le plus simple des décors que nous vous proposons d’explorer la savane africaine : à pied. Réveillez-vous à l’aube et suivez votre ranger qui vous apprendra comment suivre les traces des animaux sauvages.

La Zambie est l’un des meilleurs pays pour faire un safari d’exception, à pied, au cœur de sa savane encore préservée de toute trace touristique.

Vous ne serez pas à l’abri de tomber nez à nez avec la longue défense d’un rhinocéros, ou même une horde de lion.

Restez à l’affût !

5- Safari à cheval

Amoureux de l’équitation, ce safari est fait pour vous ! Partez à cheval, à la découverte de l’Afrique et de sa merveilleuse faune sauvage. Galopez cheveux au vent dans les vastes plaines au côté d’un groupe de zèbres et savourez cet instant de complète liberté…

Les safaris à cheval sont proposés dans certains lodges au Botswana ainsi qu’en Afrique du Sud, proche du Parc Kruger. Le Motswiri Camp, au nord de l’Okavango offre un cadre de rêve pour se balader à cheval et être en contact direct avec la vie de la brousse.

6- Safari photo

Un safari, vous en avez rêvé ! Si vous souhaitez garder de somptueux souvenirs de cette expérience grâce à de beaux clichés, pour vous, mais aussi pour les partager avec vos proches, nous savons le safari qui vous correspond.

Que vous soyez experts en photographie ou débutants, avec l’envie d’apprendre, la savane et sa faune sauvage vous combleront.

La Réserve privée de Londolozi à la frontière du Parc National du Kruger, représente l’endroit idéal pour capter et immortaliser en photo les scènes sauvages de la nature. La Duma Tau Camp dans le Delta d’Okavango au Botswana offre aussi de magnifiques couleurs, sous un autre angle. Découvrez-en plus dans notre rubrique dédiée aux safaris photo en Afrique.

7- En Montgolfière

Etes-vous déjà monté dans la nacelle de ce grand ballon d’air ? Non ? Et bien c’est l’occasion de s’envoler et de faire votre baptême de l’air en montgolfière.

Vous pourrez réaliser cette activité en Tanzanie, au Kenya ou en Zambie selon les lodges dans lesquels vous séjournez. Cela vous permettra d’admirer depuis les airs les centaines de troupeaux de gnous et de zèbres, en marche pour la Grande Migration, à travers le Parc National du Serengeti notamment.

8- Excursion en hélicoptère 

Ceux qui n’auront pas la chance de survoler en petit avion le Delta d’Okavango pour rejoindre leur lodge, pourront toutefois tenter l’expérience d’un survol en hélicoptère afin de s’offrir une perspective unique sur les paysages et la faune africaine. Vous pourrez admirer les impalas, galoper à travers les longues étendues inondées du Delta, les hordes de félins ou encore les éléphants prenant un bon bain !

Les excursions en hélicoptère au-dessus des réserves ou parcs nationaux sont autorisées dans certaines zones du Botswana, de Zambie ou du Zimbabwe, une activité que vous pourrez combiner avec le survol des Chutes Victoria.

9– Safari Big 5 Marin

Après avoir découvert les Big 5 dans la savane, vous ne vous arrêterez pas en si bon chemin ? Souvenez-vous des Big 5 Marins. L’Afrique du Sud représente l’endroit rêvé pour partir à leur rencontre. Que ce soit en bateau, en kayak, depuis la côte ou en plongée, vous pourrez découvrir cette faune marine incroyable des eaux de l’Océan Indien et de l’Océan Atlantique.

Afin d’agrémenter votre séjour, Rhino Africa vous propose des excursions à Hermanus pour découvrir les baleines et les dauphins, la plongée en cage pour vous offrir une frayeur face aux requins blancs de Gansbaai ou simplement une paisible promenade pour admirer les pingouins et les lions de mer se prélassant au soleil.

Les côtes namibiennes pourront aussi convaincre les passionnés de faune marine, avec des excursions en kayak, entourées d’otaries et de dauphins, à Walvis Bay.

Kayak avec des baleines, un des possibles safaris en Afrique de Rhino Africa

 

Vous avez réussi à vous décider ? Une petite préférence ? L’Afrique n’attend plus que vous …